Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Cloître

 

 

  Abbaye Saint-Hilaire

  Le cloître 

 

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Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Plan du cloître

 

  

  Préambule

 

Les monastères du Moyen Age se trouvent liés étroitement au mouvement général de la civilisation. Ils y ont coopéré puissamment après en avoir été les seuls dépositaires.

 

Au-dessus de la foule immense des moines abolis dans l'anonymat de la vie conventuelle, se dressaient au sein des cloîtres, des aventuriers de l'esprit qui se lançaient dans l'inconnu de la connaissance.

 

Jusqu'au XVe siècle toutes les grandes idées émancipatrices sont sorties des couvents (Saint Anselme, Saint Thomas d'Aquin, Saint François d'Assise, Bacon...).

 

A partir du XVIe siècle, les cloîtres ne sont plus qu'associés à la vie de l'Eglise; ils voient cesser leur vertu émancipatrice et se poursuivre leur rôle d'asile paisible, offert à tous les réfugiés, qui fuient le monde et cherchent le bonheur dans le renoncement.

 

Aujourd'hui, ils sont enkystés dans la civilisation, comme des îlots préservés des lois générales de l'évolution; ils sont comme des planètes appartenant à un autre système de gravitation que celui du monde moderne.

 

L'homme du siècle, que préoccupent les problèmes de notre époque a l'impression d'accomplir, lorsqu'il y pénètre, un prodigieux voyage dans le temps. Au sein de l'Eglise elle-même les monastères tendent à s'isoler; le milieu séculier leur est indifférent quand ce n'est pas hostile. Les cloîtres modernes font penser aux églises néogothiques de Viollet-le-Duc.

 

L'art d'un Fra Angelico est dans la civilisation d'Occident la dernière conjonction du siècle et du cloître.

 

Etroitement associé à l'évolution artistique de son temps, au point qu'il est impossible d'avoir une idée juste de la peinture du Quattrocento, si l'on ne donne pas à la sienne la place qu'elle mérite, le frère angélique a exprimé dans une synthèse de beauté un idéal religieux, propre à élever et à réjouir l'âme de ses frères, un idéal plastique, capable de combler de délectation le sens esthétique d'un Médicis.

 

Maintes fois dans l'histoire des formes, un idéal religieux trouva à s'exprimer sous les dehors du classicisme. On songe au Ve siècle grec et au XIIIe siècle français.

 

Est-ce un hasard si le Beau Dieu d'Amiens paraît, par-delà les siècles, venu de la même race que le Zeus de Phidias?

 

II y a dans la sérénité que procure la fixité des dogmes et des préceptes, une assiette favorable à l'élaboration du classicisme.

 

Réciproquement, cette forme d'art est la seule qui soit propre à traduire l'harmonie d'une religion arrivée à sa phase de maturité, au moment où elle est encore pour l'homme un moyen de se définir, et non une doctrine et une éthique qui s'imposent à lui comme une obligation intellectuelle et morale.

 

Dans la cadence classique de Fra Angelico il y a, à la fois, la rayonnante maturité d'une civilisation religieuse, dont bientôt la destinée historique va précipiter la décadence, et la radieuse jeunesse d'une culture qui se dessine et connaît le pur enthousiasme d'un essor.

 

Tout cela, uni dans l'âme du frate par cette candeur séraphique de l'amour qui ne veut voir entre les êtres et les choses du monde nulle différence, mais découvre en chacun d'eux un aspect de la beauté éternelle.

 

Ainsi, par une grâce insigne, divers courants viennent confluer dans l'âme du bienheureux pour faire de son art une forme du culte rendu à la Beauté. En lui monte plein d'allégresse un chant d'amour de la créature qui s'émerveille que son créateur l'ait faite si belle et lui retourne cette joie en tribut d'hommages.

 

Fra Angelico est la dernière strophe du long poème sur la beauté du monde, image de la beauté divine, dont le cithariste d'Assise écrivit les premiers chants.

 

Mais la contemplation de son art élève l'esprit au-delà du monde sensible, jusqu'à la vision d'une beauté plus abstraite. L'âme, se sentant un instant allégée des chaînes charnelles et déliée des lois du destin, se voit transportée soudain au-delà de l'univers périssable dans un monde meilleur, où ne règne plus le triste vieillard armé d'une faux et d'un sablier, qui menace chaque instant précieux de notre vie.

 

Elle se berce du rêve intemporel caressé par le divin Platon: "Songe quel bonheur ce serait pour l'homme s'il pouvait voir le beau lui-même sans mélange et contempler au lieu d'une beauté chargée de chairs, de couleurs et de cent autres superfluités périssables, la beauté divine elle-même sous sa forme unique."

 

Reflet de la Beauté dans le miroir limpide d'une âme qui a transporté dans la vision du monde temporel la sérénité de ce qui vit hors du temps, cette harmonie ne pouvait naître que dans un cloître. La symphonie des cloîtres est, autant que celle des cathédrales une des créations essentielles par lesquelles s'est révélé l'esprit de l'Occident. L'une complète l'autre.

 

La cathédrale est altitude et le cloître est gravitation. Il y a dans la théorie de Viollet-le-Duc sur la laïcité des cathédrales quelque fond de vérité.

 

Ces vaisseaux prodigieux, nés d'un grand élan lyrique, n'ont pu être conçus dans les cloîtres; les archéologues nous en apportent la preuve, en nous faisant savoir que la cathédrale gothique a sa genèse dans le type de l'église romane, dite de "pèlerinage".

 

C'est la poussée du peuple qui agrandit l'église, la rendit surhumaine, démesurée, universelle, infinie. La symphonie de la cathédrale qui est une exhaustion illimitée de l'espace dans la vibration de la lumière, est d'essence romantique, wagnérienne.

 

L'harmonie des cloîtres est classique; son principe est semblable à celui de la musique classique, fondée sur le sentiment de plénitude, causée dans l'âme par "l'éternel retour" d'une mélodie dont l'harmonieux contour a réveillé en elle la nostalgie du bonheur.

 

Par ce rythme cyclique le compositeur classique arrive à neutraliser l'effet poignant de la musique, à laquelle notre âme est si sensible, parce que, seul de tous les arts, son domaine est le temps et non l'espace.

 

A côté de la cathédrale gigantesque, projection démesurée dans l'espace d'une âme tourmentée par la nostalgie du divin, le cloître est l'image de la sérénité conquise par la foi. Souvent l'architecture d'Occident a associé ces deux éléments; à l'ombre de la cathédrale repose le cloître.

 

Prodigieuse richesse de cette civilisation médiévale qui, dans un seul monument, a réuni la plus lyrique expression du devenir à la plus poétique image de l'éternité.

 

Fermé sur l'espace et le monde par l'écran opaque de sa clôture, comme tout ce qu'a créé le Moyen Age, comme le vitrail, comme l'enluminure, la vraie figure du cloître est à l'intérieur.

 

Il ouvre toutes grandes ses arcades sur quelques pieds carrés d'une aire, où un jardin, ordonné autour d'une margelle, réunit tout ce qui chez l'homme, depuis les origines chrétiennes, résume l'image du paradis: clôture, verdure, lumière, fraîcheur de l'eau et de l'ombre: Hortus conclusus.

 

Jardin fermé sur l'espace comme sur le temps, dont la quadrature engendre le cercle, qui n'a ni commencement ni fin, image merveilleuse de l'infini circonscrit dans la limite, de l'universel dans l'un. Beauté inépuisable des cloîtres d'Occident!..

 

Définition parfaite des cloîtres romans, où le thème circulaire s'enrichit du plein-cintre; richesse luxueuse des clunisiens qui offrent à l'imagination, retranchée du monde, un univers de formes; abstraction sublime des cisterciens, qui, sans ambages, mettent l'âme de plain-pied avec la terrible exigence d'être elle-même dans l'intégrale nudité; lyrisme palestrinien des cloîtres gothiques; style fugué des arcatures du cloître du Mont Saint-Michel, dont l'aire est suspendue comme une aire d'aigle au-dessus de l'infini; odorant bouquet des cloîtres du midi pleins de la fragrance des garrigues brûlées; parfum d'eau des cloîtres moussus du nord, sis au creux des vallons sylvestres; cadence classique des cloîtres de Saint-Maur, dont les justes arcades doriques invitent à l'étude et au cours logique de la pensée; lyrisme éperdu des cloîtres franciscains; le Sacro Convento d'Assise, n'est-il pas une véritable symphonie de cloîtres?

 

Il y a celui qui, reconquis par le monde, est devenu une place, parvis plus que cloître, qui, tel l'atrium de la basilique primitive, s'offre comme une promesse et invite à la purification; puis vient le grand cloître, ouvrant sur une aire pavée de soleil et d'ombre, ses galeries superposées évoquent un amphithéâtre qui aurait été construit pour contempler le jeu de la lumière étincelant sur le diamant taillé à facettes du chevet de la basilique; au flanc du convento s'accroche ce belvédère à deux galeries, cloître imparfait, suspendu sur la vallée, et où les moines, au déclin du jour, conduisent leurs hôtes pour leur faire goûter cette douceur, qui, dans les soirs d'Ombrie, descend sur les humains altérés par les feux du jour; enfin voici le mystère du cloître des morts à la folle végétation, qui recèle en sa terre sacrée, non des mortels, mais des élus, dont chacun a fait naître un cyprès...

 

Cloîtres d'Occident parmi tant d'offrandes que vous m'apportiez, n'ai-je pas souvent préféré cette aire lumineuse, fraîche en son centre d'un cèdre ombreux, ceinte d'un simple anneau d'arcades, dont l'allègre rythme se déroule comme la ronde d'anges et d'élus qui se déploie sur un petit panneau dans la pénombre voisine de l'ospizio ...

 

 

Una ruota se fa in cielo

Dalli Santi in quel giardino

 

San Marco, divin cloître, où un frère, un homme de notre race, a vécu la promesse de félicité contenue dans la VIe béatitude:

 

Bienheureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.

Matines

Le merveilleux cloître de Monreale (Cathédrale Santa Maria Nuova, Montreal, Sicile) jette, au contraire, dans l’esprit une telle sensation de grâce qu’on y voudrait rester presque indéfiniment...

 

L’exquise proportion, l’incroyable sveltesse de toutes ces légères colonnes, allant deux par deux, côte à côte, toutes différentes, les unes vêtues de mosaïques, les autres nues; celles-ci couvertes de sculptures d’une finesse incomparable, celles-là ornées d’un simple dessin de pierre qui monte autour d’elles en s’enroulant comme grimpe une plante, étonnent le regard, puis le charment, l’enchantent, y engendrent cette joie artiste que les choses d’un goût absolu font entrer dans l’âme par les yeux.

 

Comment peut-on ne pas adorer les cloîtres, ces lieux tranquilles, fermés et frais, inventés, semble-t-il, pour faire naître la pensée qui coule des lèvres, profonde et claire, pendant qu’on va à pas lents sous les longues arcades mélancoliques?

 

Comme elles paraissent bien créées pour engendrer la songerie, ces allées de pierre, ces allées de menues colonnes enfermant un petit jardin qui repose l’œil sans l’égarer, sans l’entraîner, sans le distraire.

 

On ne peut regarder ce vrai chef-d’œuvre de beauté gracieuse sans songer aux vers de Victor Hugo sur l’artiste grec qui sut mettre

 

"Quelque chose de beau comme un sourire humain sur le profil des Propylées"

 

Ce divin promenoir est enclos en de hautes murailles très vieilles, à arcades ogivales; c’est là tout ce qui reste aujourd’hui du couvent.

Guy de Maupassant – Voyage en Sicile

 

 

 

  

  Vocabulaire

Silvacane

 

 

  

  Cloître

 

  Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc - 1858

 

Cloître n. m. Cloistre, clouastre. Cour entourée de murs et de galeries établies à côté des églises cathédrales, collégiales et monastiques.

 

Dès les premiers temps du christianisme, des cloîtres furent élevés dans le voisinage immédiat des églises. La forme des cloîtres en plan est généralement celle d'un carré. Les abbayes possédaient deux cloîtres: l'un près de l'entrée occidentale de l'église; l'autre à l'Orient, derrière l'abside.

 

Le premier donnait accès dans les réfectoires, les dortoirs, la salle capitulaire, la sacristie, le chauffoir et les prisons; c'était le cloître des religieux dans lequel tous pouvaient circuler. Le second était particulièrement réservé à l'abbé, aux dignitaires et aux copistes; plus retiré, plus petit que le premier, il était bâti dans le voisinage de la bibliothèque, de l'infirmerie et du cimetière.

 

Les cathédrales avaient toutes un cloître accolé à l'un des flancs de la nef, soit au nord, soit au sud; celui-ci était entouré par les habitations des chanoines qui vivaient sous une règle commune. Souvent les écoles étaient élevées dans le voisinage des cloîtres des abbayes et des cathédrales.

 

Dès le IXe siècle, les synodes s'étaient occupés de la clôture des chapitres des cathédrales. "Il est nécessaire, disent ces assemblées, que les évêques établissent des cloîtres à proximité des églises cathédrales, afin que les clercs vivent suivant la règle canonique, que les prêtres s'y astreignent, ne délaissent pas l'église et n'aillent point habiter ailleurs."

 

Il est dit aussi qu'un réfectoire et un dortoir doivent être bâtis dans l'enceinte de ces cloîtres.

 

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(*) Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 3.djvu/437

 

 

  Définition contemporaine

 

Galerie intérieure couverte et fermée en quadrilatère, dans un monastère ou un couvent, entourant une cour ou un jardin, donnant accès à tous les lieux communs importants: église, salle du chapitre, scriptorium, réfectoire, cellules, hostellerie, etc.

 

 

 

  

  Préau

 

 

  Le Petit Robert

 

Préau n. m. 1234; prael XIIe "petit pré"; de pré - Cour intérieure (d'un cloître, d'une prison, d'un hôpital). (1845) Partie couverte d'une cour d'école.

 

 

 

  

  Des premières enceintes au cloître médiéval

 

En Orient, le cloître des monastères est l'enceinte qui enveloppe l'area ou surface libre dont l'église est environnée de toute part, comme le temenos enveloppait le temple païen.

 

Mur d'enceinte à Kellia Egypte

Embryons de la vie monastique égyptienne qui connurent
leur apogée entre le IVe et le IXe siècle.

 

 

Dans l'enceinte de ce cloître les différentes constructions étaient regroupées autour d'une place au centre de laquelle s'élevait le catholicon (église principale).  Plus tard, on comprit la nécessité de faire communiquer ceux-ci par des galeries couvertes.

 

En Occident un autre principe a guidé dans la place donnée au cloître: 

 

  l'église latine était trop vaste pour être entièrement ceinte dans un préau;

  l'admission des femmes dans les églises monastiques lors des cérémonies.

 

A partir de ces deux considérations le cloître fut placé auprès de l'église, au centre des lieux séculiers, autorisant ainsi aux femmes l'accès de l'église.

 

Les maisons religieuses avaient un cloître, mais les plus importantes pouvaient en avoir jusqu'à quatre. A partir de deux, le plus petit est nommé le cloître du colloque parce que les religieux pouvaient y converser: In claustris etiam certis horis dabatur copia fratribus invicem confabulandi.

 

 

 

  

  Travaux de restauration

 

Formé de deux galeries, sans étage supérieur, le cloître présent un trapèze rectangle de 19 m sur 6 x 9, entourant le préau qui, en 1961, était divisé en deux par un mur de clôture marquant la limite d'une division successorale de la fin du XIXe siècle.

 

Son aire ne sera réunifiée qu'en 1967, avec l'acquisition en 1966 de l'hostellerie située au rez-de-chaussée du bâtiment claustral ouest. A cette date, les trois arcades du bâtiment claustral est étaient partiellement murées.

 

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Démolition du mur de division dans le cloître - 1967   Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Premiers travaux de consolidation du mur sud de la chapelle - 1969  Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Devoirs de vacances  Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Galerie est, piliers ceinturés - 1999

 

Depuis la chapelle du XIIIe siècle, deux portes, l'une romane, l'autre gothique vous permettent d'accéder au cloître. Le jardin et les galeries feront l'objet de fouilles archéologiques sous la conduite de Vincent Jacob, de 1994 à 1996.

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Premiers travaux de consolidation du mur sud de la chapelle - 1969

A la suite de ces investigations, le cloître sera restauré sous la conduite de Monsieur Didier Repellin, Architecte en Chef des Monuments Historiques, en deux campagnes:

 

  1996 : restauration des façades et la galerie ouest;

  1997 : restauration des sols et de la galerie est.

 

La faible surface de l'aire trapézoïdale du préau: environ 1,50 m de long pour une largeur de 6 à 8 m, traduit une adaptation à la topographie du terrain et son fort pendage vers le sud, après des phases de construction et de destruction de bâtiments périphériques.

 

Le préau (herbarium) permet d'accéder aux portes communiquant au nord avec la cage d'escalier desservant les cellules situées à l'étage, la cour du chevet (infos), à l'est avec la cuisine et le réfectoire (infos), au sud avec le chauffoir (infos), la salle capitulaire (infos), et à l'ouest, avec l'hostellerie.

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Galerie est du cloître restaurée - 1994

A ce jour, le cloître ne comporte que deux galeries opposées sur les petits côtés du trapèze, en emprise sous le carré claustral, l'une à l'est l'autre à l'ouest. Elles sont éclairées par cinq arcades de plein cintre, dont trois délimitent la galerie ouest.

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Galerie ouest du cloître avant travaux - 1993

Au cours des travaux de restauration effectués en 1984, des cintres ont été provisoirement positionnés sous les arcades de la galerie est dans le but de les étayer. Ces cintres au cuvelage de chevrons cloués sur les veaux, étaient composés chacun de deux épaisseurs de bois, l'entrait et les deux arbalétriers étant maintenus par trois rangs de moises boulonnées:

 

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Galerie est du cloître en travaux 1984   Principe d'un cintre d'étaiement avec cuvelage de chevrons  Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Galerie est du cloître en travaux 1984

 

Au XIIIe siècle, du fait du faible coût de ce mode de construction, il était encore fréquent que les galeries soient couvertes par une toiture en appentis portée par une charpente en bois, elle-même portée par un alignement de poteaux en bois.

Exemple d'une galerie avec une structure de bois

Sur la façade nord du bâtiment conventuel situé au Midi, on note la présence de quatre sommiers d'arcs doubleaux d'une galerie dont la construction n'a pas été menée à terme lors des travaux réalisés par les Bernardins de Sénanque (propriétaires de Saint-Hilaire entre 1858 et 1864.

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Façade nord du bâtiment conventuel du Midi avant travaux - 1993

Les piliers trapus, de forte section rectangulaire, dont la base repose sur le sol, apparentent ce cloître à l'impluvium romain dans la mesure où il est possible de passer des galeries dans le préau entre chaque pilier, alors que dans le cloître chrétien, un socle ou un bahut, limitent à quelques passages l'accès au préau.

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe
siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat
Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Ferrage des piliers de la
galerie est - 1972   Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Galerie est - 2013

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La voûte de la galerie est est en pierre établie en berceau brisé, formant des berceaux et divisée en quatre travées par des arcs-doubleaux composés d'un rang de claveaux, correspondant aux piliers des arcades.

 

La galerie ouest est couverte d'un plafond formé de solives posées en travers de la galerie.

 

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Carmes Province de Venise - 2013

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  Galerie du mandatum

Le lavement des pieds

 

Le lavement des pieds, appelé aussi podonipsie en grec de πούς / poús (pied) et νίψειν / nípsein (laver) ou pedilavium en latin de pes (pied) et lavare (laver), est un acte rituel accompli en mémoire du lavement des pieds des apôtres par Jésus-Christ la veille de sa Passion, avant de se mettre à table pour la dernière cène.

 

Ce rituel a lieu le jeudi saint depuis les temps de l'Eglise primitive et dont la tradition s'est perpétuée dans le christianisme.

 

La galerie du cloître où se déroulait cette cérémonie qui entretenait l'esprit de service charitable fut dénommée galerie du mandatum, premier mot du chant l'accompagnant: mandatum novum do vobis...

 

Au Moyen Age, les fontaines ou bassins furent déplacés sous le porche, et plus tard dans l'église, où ils furent remplacés par les bénitiers.

 

 

 

  

  Epitaphes lapidaires

 

  

  Obits

 

Obit n. m. 1238 "trépas" lat. obitus, de obire "mourrir", des obits (Le Petit Robert).

 

Obit est le nom consacré par l'usage pour désigner des armoiries funéraires ou des épitaphes.

 

Epitaphe n. f. epitafe XIIe; lat. epitaphium, gr. epitaphion, de epi "sur" et taphos "tombe". Inscription funéraire. Archéol. Tablette qui porte une inscription funéraire (Le Petit Robert).

 

Quatre obits ont été gravés sur le mur sud de l'église abbatiale donnant sur ce qui fut le cloître du monastère, à l'extérieur. Auparavant, l'espace occupé par le cloître était vraisemblablement le cimetière des moines, d'où la présence de ces obits (Barruol 1963, p. 415-416).

 

A notre connaissance aucune fouille n'a eu lieu pour retrouver les tombes des personnages dont on rappelle la mort. La hauteur inhabituellement basse de ces gravures sur le mur suggère que le sol d'origine du cloître était sans doute sensiblement plus bas qu'aujourd'hui.

 

Ces épitaphes, situées de part et d'autre de la porte romane d'accès au cloître, sont, pour trois d'entre elles, bien conservées et leur traduction a pu être déchiffrée. A noter que l'obit de Rostaing (Texte C), se trouve au musée Calvet d'Avignon, nous sommes donc en présence d’une copie.

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Cloître - Obit

 

 

  

  Texte A

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.FR.BERTRAND.AMPLA

G[UB]...NAT SACERDOS.BEN

IG[...]HIC RESQUIESCIT ANI

MA MEI GUBERNET CHRISTO

MUNDUM REGIB

OBI[I]T XIII...OC[TOBRIS]A.D. MCCLIIII

 

Traduction : Frère Bertrand prêtre bienveillant repose ici. Il décéda le 13 des calendes de décembre de l'an du Seigneur 1254. Le Christ qui régit le monde gouverne son âme.

 

 

 

  

  Texte B 

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 DOMINA BEATRIS UX

OR DOMINI E BERMUT

DUS HIC REQUIESC

IT ET ORATE PR

O ANIMA EIUS TU QUIS ES STA RESPICE

PLORA SUM QUOD ERIS

 

Traduction : Dame Béatrice épouse du seigneur Bermutdus repose ici et priez pour son âme. Toi qui es-tu? Passant. Arrêtes-toi. Regarde, pleure. Je suis ce que tu seras.

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  Texte C

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Traduction : Rostaing Hugues prêtre mourut le jour de la circoncision du Seigneur. L'an du Seigneur le premier jour de janvier.

 

 

 

  

  Texte D

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† ANO MCCLXXI

 

A l'attention des visiteurs pour qui la conversion des différentes dates en chiffres romains serait un lointain souvenir: infos

 

 

 

  

  Occupation funéraire du préau

 

Dans le préau, plusieurs sépultures anonymes ont été mises à jour, elles se caractérisent par l'absence de pierre tombale, d'épitaphe et de mobilier funéraire déposé près du défunt.

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Fouilles archéologiques du cloître - 1996

Ces inconnus, pourtant n'en sont pas tout à fait, leur présence même dans l'enceinte du couvent induit leur identité religieuse ou, pour quelques-uns, leur lien avec la communauté monastique. C'était une coutume d'inhumer dans les galeries des cloîtres ceux qui confiaient leur dépouille funèbre à la prière des religieux.

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Fouilles archéologiques du cloître - 1996

Les ossements retrouvés lors des travaux entre 1961 et 1996 ont été inhumés dans un caveau creusé en 1996 dans l'emprise de la chapelle (infos).

 

Cette fouille n'a révélée aucune niche dans les murs (enfeu).

 

Ordinairement les frères étaient inhumés dans la cour du chevet (infos) qui n'a à ce jour fait l'objet d'aucune fouille.

 

 

 

  

  Expositions

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Pascale Rivray-Coupard - 2009   Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Jacques Salles  Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Jacques Salles  Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Jean-Pierre Michel - 2009  Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Jean-Pierre Michel - 2009  Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Laurent Xavier Cabrol - 2009  Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Laurent Xavier Cabrol - 2009  Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Frans van Veen  Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Frans van Veen    Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Pierre Quertinmont    Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Pierre Quertinmont    Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Laurent Cabrol    Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Laurent Cabrol  Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Piros 

 

 

  

  Cloîtres remarquables

 

  

  Allemagne

 

  Eltville, abbaye cistercienne d'Eberbach Flickr - ici -

  Maulbroon, monastère de Maulbroon - UNESCO Flickr - ici -

 

 

 

  

  Angleterre

 

  Canterbury, Cathédrale Flickr - ici -

  Ripon, Fountains Abbey - UNESCO Flickr - ici -

 

 

 

  

  Espagne

 

  Arlanza, San Pedro de Arlanza Flickr - ici -

  Barcelone, monasterio de Santa Maria de Pedralbes Flickr - ici -

  Burgos, monastère royal de las Huelgas Flickr - ici -

  Cuenca, couvent de San Pablo (infos).

  Fuentidueña, Iglesia de San Miguel Flickr - ici -

  Las Avellanas, monasterio de Santa María de Bellpuig Flickr - ici -

  Léon, monastère de San Marcos Flickr - ici -

  Monistrol de Montserrat, abbaye de Montserrat Flickr - ici -

  Vallbona de las Monjas, monasterio de Vallbona de las Monjas Flickr - ici -

  Saint-Jacques de Compostelle, collège de Santiago Alfeo Flickr - ici -

  Saint-Jacques de Compostelle, Parador (infos).

  Sant Cugat del Vallès, monastère Saint-Cucufa Flickr - ici -

  Santo Domingo de Silos, monastère Santo Domingo de Silos Flickr - ici -

  Sástago, monastère de Rueda Flickr - ici -

  Soria, monastère de San Juan de Duero Flickr - ici -

 

 

 

  

  Fédération de Russie

 

  Moscou, couvent de Novodievitchi Flickr - ici -

 

 

 

  

  France

 

  Aix-en-Provence, cathédrale Saint-Sauveur Flickr - ici -

  Arles, abbaye Saint-Pierre de Montmajour Flickr - ici -

  Arles, Saint-Trophime Flickr - ici -

  Bonnefont-en-Comminges, musée The Cloisters, New York (photo).

  Bordeaux, cathédrale Saint-André, démoli à la fin du XIXe (infos).

  Carennac, église Saint Pierre et son Cloître Flickr - ici -

  Charlieu, abbaye bénédictine (infos).

  Elne, cathédrale Sainte-Eulalie-et-Sainte-Julie d'Elne Flickr - ici -

  Froville, prieuré de Froville-la-romane (infos).

  Gordes, abbaye Notre-dame de Sénanque Flickr - ici -

  La Roque-d'Anthéron, abbaye Silvacane Flickr - ici -

  Lavaudieu, prieuré bénédictin (infos).

  Le Mont-Saint-Michel, abbaye du Mont-Saint-Michel Flickr - ici -

  Mant, abbaye de Pontau, conservé au Musée d'art de Toledo dans l'Ohio.

  Moissac, abbaye Saint-Pierre de Moissac Flickr - ici -

  Mortagne-au-Perche, couvent de Clarisses urbanistes (infos).

  Montbard, abbaye de Fontenay - UNESCO Flickr - ici -

  Paris, cloître et église des Billettes Flickr - ici -

  Puy-en-Velay, cloître de la cathédrale - Unesco Flickr - ici -

  Saint-Gaudens, collégiale Saint-Pierre et Saint-Gaudens Flickr - ici -

  Saint-Guilhem-le-Désert, abbaye Saint-Guilhem-le-Désert Flickr - ici -

  Saint-Papoul, abbaye de Saint-Papoul Flickr - ici -

  Saint-Rémy de Provence, Cloître Saint-Paul de Mausole Flickr - ici -

  Saint-Sever-de-Rustan, abbaye Saint-Sever-de-Rustan Flickr - ici -

  Saverne, cloître des Récollets Flickr - ici -

  Strasbourg, Saint-Pierre-le-Jeune Flickr - ici -

  Tarbes, Jardin Massey Flickr - ici -

  Thoronet, abbaye du Thoronet Flickr - ici -

  Toulouse, couvent des Jacobins Flickr - ici -

  Trie-en-Bigorre, couvent carmélite, musée The Cloisters, New York.

 

 

 

  

  Italie

 

  Florence, Chiostro Verde Flickr - ici -

  Lucca, église Saint Micheletto (infos).

  Palerme, abbaye-cathédrale de Monreale Flickr - ici -

  Rome, chiostro del Bramante Flickr - ici -

  Rome, monastero lateranense Flickr - ici -

  Assise, basilique Saint-François Flickr - ici -

 

 

 

  

  Portugal

 

  Porto, Cathédrale Flickr - ici -

 

 

 

  

  Musée

 

  

  The Cloisters - Metropolitan Museum of Art

 

The Cloisters Museum and Gardens - Fort Tryon Park, New York

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Aux Cloisters est exposée une passionnante collection d'art du Moyen Age à la Renaissance. Parmi les pièces les plus célèbres figure la Tapisserie de la Licorne.

 

Joyau de Fort Tyron Park, dont il occupe la partie septentrionale, sur une falaise dominant l'Hudson, dans un cadre bucolique et retiré de l'animation citadine, le Musée des Cloîtres, musée d'art sacré, est riche d'une collection d'art et d'architecture d'époque médiévale.

 

Cette collection (*) fut assemblée en Europe, au début du XXe siècle, par George Gray Barnard (1863-1938), sculpteur américain formé à l’Art Institute de Chicago et aux Beaux-Arts parisiens, passionné d'art européen du Moyen-âge, alors établi près de Fontainebleau.

 

(*) Outre les cloîtres (Saint-Michel de Cuxa (photo), Trie-en-Bigorre (photo), Bonnefont-en-Comminges (photo), Saint-Guilhem-le-Désert (photo), pour la plupart déjà dépecés et utilisés comme ornements dans des jardins particuliers), il acquiert l’abside de l’église Saint-Martin de Fuentiduena, des portails monumentaux comme celui de San-Leonardo de Massa-Carrara ou de Moutiers-Saint-Jean, une des chapelles de Notre-Dame-du-Bourg de Langon ou encore la salle capitulaire de l’ancienne abbaye cistercienne de Notre-Dame-de-Pontaut.

 

Les éléments architecturaux furent méticuleusement numérotés et répertoriés, puis, emballés avec le plus grand soin, ils traversèrent l'Atlantique en bateau pour trouver une nouvelle vie dans l'île de Manhattan pour être dans un premier temps entreposés dans un hangar de Fort Washington Avenue.

 

En 1925, la collection fut achetée par le Metropolitan Museum of Art, grâce à des fonds légués par John D. Rockefeller, qui fit en outre don d'un certain nombre des pièces puisées dans sa propre collection.

 

Les Cloîtres de George Gray furent ainsi aménagés dans les actuels bâtiments de Fort Tyron Park, construction moderne et entourées de jardins, dont les plans sont de l'architecte originaire de Boston, Charles Collens.

 

Très largement enrichie, la collection fut ouverte au public à partir de 1938.

 

On y découvre, reconstitués, un ensemble de cinq cloîtres issus de monastères français, parmi lesquels Saint-Guilhem-le-Désert dans l'Hérault, des éléments de l'Abbaye de Saint Michel de Cuxa, dans les Pyrénées-Orientales, ou l'église espagnole de San Martin de Fuentedueña, du XIIe siècle...

 

A l'intérieur de chaque cloître les jardins ont pour particularité de présenter les espèces végétales anciennes, cultivées dans les monastères du Moyen Age.

 

Les salles d'exposition recèlent des trésors de l'art Roman et Gothique: les célèbres tapisseries de la Licorne, des vitraux, des ouvrages enluminés et autres trésors médiévaux.

 

Bien que regroupant des éléments de styles et d'époques différents, l'ensemble donne tout de même une impression d'unité, de monastère refermé sur lui-même. De part et d'autre d'une tour centrale sont disposés des éléments de cloîtres, de chapelles, des colonnes, des maisons, des fontaines...

 

A ne pas manquer:

 

  Saint-Michel de Cuxa

 

Reconstitution authentique du cloître de l'ancienne abbaye des Bénédictins Saint-Michel-de-Cuxa, fondée au IXe Siècle en Roussillon. Les parties manquantes furent complétées par des copies en marbre rose des Pyrénées.

 

 

  Saint-Guilhem-le-Désert

 

Reconstitution du cloître avec les colonnes et les chapiteaux authentiques de style roman du début du XIIIe siècle, provenant de l'abbaye bénédictine fondée en 804.

 

 

  Chapelle Fuentidueña et son abside du XIIe siècle

 

Reconstitution authentique avec les matériaux provenant de l'église San Martin de Fuentidueña près de Ségovie.

 

 

  Salle du Gothique primitif

 

Salle où sont présentées différentes statues, dont une Madone du XIIIe siècle originaire de la cathédrale de Strasbourg.

 

 

  Salle du Gothique tardif

 

Salle ayant l'aspect d'un réfectoire, éclairé de quatre fenêtres du couvent des Dominicains de Sens.

 

 

  Salle Boppard

 

Salle dédiée à la présentation de six vitraux de la fin du XVe siècle, provenant de l'église allemande de Boppard, sur le Rhin.

 

 

  Salle des Neuf Héros

 

Salle où sont exposées de précieuses tapisseries du XIVe siècle.

 

 

  Galerie des Gobelins à la Licorne

 

Galerie où sont exposées des tapisseries des XVe et XVIe siècles, provenant du château de Verteuil en Charente.

 

 

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*      *

 

 

La collection du musée des Cloîtres comprend environ 5.000 œuvres d'art en provenance d'Europe, datant de l'époque médiévale (IXe au XVe siècle).

 

Voir les chefs-d'œuvre (en anglais - ici) de la collection ou en savoir plus sur le Département Conservation (en anglais) qui gère la collection des Cloîtres.

 

The Cloisters Museum and Gardens

Fort Tryon Park

New York, New York 10040

 

 ► Site - ici -

 

  Diaporama Flickr - ici -

 

 

 

  

  Livres

 

  

  The Cloisters : Medieval Art and Architecture (2005)

 

The Cloisters, a branch of The Metropolitan Museum of Art, is home to an extraordinary collection of art and architecture from medieval Europe. Praised after it opened in 1938 as "the crowning achievement of American museology," The Cloisters remains a triumph of design innovation.

 

Incorporated into the very fabric of the building are portions of five medieval French cloisters and many other monuments arranged in an environment that thoughtfully evokes the grand religious spaces and domestic interiors of the Middle Ages.

 

Many of the galleries at The Cloisters reflect the original functions of the architectural fragments they include, such as the Fuentidueño apse, a massive half-dome transported block by block from a church in northern Spain.

 

Others provide a harmonious setting for the works of art on display, which to date number more than five thousand objects from the Romanesque and Gothic periods. Three of the reconstructed cloisters also enclose beautiful gardens planted with species known from medieval herbals, tapestries, and other historical sources.

 

Of the thousands of visitors who make pilgrimages to The Cloisters each year, many come not only to experience its incomparable artistic treasures but also to enjoy its seasonal flowerings and its majestic setting in Manhattan's Fort Tryon Park, with breathtaking views of the Hudson River and the Palisades.

 

More than 125 highlights of The Cloisters are presented here, beginning with some of the earliest pieces in the collection, from about A.D. 800, and finishing with later works that foretell the arrival of the Renaissance in western Europe.

 

By surveying these elaborate tapestries, delicate carvings, and other objects in roughly the historical sequence in which they were created, we glimpse the evolving styles and artistic traditions of the Middle Ages and gain a more meaningful understanding of the contexts in which many of them appeared.

 

Among the masterpieces on display at The Cloisters are the famed Unicorn Tapestries, the richly carved twelfth-century ivory cross associated with the abbey of Bury St. Edmunds, known as the "Cloisters Cross," the exquisite triptych by the Netherlandish painter Robert Campin, and many fine examples of manuscript illumination, enameling, metalwork, and stained glass.

 

Complete with digital color photography, map, floor plan, and glossary, The Cloisters: Medieval Art and Architecture is a contemporary guide that will reward students and enthusiasts of the Middle Ages as well as visitors seeing the Museum for the first time.

The Cloisters: Medieval Art and Architecture - Peter Barnet and Nancy Wu - Metropolitan Museum of Art - 2005

The Cloisters : Medieval Art and Architecture

Auteurs : Peter Barnet and Nancy Wu

Editeur : Metropolitan Museum of Art

Date de parution : 2005

ISBN : 978-0300111422

Format : 9.6 x 7.7 x 0.9 inches, 208 pages, 175 photos couleur

Prix : épuisé (2014)

 

 

 

  

  The Cloisters : Medieval Art and Architecture (2012)

 

Home to an extraordinary collection of treasured masterworks, including the famed Unicorn Tapestries, The Cloisters is devoted to the art and architecture of medieval Europe.

 

This splendid guide, published to celebrate The Cloisters' seventy-fifth anniversary, richly illustrates and describes the most important highlights of its collection, from paintings, illuminated manuscripts, and exquisitely carved sculptures to monumental architecture evocative of the grand religious spaces and domestic interiors of the Middle Ages.

 

The Cloisters remains a testament to design innovation—a New York City landmark with sweeping views of the Hudson River—featuring original elements of Romanesque and Gothic architecture dating from the twelfth through the fifteenth century.

 

These meditative spaces, including three beautiful gardens cultivated with species known from tapestries, medieval herbals, and other historic sources, combine artistic masterpieces with fragrant plantings and open vistas, offering visitors an oasis of serenity and inspiration—an experience that this book encapsulates and enhances.

The Cloisters: Medieval Art and Architecture - Peter Barnet and and Nancy Wu - Metropolitan Museum of Art - 2012

The Cloisters : Medieval Art and Architecture

Auteurs : Peter Barnet and Nancy Wu

Editeur : Metropolitan Museum of Art

Date de parution : 2012

ISBN : 9780300187205

Format : 6 3/4 x 9 3/4 inches, 212 pages, 200 photos couleur

Prix : $24.95 (2015)

Aperçu : ici

 

 

 

  

  Cloisters and The Abbaye

  George Grey Barnard - 1979

 

The Metropolitan Museum of Art Bulletin, v. 37, no. 1 (Summer, 1979).

Cloisters and The Abbaye - George Grey Barnard - 1979

Cloisters and The Abbaye

Auteur : George Grey Barnard

Editeur : Metropolitan Museum of Art

Date de parution : 2012

ISBN : 978-0300192711

Format : 0.2 x 8.2 x 11.2 inches, 87 pages

Prix : $60 (2015)

Aperçu : ici

 

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  Medieval monuments at the Cloisters

  as they were and as they are

  James Rorimer - 1972

Medieval monuments at the Cloisters as they were and as they are - James Rorimer - 1972  

 ► Téléchargez le document - ici -

 

 

 

  

  Le cloître de Moissac

 

"Plus beau cloître du monde", le cloître de Moissac est célèbre pour être le plus ancien cloître historié. Achevé en 1100, il compte parmi les rares à avoir été conservés dans leur intégralité.

 

Pour la première fois, ses soixante-seize chapiteaux et ses grands reliefs en marbre sont intégralement reproduits, sur toutes leurs faces, par quelque quatre cents photographies en couleur. Citant les sources, explicitant les scènes, analysant le style, les auteurs s’attachent à en déchiffrer le sens, révélant ainsi un ensemble d’images sans précédent, d’une étonnante richesse iconographique.

 

C'est à une véritable redécouverte de la sculpture de Moissac que cet ouvrage nous invite, nous permettant d'en percevoir la très grande beauté.

 

Un livre au travers duquel l’amateur d’art roman saisira le dessein des sculpteurs, attentifs à traduire dans la pierre la pensée d’ un homme hors du commun, l’abbé Ansquitil, commanditaire du cloître, dont l’œuvre a contribué à l’éclosion de la grande sculpture monumentale romane.

 

 

Avant-propos

 

Avec L’abbaye et les cloîtres de Moissac, paru en 1897, Ernest Rupin donnait une description de toutes les sculptures du cloître de Moissac, pour la première fois systématiquement accompagnée de dessins ou de photographies.

 

Un siècle plus tard, les progrès de l’édition comme ceux de notre connaissance de l’art roman pouvaient rendre possible une sorte de "nouveau Rupin".

 

Le projet rencontra l’enthousiasme de Guy-Marie Renié, le directeur des éditions Sud-Ouest et le photographe, sans qui ce livre n’aurait pu voir le jour et sans lequel il n’aurait pas été ce qu’il est: on en jugera en découvrant ou redécouvrant la sculpture du cloître à travers les quelque quatre cents photographies en couleur qui l’illustrent.

 

Sa réalisation fut un excellent prétexte à d’innombrables visites au "plus beau cloître du monde", selon l’expression heureuse de Pierre Sirgant. Le plaisir en a été accru par le soutien amical et constant que nous a notamment prodigué Chantal Fraïsse, conservateur du Musée de Moissac et du Centre d’art roman Marcel-Durliat, et l’accueil toujours chaleureux de l’Office du Tourisme qui gère l’entrée du cloître et que nous ne saurions trop remercier.

 

Deux principes nous ont guidés: réaliser un guide de visite accessible à tous, et travailler "à pied d’œuvre", c’est-à-dire observer et décrire toutes les sculptures sur place.

 

Pour chacun des chapiteaux et des piliers, une présentation simple a été adoptée: les photographies de chacune des faces, repérées par leur orientation, sont placées en regard d’un commentaire rassemblant à la fois le texte (biblique ou autre) à l’origine de l’iconographie, la description du chapiteau et une brève analyse iconographique et stylistique.

 

Il nous arrive de citer la Légende dorée de Jacques de Voragine, dont la composition est largement postérieure à la réalisation du cloître: il s’agit cependant d’une compilation de textes bien antérieurs et elle a l’avantage d’être aujourd’hui aisément consultable.

 

Les photographies ont été réalisées de nuit, en lumière artificielle, afin que les différentes faces bénéficient de la même lumière.

 

Ce parti-pris n’efface pas, et c’est tant mieux, les différences de teinte de la pierre, dues à des provenances diverses des matériaux et des expositions aux intempéries qui varient en fonction de la position dans le cloître.

 

Toutes les inscriptions ont été soigneusement retranscrites. Afin d’en faciliter la lecture, on a distingué les lettres abrégées, placées entre parenthèses ( ), des lettres manquantes dont la restitution est mise entre crochets [ ].

 

Enfin, il a paru nécessaire de modifier la numérotation adoptée par Ernest Rupin, qui avait l’inconvénient de confondre chapiteaux et piliers.

 

Nous avons naturellement tenu compte du nouvel accès au cloître, qui se fait désormais par l'extrémité nord de la galerie occidentale: le visiteur découvre devant lui le chapiteau n° 1 et se dirige par la galerie ouest vers la masse imposante de l'église, en passant devant l'inscription commémorative de l'œuvre du cloître.

 

Les chapiteaux sont ainsi numérotés de 1 à 76 et les piliers de I à VIII, leurs faces étant distinguées par leur orientation: ouest, sud, est et nord. On se rendra compte au cours de la visite que cette numérotation nécessairement arbitraire correspond finalement à un sens de lecture possible, peut-être voulu par le commanditaire du XIe siècle.

Le cloître de Moissac - Quitterie Cazes, Maurice Scellès - Editions Sud-Ouest - 2001

Le cloître de Moissac

Auteurs : Quitterie Cazes, Maurice Scellès

Photographies : Guy-Marie Renié

Editeur : Editions Sud-Ouest

Date de parution : 2001

ISBN : 2-87901-452-2

Format : 26 cm c 29,5 cm, 240 pages, 400 illustrations

Prix : 45 € (2015)

Persee : - ici -

 

 

 

 

 

  

  Le cloître de Saint-Guilhem-le-Désert

 

Héros épique du cycle des chansons de geste de Guillaume d’Orange, Guilhem, cousin germain de Charlemagne, fonda le monastère de Gellone en 804. Aujourd’hui connue dans le monde entier, l’abbaye romane de Saint-Guilhem-le-Désert est un exemple majeur de reconnaissance et conservation d’un patrimoine religieux, depuis les premiers classements Monuments historiques des fragments du cloître en 1911 jusqu’au classement de l’abbaye au Patrimoine mondial de l'Humanité en 1998.

Le cloître de Saint-Guilhem-le-Désert - Hélène Palouzié et Géraldine Mallet - Actes Sud - 2009

Le cloître de Saint-Guilhem-le-Désert

Auteurs : Hélène Palouzié et Géraldine Mallet

Editeur : Actes Sud

Date de parution : 2009

ISBN : 978-2-7427-8590-2

Format : 13,0 cm x 24,0 cm, 144 pages

Prix : 20,30 € (2015)

 

 

 

  

  Cloîtres

 

Si l’Eglise est l’âme d’une abbaye, le cloître en est le cœur. Il cerne de ses quatre galeries le préau de forme carrée ou rectangulaire, souvent planté de fleurs ou d’arbustes, et appuyé sur l’abbatiale, distribue les différentes salles des bâtiments conventuels.

 

Des milliers d’abbayes ont été érigés sur ce plan immuable, qui place le cloître au centre de toutes les activités. Parler du cloître, c’est donc évoquer les différentes heures du jour, le rythme des moines entre prière et travail, la symbolique de l’espace au sein de cet univers de silence et de contemplation.

 

Véritable introduction à l’histoire des ordres religieux, cet ouvrage nous laisse ainsi entrevoir la vie monacale autour de ce lieu tour à tour simple couloir de circulation et espace de méditation.

 

Il nous propose surtout une véritable leçon d’architecture et de sculpture: entre le IXe et le XVe siècle, sept cents ans d’art croisent l’ensemble de ces cloîtres, depuis l’époque préromane en passant par l’âge d’Or de l’art roman (Sénanque, Santo Domingo Silos,…) jusqu’à l’exubérance flamboyante du dernier gothique, des styles mudéjar ou manuélin (Villefranche-du-Rouergue, Batalha,…) et ce dans toute l’Europe occidentale chrétienne.

 

Un reportage photographique inédit, présenté à travers un portfolio thématique, nous révèle la richesse, la diversité et la beauté de ces lieux fascinants, monuments parmi les plus extraordinaires du monde.

 

Daniel Faure est l’auteur de nombreux ouvrages photographiques sur le paysage et le patrimoine français, plus particulièrement des régions méridionales.

 

Véronique Rouchon Mouilleron, agrégée de l’Université, ancienne élève de l’école normale supérieure, docteur en Histoire de l’Art médiéval, enseigne à l’Institut d’art et d’archéologie de Paris Sorbonne.

Cloîtres - Véronique Rouchon Mouilleron et Daniel Faure - Flammarion - 2000

Cloîtres

Auteur : Véronique Rouchon Mouilleron

Photographies : Daniel Faure

Editeur : Flammarion

Date de parution : 2000

ISBN : 2-08-012522-2

Format : 24,0 cm x 31,5 cm, 192 pages

Prix : 20,30 € (2015)

 

 

 

  

  A walk through the Cloisters

 

The Middle Ages—the long moment of Christian history from the time of Constantine (311-337) to the beginnings of the Renaissance—lives for us most vividly in its monuments of architecture and art.

 

The unique collection of The Cloisters offers a sense of medieval culture that is at once intimate and remote, from delicate illuminated miniatures in prayer books and precious metalwork to monumental works of architecture and sculpture.

 

Through the works of art from many different parts of Europe, The Cloisters collection shows the variety and development of the two principal styles of the late Middle Ages: the Romanesque and the Gothic.

 

The Romanesque style flourished in the eleventh and twelfth centuries. Its primary characteristics in architecture arc the round arch and walls built thick to support barrel vaults, reminiscent of the structures of ancient Rome.

 

The period is also noted for the reappearance of monumental figure sculpture and for the achievement of a unity of sculpture with architecture. Strong, at times severe, the Romanesque style is distinguished by its monumentality and abstraction.

 

It is bold and summary in the delineation of overall form, intricate and energetic in details. Spreading throughout the Continent, it reached its zenith around the middle of the twelfth century.

A walk through the Cloisters - Bonnie Young, Malcolm Varon - Metropolitan Museum of Art Publications 1979

A walk through the Cloisters

Auteur : Bonnie Young

Photographies : Malcolm Varon

Editeur : Metropolitan Museum of Art Publications

Date de parution : 1979

OCLC : 893698104

Format : 139 pages

Prix : épuisé (2015)

Document en ligne : - ici -

 

 

 

  

  Publication

 

  

  Le cloître de Saint-Guilhem-Le-Désert et son élévation, 

  du XIe au XIVe siècle

 

 ► Persee - ici -

 

 

Armoiries du Comtat Venaissin Coat of arms of the Carmelite order

 

 

Tourisme en Vaucluse Provence - ADDRT 84 Vaucluse en Provence - ADDRT 84