Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Chapelle du XIIIe

 

 

  Abbaye Saint-Hilaire

  Chapelle du XIIIe siècle

  Chapelle annexe du XIVe siècle

  Sacristie du XIIe siècle

 

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Page de titre de la 1re édition du Dictionnaire raisonné de l'Architecture française du XI au XVIe siècle par Viollet-le-Duc - 1854

 

Si l'on fixe autour de l'an mille l'entrée en action des forces novatrices ayant présidé à la naissance du style roman1, c'est sous l'impulsion d'influences méditerranéennes que se développera une architecture romane méridionale, qui en suivant le sillon Rhône-Saône, progressera vers le nord.

 

1 Le terme d’art roman aurait été employé pour la première fois, en 1818, par l’archéologue normand Charles Duhérissier de Gerville. Cahiers de Fanjeaux: La Naissance et l'essor du gothique méridional au XIIIe siècle, Éditeur: Privat (1995 - ici).

 

En pays provençal, sur le territoire du diocèse de Cavaillon érigé au IVe siècle, le caractère rude et simple de l'édifice de Saint-Hilaire s'explique d'une part par les besoins liturgiques d'une modeste communauté appartenant à un ordre mendiant, et d'autre part, par les forces de la tradition qui demeurent encore suffisamment puissantes pour imposer au milieu du XIIIe siècle, cette construction réalisée dans un style roman de transition.

 

En effet, si l’art roman poursuit encore sa voie dans les régions méditerranéennes et dans l’Empire, cette route est désormais sans but précis, car il a perdu ses véritables raisons d’être à travers une série d’expériences rigoureusement ordonnées à l'aube du XIIe siècle, par un rationalisme de la scolastique.

 

Cette scolastique qui en cherchant à appréhender les mystères divins avec les seules ressources de l’intelligence, va constituer le système de pensée dans lequel se formera le style gothique, à partir:

 

   du transfert de techniques de constructions en Occident par les
     Sarrasins, les pèlerins de Terre sainte et les Croisés;

   de la transformation de l'abbaye de Saint-Denis conduite par l'abbé Suger
     de 1122 à 1151, en opposition à l'ascétisme de Bernard de Clairvaux
     (1090†1153).

 

À signaler que l'arc en ogive était déjà utilisé en Orient: Asie Mineure, Arabie, Perse, en 1039, pour l'édification de l'église du Saint Sépulcre à Jérusalem, et que son usage sera répandu dans le Bassin méditerranéen par les Sarrasins.

 

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Johanna allait encore une fois le contredire car il touchait à un point très sensible: son inconditionnel amour pour le roman pur, le plein cintre.

 

- Navrée, Patrick, mais je ne partage pas ton opinion sur la symbolique. D’accord pour le progrès technique dû à l’arc brisé, mais pour ce qui est du reste, je crois au contraire que l'arc en tiers-point consacre le déclin du roman et de la conception romane du monde, non son idéal.

 

Je m’explique: par sa forme, le plein cintre, courbure parfaite à l’image de la voûte du ciel, qui laisse entrer peu de lumière de l’extérieur, oblige l'homme à descendre en lui-même, à se montrer humble, à se replier sur lui comme l’église romane est repliée sur elle-même, pour sonder ses tréfonds et s’élever ensuite au-dessus du monde terrestre imparfait par nature, vers le royaume céleste qui est le seul but de la vie sur terre.

 

En rompant le plein cintre en son centre, l’arc brisé fend en deux la voûte du ciel et élève l’arc dans l’espace, au-dessus de l’arc roman pur, en laissant entrer la lumière: c’est une rupture philosophique majeure, l’avènement de la dualité.

 

Les arcs du ciel sont brisés et le monde profane, terrestre, temporel, pénètre l’église et l’homme: cela témoigne donc d’un changement radical de point de vue!

 

Un exemple historique: cette période est aussi celle du début du déclin de l’ordre monastique qui avait dirigé jusqu’alors le monde occidental: les bénédictins. Fin XIe, on n’observe plus la règle de saint Benoît à la lettre, les coutumes, la vie terrestre et temporelle prennent le pas sur le texte, et c’est ce qui provoque la scission, en 1098: le départ de certains moines de l’abbaye bénédictine de Molesmes, qui veulent revenir à la pureté de la Règle originelle, à la pauvreté, au travail manuel, et s’en vont fonder Cîteaux...

 

Extrait de La Promesse de l'ange - Auteurs: Frédéric Lenoir et Violette Cabesos, Éditeur: lgf, ldp en 2006.

 

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse   Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse  Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse 

 

 

  

  Chapelle du XIIIe siècle

 

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Chapelle du XIIIe

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La chapelle1, liturgiquement orientée de l'est à l'ouest, comporte une nef à trois travées, flanquée au nord de deux volumes: la sacristie (XIIe) et la chapelle annexe ajoutée au XVe siècle.

 

1 Chapelle, s. f. Dans Plusieurs endroits on appelle les prêtres, dit Guillaume Durand 341, chapelains (capellani), car de toute antiquité les rois de France, lorsqu'ils allaient en guerre, portaient avec eux la chape (capam) du bienheureux saint Martin, que l'on gardait sous une tente qui, de cette chape, fut appelée chapelle (a capa, capella).

 

Les clercs à la garde desquels était confiée cette chapelle reçurent le nom de chapelains (capellani a capella); et par une conséquence nécessaire, ce nom se répandit, dans certains pays, d'eux à tous les prêtres.

 

Il y en a même qui disent que de toute antiquité, dans les expéditions militaires, on faisait, dans le camp, de petites maisons de peaux de chèvre qu'on couvrait d'un toit, et dans lesquelles on célébrait la messe, et que de là a été tiré le nom de chapelle (a caprarum pellibus, capella).

 

 

 

  

  Nef

 

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Nef de la chapelle du XIIIe

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Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Chapelle du XIIIe s - Cul de lampe Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Chapelle du XIIIe - Plan
 

Dimensions intérieures actuelles : 14,75 m x 5,78 m

Dimensions intérieures au XIIIe siècle : 11,50 m x 5,78 m

 

Sur la façade occidentale, le corps de bâtiment construit au XIVe siècle (l'hôtellerie), s'ouvre par un arc diaphragme1 sur la dernière travée ajoutée au XVIIe siècle, et forme le vestibule.

 

1 Arc diaphragme, n. m. Arc transversal supportant un diaphragme, c’est-à-dire un pan de mur plein et dégagé divisant une voûte, un plafond...

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Arc diaphragme de la chapelle du XIIIe

 

 

  

  Abside

 

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Abside de la chapelle du XIIIe

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L'abside1 à chevet plat est une caractéristique des édifices obéissant à l'ordre cistercien, qui renonce aux courbes extérieures des chevets développées depuis les premiers édifices romans, au bénéfice d'un coût de construction moindre.

 

1 Abside, s. f. C'est la partie qui termine le chœur d'une église, soit par un hémicycle, soit par des pans coupés, soit par un mur plat.

 

Bien que le mot abside ne doive rigoureusement s'appliquer qu'à la tribune ou cul-de-four qui clôt la basilique antique, on l'emploie aujourd'hui pour désigner le chevet, l'extrémité du chœur, et même les chapelles circulaires ou polygonales des transepts ou du rond-point.

 

Ce chevet (du latin capitium, ouverture supérieure de la tunique pour passer la tête, mot dérivé de caput, "tête") est percé de trois lancettes, symbole de la Trinité:

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Abside de la chapelle du XIIIe vue de la cour du chevet

Toute la largeur du chevet a été partagée en cinq arcatures aveugles légèrement brisées, supportées par des pilastres en forme de bandes lombardes, reposant sur une plinthe au pied du mur.

 

 

 

  

  État du chevet en 1968 avant rénovation

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Chapelle du XIIIe - 1968 : restauration du chevet  

 

 

  

  Voûte clavée en berceau

 

La couverture de la nef est constituée par une voûte clavée1 en berceau brisé, soutenue par deux arcs2 doubleaux, les deux travées du côté du chœur sont en pierre de Soubeyran, d'une taille très soignée, tandis que la travée située devant le vestibule est formée de listeaux revêtus de plâtre.

 

1 La fin du Xe siècle est marquée par l'abandon de la voûte concrète ou "opus caementicium" à la mise en œuvre complexe, et son remplacement par la voûte appareillée - infos.

 

Le principe de la voûte appareillée se caractérise par l'assemblage de pierres clavées qui présente d’importants avantages par rapport à la voûte concrète: cette voûte est plus légère; elle ne nécessite qu’un matériau, la pierre, partout disponible, l'emploi du mortier y est considérablement réduit; et facteur déterminant, elle ne requiert que le travail de quelques spécialistes qui peuvent tailler les pierres (sommiers, claveaux) avant qu'elles ne soient installées sur l'édifice.

 

2 Arc, s. m. Du latin arcus (arc), dérivé du verbe arcere (contenir, repousser), nom que l'on donne à tout assemblage de pierre, de moellon, ou de brique, destiné à franchir un espace plus ou moins grand au moyen d'une courbe. Ce procédé de construction, adopté par les Romains, fut développé encore par les architectes du Moyen Âge.

 

 ► Voûte clavée - ici -

 

 ► Quelques précisions sur les arcs et les voûtes - ici -

 

 

On classe les arcs employés à cette époque en trois grandes catégories:

 

   les arcs en plein cintre, formés par un demi-cercle;

   les arcs surbaissés ou en anse de panier, formés par une demi-ellipse, le
     grand diamètre à la base;

   les arcs en ogive ou en tiers-point, formés de deux portions de cercle qui
     se croisent et donnent un angle curviligne plus ou moins aigu au
     sommet, suivant que les centres sont plus ou moins éloignés l'un de
     l'autre.

 

Les arcs plein cintre sont quelquefois surhaussés ou outrepassés, dits alors en fer à cheval, ou bombés lorsque le centre est au-dessous de la naissance.

 

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Types d'arcs

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 ► Lexique des arcs et voûtes - ici -

 

 ► Nouveau manuel Roret de la Coupe des Pierres - 1845 - ici -

 

 

Jusqu'à la fin du XIe siècle, l'arc plein cintre avec ses variétés est seul employé dans les constructions, sauf quelques rares exceptions. Quant aux arcs surbaissés que l'on trouve souvent dans les voûtes de l'époque romane, nombreux sont ceux qui relèvent d'un affaissement!

 

C'est pendant le XIIe siècle que l'arc inscrit dans un triangle équilatéral et formé de deux portions de cercle, dénommé arc en tiers-point, est successivement adopté dans les provinces de France et dans tout l'Occident.

Arc en tiers-point

Les arcs doubleaux sont supportés par des piliers; ceux de l'ouest descendent jusqu'au sol, tandis que les deux autres sont arrêtés au milieu de la paroi comme à Silvacane. Ils sont terminés par un cul-de-lampe1 avec motifs décoratifs.

 

1 Cul-de-lampe, s. m. Il faut avouer que le mot cul-de-lampe, tel qu'on l'applique depuis deux ou trois cents ans, n'est justifié par nulle bonne raison.

 

Le fond d'une lampe suspendue, terminé en pointe, a pu donner l'idée d'appeler culs-de-lampe certaines clefs pendantes des XVe et XVIe siècles; mais on ne s'est pas borné là: on a donné le nom de cul-de-lampe à tout support en encorbellement qui n'est pas un corbeau, c'est-à-dire qui ne présente pas deux faces parallèles perpendiculaires au mur.

 

 

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Chapelle du XIIIe - Cul de lampe Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Chapelle du XIIIe - Cul de lampe
 

Une corniche composée de deux tores d'égale dimension surmontés d'un bandeau de section carrée, court autour de la nef tout en formant les chapiteaux des pilastres1.

 

1 Pilastre n. m. Pilier engagé, colonne plate engagée dans un mur ou un support et formant une légère saillie.

 

 

e classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Chapelle du XIIIe - Corniche Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Chapelle du XIIIe - Corniche
 

 

La simplicité de la construction et le soin de l'appareillage caractérisent les parties du XIIIe siècle ainsi que leurs contreforts. Les autres parties sont en blocage irrégulier avec utilisation de quelques pierres de taille dans les jambages, les piédroits et les arceaux.

 

Les contreforts sont très visibles au midi dans le chevet du cloître, mais du côté nord, l'un d'eux a été englobé dans les murs de la sacristie du XIIe siècle, elle-même adossée contre la paroi de molasse.

 

En mai 1919, l'acte de donation-partage établi par Me Julien Guien pour le compte de Madame Lucie Michel, veuve de Monsieur Louis Grimaud, fait état d'un grenier à foin sur l'emprise de la moitié ouest de chapelle dont elle était propriétaire.

 

 

 

  

  Accès

 

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On pénètre dans l'édifice par trois portes, l'une ouverte sur l'extérieur, à l'ouest, en façade de l'avant nef (Hôtellerie), les deux autres sur le flanc sud de la nef, ouvertes vers le cloître (infos). Toutes trois réalisées avec une archivolte1 à un rang de claveaux2.

 

1 Archivolte de porte. n. f. Les archivoltes sont des arcs de décharge dont la décoration des moulures subit les mêmes transformations que celles des portails; le plein cintre persiste dans les archivoltes des portes; on le voit encore employé jusque vers la fin du XIIIe siècle pour les baies d'une dimension médiocre, alors que la courbe en tiers-point domine partout sans mélange.

 

2 Claveau, s. m. Nom que l'on donne aux pierres taillées en forme de coin qui composent un arc ou une plate-bande appareillée et qui se trouvent comprises entre le sommier et la clef. En règle générale, la coupe d'un claveau est toujours normale à la courbe de l'arc; en d'autres termes, la coupe du claveau doit être faite suivant la direction du rayon de l'arc.

 

Clef, s. f. Ce mot, appliqué aux ouvrages de maçonnerie, signifie le claveau qui ferme un arc, celui qui est posé sur la ligne verticale élevée du centre de cet arc. Il n'y a de clefs que pour les arcs plein cintre; les arcs en tiers-point, étant formés de deux segments de cercle, n'ont que des sommiers et des claveaux; la clef, dans ce cas, est remplacée par un joint.

 

La porte de la travée centrale vers le cloître possède un arc surbaissé côté intérieur et un arc plein cintre en façade (similaire à celui de la porte de la sacristie):

 

 

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Porte romane, arc surbaissé vu de l'intérieur Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Porte romane, arc plein cintre vu du cloître

 

Curieusement, la porte de la travée du chœur vers le cloître, d'allure imposante, possède un arc surbaissé côté intérieur et un arc brisé en façade:

 
Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Porte gothique, arc surbaissé vu de l'intérieur Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Porte gothique, arc brisé vu du cloître
 

 

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Chapelle du XIIIe, porte gothique

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  Ouvertures

 

Sur le mur de chevet plat, trois lancettes gothiques fortement ébrasées de type cistercien apportent une grande luminosité à l'intérieur du chœur.

 

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Lancettes chevet

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Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Lancettes chevet

Dans les murs latéraux du midi, deux fenêtres plus larges et profondément ébrasées ont été aménagées entre les deux piliers, mais sans symétrie. Celle de la travée centrale est de dimension moyenne, alors que celle de la travée du chœur, en tiers-point, est plus grande et plus haute, de façon à éclairer abondamment l'autel.

 

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Baies en façade sud de la chapelle du XIIIe

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Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Baie en façade sud de la chapelle du XIIIe

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Enfin, sur la façade ouest, un grand oculus ou rose1 est daté, comme la travée elle-même, du XVIIe siècle.

 

1 Rose n. f. Nom que l'on donne aux baies circulaires qui s'ouvrent sur les parois des églises du Moyen Âge. L'oculus de la primitive basilique chrétienne, percé dans le pignon élevé au-dessus de l'entrée, paraît être l'origine de la rose du Moyen Âge. Mais jusque vers la fin du XIIe siècle, la rose n'est qu'une ouverture d'un faible diamètre, dépourvue de châssis de pierre: c'est une baie circulaire.

 

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Rose du pignon ouest de la chapelle

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L'architecture romane française du Nord et du Midi n'emploie que rarement ce genre de fenêtre, qui n'a guère alors plus de 50 cm à 1 m de diamètre. Mais à dater de la seconde moitié du XIIe siècle, lorsque l'école laïque se développe, les roses apparaissent, et prennent des dimensions de plus en plus considérables, jusque vers le milieu du XIIIe siècle.

 

C'est alors dans l'Ile-de-France et les provinces voisines, telles que la Champagne et la Picardie, que les roses s'ouvrent sous les voûtes, dans toute la largeur des nefs. En Normandie et en Bourgogne, au contraire, les roses n'apparaissent que tard, c'est-à-dire vers la fin du XIIIe siècle.

 

 

 

  

  Vestibule

 

Ce vestibule du XIXe siècle ne s'élève qu'au tiers de la hauteur de la façade occidentale et devait être utilisé par les frères convers ou étrangers. Il communique avec la nef par un grand arc diaphragme surbaissé dont les moulures paraissent, comme la travée contiguë, être du XVIIe siècle.

 

Dimensions intérieures du vestibule: 2,82 m x 4,78 m de longueur.

 

 

 

  

  Toitures

 

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Toitures

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Les différents pans de couverture couverts en tuile canal ont été intégralement restaurés en 2004, y compris la charpente, tout en conservant les tuiles préexistantes.

 

Les couvertures à faible pente de la travée centrale du XIIIe siècle, de la chapelle annexe et de la sacristie sont constituées par des dalles en pierre calcaires, barlongues (bards), appareillées en chevauchement suivant la tradition de l'art roman provençal.

 

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Toitures de barlongues

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La toiture de la travée du chœur, initialement à double pente, a été modifiée en toiture monopente afin de rejeter les eaux pluviales vers le cloître. Couverte de tuiles canal, elle a été restaurée en 2004.

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Toiture de la travée du chœur

 

 

  

  Décorations peintes des murs

 

À l'origine, les murs étaient recouverts d'un enduit lisse de mortier de chaux et de sable, sur lequel on distingue encore des assises et des refends d'un faux appareil aux traits noirs (à noter la régularité du dessin des claveaux de la porte d'accès à la sacristie par opposition au calepinage de ces derniers).

 

Dans le chœur, on relève la présence à hauteur d'homme, d'une ligne horizontale, peinte de couleur ocre roux, qui devait délimiter une succession de motifs trilobés brisés placés au-dessus de l'espace réservé aux stalles*:

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Chapelle du XIIIe - Stalles, décoration murale

* Stalle, s. f. (chaire, fourme, forme). Stalles de chœurs ou de salles capitulaires, rangées de sièges qui, placés dans le chœur des églises ou dans les salles d'assemblées, sont destinés aux membres du clergé, aux religieux d'un monastère, à un chapitre, ou même à des laïques réunis en conseil.

 

Dans les plus anciennes églises occidentales, dans les cathédrales et les grandes abbayes, l'évêque, l'abbé, étaient assis au fond du chœur, derrière l'autel. Autour d'eux prenaient place, sur des bancs disposés en hémicycle, les membres du chapitre ou de la congrégation. La cathedra, le siège épiscopal, dominait les bancs de pierre, de marbre ou de bois qui garnissaient le fond de l'abside.

 

Cette disposition, encore conservée dans quelques-unes des églises d'Italie les plus anciennes, a complètement disparu en France, où l'on ne trouve plus trace, dans nos édifices religieux, de la cathedra et des sièges qui l'accompagnaient.

 

Depuis le XIIIe siècle, dans les cathédrales, les sièges du clergé ont été placés en avant du sanctuaire, des deux côtés de l'espace qu'on désigne aujourd'hui sous le nom de chœur, et qui occupe habituellement la partie de l'église comprise entre le transept et les marches du sanctuaire montant à l'autel.

 

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Chapelle du XIIIe - Motifs cosmatesques du chevet

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Enfin, dans les ébrasements de la lancette de droite et en retour de part et d'autre sur le mur du chevet, on peut encore observer les vestiges d'un décor cosmatesque, composé de pointes de diamant dont la surface des triangles équilatéraux (env. 20 cm de côté) est rythmée par l'opposition de trois couleurs: blanc, ocre rouge et violet foncé.

 

 

 

  

  Autel

 

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Père Cueff, oblat, le 15.08.2011

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Le 28 avril 2011, Maryse Labattu, sculptrice installée à Bonnieux, a procédé à l'intégration d'une pierre d'autel (sigillum) contenant une relique non identifiée, dans le sépulcre de la table de l'autel (mensa) en pierre.

 

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Autel - 2011  Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Autel, mensa - 2011  Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Autel, sépulcre - 2011  Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Autel, sigillum - 2011  

 

 

  

  Bancs

 

Le mobilier d'origine a été évacué lors du départ définitif des frères carmes pour Avignon*.

 

* En 1768, Saint-Hilaire ne comptait plus que cinq religieux alors qu'il y en avait huit en 1652.

 

La suppression de Saint-Hilaire sera rendue effective par les chapitres provinciaux de 1773 et 1776 et confirmée par un rescrit de la Sacrée Congrégation de février 1779, qui indique que tous les biens de Saint-Hilaire sont incorporés au couvent d'Avignon, dont le cloître réhabilité est devenu un lieu permanent du festival d'Avignon.

 

Il n'était pas d'usage, avant la fin du XVIe siècle, de placer dans les églises, des chaises ou bancs en menuiserie pour les fidèles. Les femmes riches qui se rendaient à l'église se faisaient suivre de valets qui portaient des pliants et coussins pour s'asseoir et se mettre à genoux. Le menu peuple, les hommes, se tenaient debout ou s'agenouillaient sur les dalles.

 

À Rome, dans presque toute l'Italie et une partie de l'Allemagne catholique, encore aujourd'hui, on ne voit aucun siège dans les églises. Mais quand, au XVIe siècle, des prêches se furent établis sur toute la surface de la France, les réformistes placèrent dans leurs temples des bancs séparés par des cloisons à hauteur d'appui destinés aux fidèles.

 

Le clergé catholique, craignant sans doute que la rigidité de la tradition ancienne ne contribuât encore à éloigner le peuple des églises, imita les réformistes et introduisit les bancs et les chaises.

 

L'effet intérieur des édifices sacrés perdit beaucoup de sa grandeur par suite de cette innovation; et pour qui a pu voir la foule agenouillée sur le pavé de Saint-Pierre de Rome ou de Saint-Jean-de-Latran, cet amas de chaises, ou ces bancs cellulaires de nos églises françaises, détruit complètement l'aspect religieux des réunions de fidèles.

 

Il n'y avait autrefois, dans nos églises, de bancs que le long des murs des bas-côtés ou des chapelles; ces bancs formaient comme un soubassement continu entre les piles engagées sous les arcatures décorant les appuis des fenêtres de ces bas-côtés ou chapelles.

 

 

 

  

  Tableaux

 

Classés en 1908, deux tableaux du XVIe siècle saisis à l'abbaye à la Révolution ont été transférés depuis dans l'église* Saint-Luc (XIVe siècle) à Ménerbes:

 

   Saint Jean l'Évangéliste écrivant l'Apocalypse (à gauche);

   Saint Hilaire, évêque d'Arles (401 † 449 - Fêté le 4 mai).

 

* Ancien prieuré appartenant au chapitre de Saint-Agricol d'Avignon.

 

Eglise Saint-Luc - Ménerbes - Saint Jean l'Evangéliste écrivant l'Apocalypse Eglise Saint-Luc - Ménerbes - Saint Hilaire, évêque d'Arles (401 † 449 - Fêté le 4 mai)

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  Chapelle annexe du XIVe siècle

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Chapelle du XIVe - Plan de la chapelle annexe  Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Chapelle du XIVe - Chapelle annexe

 

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  Sacristie, ancienne chapelle du XIIe siècle

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Plan de la sacristie du XIIe

 

Sacristie, s. f. Salle située près du chœur des églises, servant à la préparation des cérémonies du culte, permettant au clergé de revêtir les habits de chœur, de renfermer les ornements, les vases sacrés dans des armoires disposées à cet effet.

 

Autour des églises conventuelles s'élevaient les bâtiments de la communauté; sur l'un des flancs des églises cathédrales, les bâtiments épiscopaux; dans le voisinage des paroisses, la cure et quelquefois des hospices.

 

Ces annexes aux églises, permettaient d'établir à rez-de-chaussée, et de plain-pied avec le chœur, des salles plus ou moins nombreuses et vastes, qui étaient affectées au service religieux. Cela explique comment beaucoup de nos églises, dont les bâtiments annexes ont été démolis, sont dépourvues de sacristies anciennes.

 

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Sacristie, ancienne chapelle du XIIe

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Dans la travée du chœur, s'ouvre sur le flanc nord la sacristie. Ce volume inscrit entre l'église et la falaise de molasse est de plan rectangulaire, ne comporte qu'une travée voûtée d'un berceau en plein cintre. Dans son ouvrage "Les Chapelles de campagnes" paru en 1938, l'abbé Sautel considérait que cet édifice était du XIIe siècle, donc préexistant à l'arrivée des frères carmes....

 

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Chapelle du XIIIe - Accès à la sacristie   Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Chapelle du XIIIe - Accès à la sacristie

 

Trois des murs sont percés de niches, dont deux présentent une feuillure permettant leur fermeture par un portillon ferré. L'éclairage de cette pièce était assuré par deux baies opposées, dont l'une en forme d'oculus, sur le mur ouest, a été obturée lors de l'adossement de la chapelle annexe.

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Sacristie du XIIe - Oculus

À la surface du mur est, on relève la présence d'un décor composé de fleurons rouges à six pétales délimités par un trait gris, placés au centre de chaque bloc d'un faux appareil des assises et des refends peints:

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Sacristie du XIIe - Fleuron 

Cette composition est encadrée en partie basse par des motifs cosmatesques similaires, le bord des pétales des fleurons étant cette fois délimités d'un trait noir:

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Sacristie du XIIe - Fleuron du bandeau cosmatesque

En partie haute des murs, une moulure dont la monotonie est rompue par un jeu d'ombre d'une frise en damier peint (alternance de carrés blancs et noirs), sous laquelle on distingue le détail d'un appareil à joints filés au pinceau, conformant l'ornement peint à la structure de la décoration cilorée des XIIe et XIIIe siècles:

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Sacristie du XIIe - Corniche dentelée et frise   Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Sacristie du XIIe - Corniche dentelée

 

 

  

  Films

 

  

  Les Trois Messes Basses

  Conte de Noël d'Alphonse Daudet

  Scénario, dialogues et réalisation de Jacques Santamaria

 

Abbaye Saint-Hilaire, monument historique classé des XIIe et XIIIe siècles, premier bâtiment conventuel carme (XIIIe siècle) du Comtat Venaissin (1274-1791) - Ménerbes - Vaucluse - Les Trois Messes Basses

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  London River

  Réalisé par Rachid Bouchareb

  Avec Brenda Blethyn et Sotigui Kouyate

 

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  Musique

 

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Armoiries du Comtat Venaissin Coat of arms of the Carmelite order

 

 

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