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  Abbaye Saint-Hilaire

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Une question rarement posée à ceux qui se passionnent pour la musique: "Quels sont vos enregistrements favoris?

 

Voici quelques réponses, du Stabat Mater de Vivaldi chanté par James Bowman, à Il Fasolo?, enregistré par Le Poème Harmonique de Vincent Dumestre, et les autres.

 

D'autres musiques seront présentées au fil du temps sur cette page, au gré de vos humeurs. 

 

 

   

L'adresse courriel de l'abbaye : hilaire84@orange.fr

 

 

Toutes les vidéos de cette page peuvent être lues "plein écran", et en HD, en cliquant sur les boutons respectifs. Suivant le débit ADSL de votre connexion, le chargement d'une vidéo en HD peut prendre plusieurs minutes, mais cela vaut la peine d'attendre!

 

 

 

  

  Antonio Vivaldi (1678-1741)

James Bowman - Vivaldi - Stabat Mater

 

Stabat Mater - Concerto in G minor, RV 153 - Nisi Dominus

The Academy of Ancient Music

Christopher Hogwood, Dir.

James Bowman, contre-ténor

 

Label : L'Oiseau - Lyre

Éditeur : Decca 414 329-2

Support : 1 CD - ADD

Enregistrement : 1976/1977

Durée totale : 46 min 04 s

Date de sortie : 15 novembre 1994

 

  ► Qobuz classic - Écoute limitée de chaque piste du CD - ici -

 

 

 

  

  James Bowman

 

  Biographie et discographie "officielle" - ici -

  Biographie et discographie Hyperion - ici-

James Bowmann

 

 

  

  Vidéos

 

  James Bowman - E. Kirkby - Stabat Mater de Pergolèse - ici -

  James Bowman "Ombra Mai Fu" - ici -

 

 

 

  

  Commentaires

 

  Admirable de sérénité, un rien distancié, splendidement enveloppé par
     Hogwood, le chant de James Bowman, doloriste et ému, touche à l'âme.
     Son plus beau disque assurément. Frédéric Lodéon.

 

  La redécouverte du Stabat Mater et du Nisi Dominus de Vivaldi est
     récente et la lecture du contre-ténor James Bowman fut une révélation.
     Le Stabat Mater ou la Mère du Christ pleurant la perte de son fils… La
     vision intériorisée des interprètes, riche des couleurs des instruments
     anciens est un miracle de confessions et de sensualité. Nous nous
     retrouvons tout à coup dans cette Venise du début du XVIIIe siècle,
     festive parfois, profondément religieuse toujours.

 

  Interview hier soir de James Bowman sur France Musique. Sa maison de
     disques lui a proposé en 1973 une somme ridicule pour enregistrer ce
     stabat mater auquel personne ne croyait. Quelle insulte! a dit James
     Bowman. Quelle chance qu'il ait quand même accepté! Qu'est-ce que je
     mettrais sur ma platine CD depuis 20 ans quand j'ai envie de pleurer?

 

  Pour répondre au commentaire précédent. Je connais ce disque depuis
     20 ans. Je l'ai offert à au moins une dizaine d'amis. Je ne me lasse pas de
     l'écouter. C'est certainement l'un des plus beaux disques de ma
     discothèque.

 

  Une composition exceptionnelle, sublimée par une orchestration d'une
     rare beauté, les voix me donnent des frissons a chaque écoute
     (notamment la première plage du CD), c'est tout simplement sublime et
     indispensable...

 

  Pas étonnant qu'à sa sortie ce Stabat Mater soit devenu la coqueluche
     des programmateurs de France Musique. Ce disque fait partie des raretés
     qu'on a le bonheur de croiser peu de fois dans sa vie de mélomane.

 

  Tout y est l'émotion, la pureté de la voix, l'orchestration!

 

  Une très grande émotion en écoutant cette œuvre. La voix de James
     Bowman est magnifique. Une voix envoûtante et pure à faire fondre
     l'âme et le cœur.

 

 

 

  

  Giovanni Battista Fasolo (1598 - 1664)

Le Poème Harmonique - alpha 023

 

Il Fasolo ?

Le Poème Harmonique

Vincent Dumestre, Dir.

 

Éditeur : Alpha 023

Format : 1 CD - DDD

Enregistrement : juin 2001 à Paris

Durée totale : 69 min 19 s

Date de sortie : 21 juin 2002

 

  ► Qobuz classic - Ecoute limitée de chaque piste du CD - ici -

 

  ► Aux marches du palais - Le Poème Harmonique - ici -

 

Le Poeme Harmonique

 

 

  

  Le Poème Harmonique

 

  ► Site - ici -

 

 

Interprètes :

Claire Lefilliâtre, soprano (infos);

Bruno Bonhoure, ténor;

Serge Goubioud, ténor (infos);

Marco Horvat, basse (infos);

Sophie Watillon, dessus de viole (infos);

Friederike Heumann, dessus de viole, lirone (infos);

Françoise Enock, violone (infos);

Nanja Breedijk, harpe double (infos);

Joël Grare, percussions (infos);

Michèle Claude, percussions (infos);

Jean-Luc Tamby, colascione, guitare baroque, cetterone;

Vincent Dumestre, colascione, théorbe, guitare baroque.

 

 

 

  

  Vidéos

 

  Portrait d'artiste : Vincent Dumestre, Una Musica - ici -

  Le florilège des vidéos du Poème Harmonique avec musicMe - ici -

 

 

 

  

  Commentaires

 

  L'interprétation du Poème Harmonique de Vincent Dumestre est une
     nouvelle fois absolument remarquable, tant par sa rigueur musicologique
     que par sa vivacité.

 

  Un joyau... Un pur bonheur que ce disque. Le Poème Harmonique nous
     délivre son meilleur: vivacité, gravité...

 

  Cette année-là, j'étais dans le flot des spectateurs des Folles journées de
     Nantes, naviguant entre différentes salles et profusion de concerts, et il
     y avait cette musique, partout, radieuse, comme fil conducteur!...

 

 

 

  

  Acoustic Songs

Acoustic Songs - Renaud Garcia-Fons & Gérard Marais

 

Renaud Garcia-Fons, contrebasse

Gérard Marais, guitare

 

Production : Label Hopi 200024

Format : 1 CD - DAD

Enregistrement : avril 1999 à l'église luthérienne de La Villette

Durée totale : 47 min 42 s

Date de sortie : 25 février 2000

 

  ► Deezer - Écoute limitée de chaque piste d'autres CD - ici -

 

 

Titres :

01 - Tom's dinner (Suzanne Vega);

02 - Lonely woman (Ornette Coleman);

03 - All the things you are (Jerome Kern);

04 - Call of the dunes (Renaud Garcia-Fons);

05 - Pannonica (Thelonious Monk);

06 - Voleur de nuit (Gérard Marais / Renaud Garcia-Fons);

07 - Un petit banc au soleil (Renaud Garcia-Fons);

08 - Le sourire de Bourvil (Gérard Marais / Renaud Garcia-Fons);

09 - Misterioso (Thelonious Monk);

10 - Voiture-bar (Gérard Marais / Renaud Garcia-Fons);

11 - Rain in the church (Gérard Marais / Renaud Garcia-Fons).

 

 

 

  

  Renaud Garcia-Fons

 

  ► Site - ici -

 

 

 

  

  Gérard Marais

 

  ► Site - ici -

 

 

 

  

  Vidéo

 

 

 

 

 

  

  Commentaires

 

  C'est au moment où l'on est fatigué d'entendre des albums qui sonnent
     tous de la même façon que l'on tombe sur un disque qui nous fait dire:
     "Je n'avais jamais entendu ça auparavant!" Ce sentiment qu'a éprouvé
     un journaliste du Boston Sunday Herald pourrait être partagé par un bon
     nombre de personnes qui se sont trouvées face à un disque de Renaud
     Garcia-Fons. Une virtuosité qui en sidérera plus d'un, un sens unique de
     la mélodie et un goût prononcé pour le mélange des genres sont autant
     de caractéristiques qui font de ce contrebassiste un artiste majeur de la
     scène jazz actuelle.

 

  Contrebassiste depuis l'âge de 16 ans seulement (après avoir joué du
     piano et de la guitare), Renaud Garcia-Fons possède une maîtrise de
     l'instrument hors du commun. Son son si unique vient, d'une part, du
     fait de jouer aussi bien "arco" (c'est-à-dire avec un archet) que
     "pizzicato" (avec les doigts, ce qui est plus classique en jazz) et, d'autre
     part, de posséder sur son instrument une cinquième corde plus aiguë
     que les autres. Cette particularité lui permet d'obtenir des sonorités
     proches de celles d'un violoncelle, voire d'un violon.

 

 

 

  

  Los Impossibles

Los_Impossibles - L'ARPEGGIATA - Christina Pluhar

 

L'Arpeggiata

Christina Pluhar, Dir.  

Production : Naïve V 5055

Format : 1 CD - DDD

Enregistrement : février, avril et août 2006, chapelle de l’Hôpital Notre-Dame du Bon Secours à Paris

Durée totale : 51 min 54 s

Date de sortie : 14 avril 2009

Date de sortie : 09 juin 2007 (couverture différente + DVD)

 

  ► Qobuz classic - Écoute limitée de chaque piste du CD - ici -

 

 

Titres :

01 - Sa qui turo;

02 - Jacaras;

03 - La llorona;

04 - Recercada 1+2;

05 - Falalan;

06 - Marizapalos;

07 - Bastiao;

08 - Moresca;

09 - La petenera;

10 - La dia spagnola;

11 - Olvidate de mi;

12 - Fandango;

13 - La lloroncita;

14 - Espanoletas;

15 - Villancico catalan;

 

 

 

  

  L'Arpeggiata

 

  ► Site - ici -

 

 

Interprètes :

Christina Pluhar, harpe baroque, théorbe, direction;

Marcello Vitale, chitarra battente, guitare baroque;

Charles Edouard Fantin, luth, guitare baroque;

Elisabeth Seitz, psaltérion;

Marina Albero, psaltérion;

Doron Sherwin, cornet à bouquin;

Mira Glodeanu, violon;

Lucas Guimaraes Peres, viole;

Richard Myron, contrebasse, violone;

Francesco Turrisi, clavecin, percussions;

Michèle Claude, percussions;

David Mayoral, percussions.

 

Avec la participation de :

Flaco de Nerja, guitare flamenco;

Oliver Martinez Kandt, jarana.

 

Invités : 

The King’s Singers (infos);

David Hurley;

Robin Tyson;

Paul Phoenix;

Philip Lawson;

Christopher Gabbitas;

Stephen Parham-Connolly;

Béatrice Mayo Felip, chant;

Patricio Hidalgo, chant, jarana;

Pepe Habichuela, guitare flamenco.

 

L’idée pour ce projet est née de la simple curiosité: il existe au Mexique un manuscrit, composé au début du XVIIIe siècle par le guitariste baroque espagnol Santiago de Murcia, qui contient une pièce intitulée Los Impossibles. Il s’agit d’une romanesca d'un type qu’on retrouve dès le XVIe siècle en Italie, en Espagne et au Portugal. Son thème est encore courant de nos jours dans la musique traditionnelle du Mexique.

 

Ma curiosité et ma fascination se sont portées en premier lieu sur le fait qu’une mélodie qui ait pu se frayer un chemin entre la musique traditionnelle de son époque et la musique savante, et voyager en l’espace d’un siècle, de l’Italie, via l’Espagne et le Portugal, jusqu’au Mexique, soit encore vivante aujourd’hui dans la musique de tradition orale de l’Amérique latine.

 

Cette curiosité m’a donc poussée à explorer la musique ancienne et traditionnelle de l’Espagne, du Portugal et de l’Amérique latine à la recherche d’un « fil rouge » qui puisse relier les divers styles et les époques. Et ce fil rouge se trouve dans des traits rythmiques et harmoniques, dans la présence de certains instruments dont les origines remontent au baroque, et dans l’existence, à la fois dans la musique ancienne « savante » et dans les musiques traditionnelles de cette époque et de la nôtre, d’un mélange de très nombreuses influences et cultures. La recherche des traits communs et des origines, ainsi que la fascination des mélanges et des liens multiculturels, nous ont servis de guides, tout au long de ce projet: parcours passionnant à travers les continents et les siècles - V. P.

 

 

 

  

  Vidéos

 

  Une sélection de 22 vidéos sur l'Arpeggiata - ici -

 

 

 

  

  Commentaires

 

  Les puristes baroqueux trouveront le projet confus, impropre et
     éclectique; les autres, tous les autres, comme nous, y puiseront des
     trésors de "haute musique", comme l'on dit "haute couture". La diversité
     des couleurs, le raffinement apporté à la palette des cordes pincées
     (harpes, luth, guitares et chitarra, clavecin...), frappées (psaltérion...),
     -écoutez les Recercada I et II à l'exubérante panoplie sonore-, qui
     recréent, dans une opulence festive, les climats de la rue Mexicaine
     baroque.

 

  Une pure merveille de disque. Enjoué, dansant, chaud. Les voix sont
     magnifiques, et Christina Pluhar a su donner une unité de ton à ces
     musiques d'horizons divers. Un vrai chef-d'œuvre d'originalité et
     d'émotion. Je vais l'offrir à plusieurs personnes pour Noël, un vrai coup de
     cœur!

 

  Encore une fois L'Arpeggiata explore. Et sa découverte est extraordinaire
     et unique. Des danses créoles, à son invité exceptionnel: les King's
     Singers qui chantent un villacinco catalan.

 

  Quelle merveille, J'ai découvert par hasard cette merveille: captivant et
     surprenant et divinement bien intéressant, bref il faut l'avoir dans sa
     discothèque.

 

 

 

  

  All'Improvviso

All'Improvviso - L'ARPEGGIATA - Christina Pluhar

 

L'Arpeggiata

Christina Pluhar, Dir.

 

Production : Alpha 512

Format : 1 CD - DDD

Enregistrement : novembre 2003 et janvier 2004, chapelle de l'hôpital Notre-Dame de Bon Secours de Paris

Durée totale : 52 min 02 s

Date de sortie : 11 juin 2004

 

  ► Qobuz classic - Écoute limitée de chaque piste du CD - ici -

 

Titres :

01 - Voglio una casa;

02 - Folia;

03 - Ciaccona;

04 - Romanesca;

05 - Turlurù (bergamasca);

06 - Folia passeggiata sopra d (vitale);

07 - Ciaccona;

08 - Ninna nanna sopra la romanesca;

09 - Chiaconna;

10 - Se laura spira (folia);

11 - Toccata;

12 - Kapsberger;

13 - Folias;

14 - Espanoletas;

15 - Cantata sopra il passacaglio. diatonica.

 

 

 

  

  L'Arpeggiata

 

  ► Site - ici -

 

 

Interprètes :

Christina Pluhar, harpe baroque, théorbe, direction;

Marcello Vitale, chitarra battente, guitare baroque;

Charles Edouard Fantin, luth, guitare baroque, théorbe;

Edin Karamazow, colascione, archiluth;

Eduardo Eguez, guitare baroque;

Elisabeth Seitz, psaltérion;

Magrit Übellacker, psaltérion;

Bruno Cocset, violoncelle (infos);

Atsushi Sakai, viole;

Paulina van Laarhoven, lirone;

Veronika Skuplik, violon;

Doron Sherwin, cornet à bouquin;

Gebhard David, cornet à bouquin;

Richard Myron, contrebasse;

Michèle Claude, percussions (infos).

 

Avec :

Gianluigi Trovesi, clarinette (infos);

Marco Beasley, chant (infos);

Lucilla Galeazzi, chant (infos).

 

Il fallait y penser: faire se rencontrer la musique du XVIIe siècle et le jazz! D'un côté, le ténor Marco Beasley, qui a rendu à travers sa voix, tout le soleil et la gaillardise de l'Italie du Sud; de l'autre, l'Ensemble L'Arpeggiata de Christina Pluhar, groupe de musiciens baroques qui savent être aussi suaves qu'endiablés, et enfin le clarinettiste Gianluigi Trovesi. Tous semblent partir à la recherche de l'essence de l'improvisation - qui est au cœur de "l'ostinato" baroque et du travail des jazzmen. Le résultat est aussi stupéfiant qu'indescriptible: c'est un débordement de couleurs, où l'improvisation fait se rencontrer chaque artiste sur le terrain de l'inédit, de la surprise. Bienvenue sur la planète rêve.

 

 

 

  

  Christina Pluhar

 

Christina Pluhar (née en 1965 à Graz) est une musicienne autrichienne, harpiste, luthiste et joueuse de théorbe. Spécialiste de musique ancienne et baroque, elle vit à Paris où elle a fondé en 2000 l'ensemble L'Arpeggiata. Après ses études à l'Université de Graz, Christina Pluhar découvre ses profondes affinités pour les musiques baroque et renaissance.

 Christina Pluhar & Marco Beasley

Elle se consacre dès lors au luth, au théorbe, à la guitare baroque et à leurs répertoires, qu'elle a étudiés au Conservatoire Royal de La Haye et à la Schola Cantorum Basiliensis avec Hopkinson Smith. Elle étudie la harpe baroque auprès de Mara Galassi à la “Schuola Civica di Milano” et suit des masterclass avec Paul O’Dette, Andrew Lawrence-King, Jesper Bøje Christensen. En 1992, elle obtient un premier prix au concours international de musique ancienne à Malmö avec l’ensemble La Fenice.

 

 

 

  

  Vidéos

 

  Une sélection de 22 vidéos sur l'Arpeggiata - ici -

 

 

 

  

  Commentaires

 

  Si vous trouvez ce disque, achetez-le tout de suite – et si vous ne le
     trouvez pas, cherchez-le! La suite sur le Blog de Dominique Autié - ici -

 

  If i live another 50 years i'll never grow tired of this or be able to say
     enough wonderful things about this performance!

 

  Quelle verve, quelle imagination et quelle beauté! Ce CD donne une
     "pêche" incroyable tant le bonheur à improviser sur des thèmes tous plus
     beaux les uns que les autres est ici remarquable. L'ensemble L'Arpeggiata
     montre une fois de plus son grand talent: instrumentistes virtuoses et
     sensibles, bonheur de jouer aussi merveilleux que communicatif,
     programmes toujours originaux et inventifs. L'ensemble de Christina
     Pluhar nous réservera sans doute encore de bien belles découvertes
     qu'on attend avec impatience. Bien sûr, l'idéal est d'aller les écouter en
     concert, mais de ces disques, on ne s'en lasse guère...

 

  Magnifique disque que j'écoute en boucle depuis plusieurs semaines. Une
     pêche incroyable et surtout le sentiment de Nouveau!

 

  À tous ceux et celles qui ne connaissent pas encore l'Arpeggiata: quelle
     chance vous avez devant vous de bientôt pouvoir la découvrir!!!

 

  J'ai eu l'occasion d'écouter ces chansons en concert, c'était un de ces
     moments pleins de grâce qui sont très rares. C'est un mélange de
     musique baroque avec des instruments anciens, de formidables voix
     notamment celle de Lucilla Galeazzi chantant des ballades italiennes et
     quelques sonorités jazzi avec un saxophoniste de très haut vol. Vraiment
     une association très réussie qui dégage beaucoup d'émotion. À écouter
     également un autre disque: "La Tarentella".

 

  Stupéfiant et séduisant: je ne peux plus m'en passer. Quelle créativité et
     quel talent! Superbe mariage du classique et du moderne. Certains
     instruments sont étonnants. À acheter forcément.

 

 

 

  

  La Tarantella - Antidotum Tarantulae

La Tarantella - L'ARPEGGIATA - Christina Pluhar

 

L'Arpeggiata

Christina Pluhar, Dir.

 

Production : ALPHA 503

Format : 1 CD - DDD

Enregistrement : Paris en décembre 2001

Durée totale : 51 min 22 s

Date de sortie : 1er janvier 2002

 

  ► Qobuz classic - Écoute limitée de chaque piste du CD - ici -

 

Titres :

01 - La Carpinese (Tarantella);

02 - Lu Gattu la sonava la zampogna (Ninna Nanna);

03 - Tarantella Napoletana, Tono Hypodorico;

04 - Lu Passariellu (Tarantella dell'Avena);

05 - Lamento dei mendicanti;

06 - Luna Lunedda (Pizzica);

07 - Ah, vita bella !;

08 - Tarantella del Gargano;

09 - Pizzicarella mia (Pizzica Tarantata);

10 - Silenzio d'amuri;

11 - Tarantella calabrese;

12 - Sogna fiore mio (Ninna nanna sopra la Tarantella);

13 - Tarantella italiana;

14 - Tu bella ca lu tieni lu pettu tundu (Tarantella);

15 - Pizzica Ucci;

16 - Lu povero'Ntonuccio (Lamento funebre);

17 - Antidotum Tarantulae.

 

 

 

  

  L'Arpeggiata

 

  ► Site - ici -

 

 

Interprètes :

Christina Pluhar, harpe baroque, théorbe, guitare baroque, direction;

Eduardo Eguez, guitare baroque, colascione, gitarra battente;

Eero Plaviaienen, guitare baroque;

Marcello Vitale, gitarra battente;

Edin Karamasow, archiluth, colascione;

Élisabeth Seitz, psaltérion;

Johanna Seitz, harpe baroque;

Paulina van Laarhoven, lirone, viole;

William Dongois, cornet;

Pierre Boragno, flûte;

Michèle Claude, percussions.

 

Avec :

Lucilla Galeazzi, chant (infos);

Marco Beasley, chant (infos).

 

Christina Pluhar et son ensemble L'Arpegiatta continuent à explorer les ressources de la bibliothèque des Barberini (infos), cette riche famille romaine protectrice des arts. Prenant appui sur les travaux du jésuite Athanasius Kircher (infos) (1601-1680), génie polymorphe, venu dans les Pouilles pour faire des recherches sur d'antiques thérapies musicales liées au culte de Dionysos. Il publia ses études sur le "Tarantisme" (infos) dans son livre  De Arte Magnetica (Rome, 1641).

 

Les médecins de son époque observaient une maladie, qu'ils appellent le "Tarantisme", provoquée par la piqûre de la tarentule. Le malade ressentait une grande tristesse et un abattement angoissant lui donnant la sensation de mourir, suivi d'un désir irrésistible de danser dans une agitation effrénée. Cet état convulsif ne pouvait être guéri que par la musique qui le fait danser et entrer en transe pendant des heures ou des jours entiers jusqu'à épuisement de ses forces. Quelques sources nous font savoir que le remède était plus efficace, si le malade dansait nu...

 

Le programme "Antidotum tarentulae", composé de tarentelles vocales et instrumentales, que se propose de créer l'ensemble L'Arpeggiata, est né d'une recherche sur les sources du XVIIe siècle, et sur la connaissance des traditions orales des tarentelles encore chantées et dansées aujourd'hui dans les Pouilles, en Calabre et dans la région de Naples. Cette tradition ininterrompue depuis le temps d'Athanasius Kircher nous a livré des chants d'un raffinement rythmique et mélodique extraordinaire.

L'Arpeggiata en concert

Deux chanteurs, maîtres incontestables de ce répertoire, seront exceptionnellement réunis pour ce projet: Lucilla Galeazzi, la voix la plus étonnante de la musique traditionnelle italienne, collaboratrice de Roberto de Simone et Giovanna Marini; et Marco Beasley, chanteur napolitain qui s'exprime avec l'intensité et la maîtrise d'un chanteur à la fois traditionnel et baroque.

 

 

 

  

  Vidéo

 

  Transes pour Quaratino - ici -

 

 

 

  

  Commentaires

 

  Ce magnifique album nous invite à un parcours didactique, mais
     constamment sensuel et ludique, dans l'univers de la Tarentelle, danse
     thérapeutique autrefois extrêmement répandue dans tout le sud de
     l'Italie, et considérée comme le seul remède à la piqûre de la tarentule. Il
     était alors communément admis que chaque araignée provoquait un
     trouble distinct, mélancolie, frénésie, hilarité, folie... d'où une grande
     variété de danses et de chants, chacun étant censé guérir l'une de ces
     affections. L'ensemble de pièces regroupé ici illustre cette diversité à
     merveille. Appuyé sur un groupe d'interprètes remarquable venant
     d'horizons et de traditions musicales assez diverses, cette nouvelle
     production du label Alpha est un régal musical, à découvrir absolument.

 

  La tarentule qui donnait cette irrésistible folie de toujours vouloir danser
     sans jamais pouvoir s'arrêter s'est trouvée être l'inspiratrice de musiques
     merveilleuses. Elles sont ici interprétées de façon magistrale et
     provoquent autant d'émotions qu'elles transmettent aux jambes une
     implacable envie de bouger. Méfiez-vous, le pouvoir de ces œuvres est
     aussi redoutable qu'ineffable. Et Christina Pluhar et ses musiciens et
     solistes ont pour nous un attrait auquel il est impossible de résister! Lisez
     les textes, remarquables comme toujours chez cet éditeur, ils sont
     passionnants. N'oublions pas non plus le merveilleux disque
     "Tarentule-Tarentelle" qu'avait réalisé "l'Atrium Musicae de Madrid" et son
     chef Gregorio Paniagua chez Harmonia Mundi, non moins remarquable.
     On le trouve en collection à tout-petit prix "Musique d'abord".

 

  Ce disque chanté en napolitain est le parfait reflet de ce peuple: Tour à
     tour joyeux, grave, triste, puissant, ce disque est sans conteste l'un des
     disques de ma vie. Le genre d’œuvre qui résiste au temps et que l'on
     peut encore écouter fièrement 50 années plus tard.

 

  Une merveille de plus ,car je ne connaissais pas Christina Pluhar; et après
     "Los Impossibiles" je suis tombé sous le charme de cet ensemble de très
      haut niveau et qui ne verse pas dans la facilité. C'est un pur bonheur et
      un défi au temps. À offrir sans retenue.

 

  Je ne peux que confirmer les précédents commentaires si élogieux. Tous
     les enregistrements de l'Arpeggiata sont à écouter en boucle, superbes,
     envoûtants. Merci à Chritina Pluhar pour tout ce bonheur qu'elle nous
     distille. J'attends la suite avec impatience!

 

  Bravo à ce disque qui m'a complètement séduit: il fait sourire (Ah vita
     bella), danser (Luna Lunedda), pleurer (Povero Ntonuccio). Il est
     composé d'un raffinement des couleurs inouïes et des chanteurs
     fantastiques! 

 

  Après Homo fugit (Landi), j'attendais beaucoup de ce nouveau disque.
     Mais la grande surprise n'est pas Marco, mais Lucilla Galeazzi. À acheter et
     à écouter mille fois!

 

 

 

  

  Les Vois Humaines

Les Voix Humaines - Jordi Savall - Alia Vox AV9803

 

Abel, Bach, Marais, Sainte-Colombe

Jordi Savall, viole de gambe

 

Production : Alia Vox AV9803

Format : 1 CD - DDD

Enregistrements : 7 et 8 janvier 1998 à la Collégiale du château de Cardonna (Catalogne), les 23 et 24 mars 1998 à l'église de Saint Lambert des Bois, Yvelines (France), et les 28 et 29 avril 1998 à Sion (Suisse) au Studio Fondation Tibor Varga.

Durée totale : 78 min 
Date de sortie : 1er septembre 1998

 

  ► Qobuz classic - Écoute limitée de chaque piste du CD - ici -

 

Titres :

01 - K.F. Abel : (1723-1787) : Prélude en ré mineur;

02 - J.S. Bach (1685-1750) : Allemande en ré mineur, BWV 1011;

03 - J. Schenck (1660-1712) : Aria Burlesca, en ré mineur;

04 - J. Playford (1623-1686) : La Cloche, sarabande en fa majeur;

05 - J. Playford : Saraband;

06 - Mr. de Machy (1685-1692) : Prélude en ré mineur;

07 - M.Marais : Les voix Humaines en ré majeur;

08 - J.-B. Antoine Forqueray (1699-1782) : La Du Vaucel;

09 - G. P. Telemann (1681-1767) : Vivace;

10 - T. Hume (1569-1645) : Harke, harke, en sol mineur;

11 - Mr. de Caix d'Hervelois (1670/80-1760) : Plainte, en do majeur;

12 - J. S. Bach : Menuet I - II;

13 - J. S. Bach : Gigue en do majeur & mineur, BWV 1007;

14 - T. Hume : Good againe;

15 - Mr. de Sainte Colombe le fils (17e s.) : Prélude en mi mineur;

16 - M.Marais (1656-1728) : Sarabande à l'espagnol en mi mineur;

17 - Anonyme (v.1660) : The Lancashire Pipes, en mi majeur;

18 - Mr. de Sainte Colombe le fils : Fantaisie en Rondeau, en sol mineur;

19 - J. S. Bach : Sarabande-double en sol mineur, BWV 1002;

20 - J. S. Bach : Double;

21 - J. S. Bach : Bourrée en sol majeur, BWV 1010.

 

 

 

  

  Jordi Savall

 

Jordi Savall, né le 1er août 1941 à Igualada (Province de Barcelone - Espagne), est un musicien catalan espagnol, violiste et chef de chœur, dont le répertoire s’étend de la musique médiévale à celle du XIXe siècle en passant par la musique de la Renaissance et baroque. Marié à la soprano espagnole Montserrat Figueras en 1968, il est le père d’Arianna et Ferran Savall, tous deux chanteurs et musiciens.

 

Il étudie le violoncelle au conservatoire de Barcelone où il rencontre Montserrat Figueras, sa future femme. Il s'oriente ensuite vers la viole de gambe au cours d'un séjour à Paris où il découvre les manuscrits de Marin Marais à la Bibliothèque Nationale. Il contacte alors Wieland Kuijken. Il poursuit alors ses études à la Schola Cantorum de Bâle où il reçoit l'enseignement d'August Wenziger auquel il succèdera. Il y crée l'ensemble Hespèrion XX devenue depuis Hespèrion XXI, avec notamment Hopkinson Smith.

Jordi Savall - violiste

Dans l’univers de la musique actuelle, Jordi Savall tient une place exceptionnelle. Depuis plus de trente ans, il fait connaître au monde des merveilles musicales abandonnées dans l’obscurité et l’indifférence: jour après jour, il les lit, les étudie, et les interprète, avec sa viole de gambe ou comme chef d’orchestre. Lire la suite...

 

 

 

  

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  Commentaires

 

  The sound of the cello is often compared to the human voice but, as
     Jordi Savall proves on the riveting Les Voix Humaines, perhaps that
     analogy is better suited for another instrument, the viola da gamba.
     Switching between two viols (one dating from 1550, the other 1697),
     Savall makes solo Baroque works by Bach, Marin Marais, and
     Sainte-Colombe literally sing. As the gambist-conductor explains in the
     liner notes, a debate hit the music world in the 17th century that pitted
     melodic playing versus harmony.

 

    Though no conclusions were agreed upon, it's fascinating to hear the
    diverse styles--Italian versus French, melodic versus harmonic, etc.--that
    Savall presents us. His playing is soulful and thoughtful, never rushed, and
    the recorded sound intimate and precise. One of Savall's best discs (no
    small feat!) and a must-have for early-music lovers. Jason Verlinde

 

  Au sommet de son art, en ne suivant que son bon plaisir, Jordi Savall
     offre aux amateurs un survol du répertoire de la viole de Gambe incluant
     essentiellement des pièces qu'il n'avait jamais enregistrées. Un grand
     disque. La voix unique de l'un des plus grands instrumentistes, de l'un
     des plus grands musiciens de notre temps."

 

  Goldberg - Alexandre Pham - La main tient l'archet comme un pinceau au
     dessus de la toile, prête à jouer ou peindre, à dire et exprimer sa passion
     musicale. Le visuel de la couverture du disque (fragment d'un tableau du
     gênois Gioacchino Assereto) souligne le sujet de ce récital: la vision d'un
     interprète. Jordi Savall nous enchante avec cette humilité jubilatoire du
     geste, cette expertise qui devient sagesse, plus incisive que la parole,
     plus fulgurante que la voix. Son approche, sa "main" se délecte ici à tisser
     le plus émouvant des manifestes conçus pour la viole de gambe.

 

     Plus qu'une compilation, ce disque éblouissant nous dévoile l'absolue
     vocalità de l'instrument transfiguré par l'engagement, corps et âme, de
     l'artiste-interprète. Le choix des fragments est déjà d'une totale
     intelligence. En s'appuyant sur les témoignages passionnés et
     passionnants que les amateurs ont laissés (Mersenne, Rousseau,
     Maugars) sur la notion de jeu juste et correct, Jordi Savall choisit un
     parcours de cinq sections qui mêlent divers compositeurs eux-mêmes
     gambistes virtuoses: de la texture foisonnante aux résonances riches et
     diffuses d'Abel, Schenck, Playford, De Machy répond l'absolue méditation
     de Bach.

 

     Joyaux véritables de ce programme, Sainte-Colombe et surtout Marin
     Marais dont le violiste éclaire avec sensibilité et économie, l'exceptionnelle
     activité des "pensées" musicales: Les Voix Humaines qui donnent le titre
     de cet album, et la Sarabande à l'espagnole de Marin Marais sont ici deux
     absolus qui méritent à eux seuls tous les honneurs de la critique.
     L'opulence de la sonorité, le tempérament de l'interprète, l'extrême
     exigence et la musicalité personnelle de Jordi Savall réservent à l'auditeur
     médusé devant tant de grâce et d'inspiration, une exceptionnelle
     expérience musicale.

 

  Classica - Stéphan Perreau - Tragique, puissante, douce, volubile,
     touchante, émouvante. La viole de gambe dans toute sa splendeur nous
     apparaît dans ce récital d'une qualité exceptionnelle. Savall en est le
     maître incontesté et pour longtemps. ... Récital-roi, ce programme nous
     fait entendre tout ce que la musique pour viole a d'impétueux et de
     sublime à la fois. Le texte de Savall, sa poésie, son sens de l'émotion
     sont uniques: la pièce de Marais qui donne son nom au disque, Les Voix
     Humaines, est un pur moment de bonheur où se mêlent espérance,
     luminosité et joie.

 

     On retrouve aussi des auteurs célèbres comme Forqueray, Saint-Colombe
     ou Jean-Sébastien Bach dans des pages caractéristiques du jeu de la
     viole chez ces auteurs. Mais ce qu'il y a de plus intéressant encore, ce
     sont ces pièces autrefois enregistrées par Savall et revisitées aujourd'hui
     avec davantage de passion encore: De Machy (Prélude extraordinaire),
     Caix d'Hervelois ou Hume. Pour ce dernier, on se délectera de ce Good
     Again, un des titres les plus significatifs de Hume où l'émotion s'écrit en
     lettres d'or...

 

     Enfin on découvrira des extraits d'œuvres d'auteurs très peu joués
     comme Abel (Prélude à couper le souffle), Schenck, Playford..." "On
     pourrait dire, détailler, préciser encore le programme qui nous est offert,
     mais aucun des mots ni des superlatifs du dictionnaire n'arriveraient à
     décrire la beauté de cette musique et la perfection du jeu de son
     interprète.

 

  Diapason - Jean-Luc Macia - C'est un véritable feu d'artifice ...(que nous
     propose Savall), une "défense et illustration" de la viole de gambe et de
     ses multiples possibilités d'effets.
     Celui-ci étale de plage en plage son étonnant savoir-faire, jouant du
     pittoresque (les effets de cloche en pizzicatos pour Playford, la sève
     verte de Hume) comme du chant arachnéen des pages solaires d'Abel,
     Telemann ou Schenck. Enfin Savall nous offre quatre mouvements issus
     des Suites pour violoncelle de Bach (dont une incroyable Bourrée/II de
     BWV 1010 entièrement "luthée") ainsi qu'une lecture décapée et
     tendue de la Sarabande et ses deux extraits de la Partita BWV 1002
     pour violon solo.

 

  Gramofile - Fabrice Fitch - ... as an illustration of the range of the viola da
     gamba, this generously filled disc is exemplary.
     ... the album's central theme, hinted at in the title, hinges on one of
     the cruxes of the gamba repertory: is the instrument predominantly a
     melody or a harmony instrument? Savall's lucid notes make plain just how
     heated that debate became, especially among the French; and one
     hears this very clearly in the mainly melodic import of Marais's music, for
     instance; and certainly one learns much from listening to these different
     pieces in the light of that distinction.

 

     If there are, to my mind, a couple of weak links in the chain (most
     conspicuously Schenk's Aria Burlesca), there are as many vivid
     discoveries: Playford's La Cloche, with its alternate use of pizzicato and
     bow in the same line, and the anonymous Lancashire Pipes which at
     least give Savall the opportunity of going mad for a bit.

 

 

 

  

  Carlos V - Mille Regretz : La Cancion del Emperador

Carlos V - Jordi Savall - Alia Vox AV9814

 

La Capella Reial de Catalunya - Hesperion XXI

Jordi Savall, Dir.

 

Production : Alia Vox AV9814

Format : 1 CD - SACD

Enregistrement : 25/26 février et 21/23 mai 2000 à la Collégiale du Château de Cardona (Catalogne)

Durée totale : 76 min 28 s

Date de sortie : 14 février 2003

125e CD de Jordi Savall

 

 ► Qobuz classic - Écoute limitée de chaque piste du CD - ici -

 

Titres :

01 - Epoque de Maximilian I et de Marie de Bourgogne (1459)

Heinrich Isaac : Fortuna desperata : Nasci, pati, mori;

Anonyme (Ed. Petrucci) : Dit le Bourguygnon (instr.);

Anonyme : Quand je bois du vin clairet (Tourdion);

02 - Mariage de Philippe I le Beau et de Jeanne la Folle I (1496)

Juan del Enzina : Amor con fortuna (Villancico);

03 - Naissance de Charles Quint (1500)

Josquin des Prés Vive le Roy (instr.);

04 - Règne de Charles Quint (1516)

Juan del Enzina : Todos los bienes del mundo (Villancico);

Josquin des Prés : La Spagna, a 5 (instr.);

05 - Révolte des germanías à Valencia répression des Comuneros (1519)

Anonyme (Canc. Palacio) : Harto de tanta porfía (Villancico);

06 - Bataille de Pavie (1525)

Clément Janequin / Tylman Susato : Pavane "La Battaglia" (instr.);

07 - Mariage de Charles Quint et d'Isabelle du Portugal (1526)

Toinot Arbeau : Belle qui tiens ma vie;

Antonio de Cabezón : Diferencias sur "Belle qui tiens ma vie";

08 - Sacage de Roma (1527)

Adrian Willaert : Vecchie letrose (Villanesca);

09 - Clément VII couronne Charles Quint empereur et roi d'Italie (1530)

Anonyme : Fanfare (instr.);

Cristóbal de Morales : Sanctus de la Missa "Mille regrets";

10 - Paix de Nuremberg (1532)

Hieronimus Parabosco : Da Pacem Domine (Ricercare XIV);

11 - Paix de Nice (1538)

Cristóbal de Morales : Jubilate Deo omnis terrae;

12 - Mort de l'épouse de Charles Quint (1539)

Josquin des Prés : Mille Regretz (Chanson);

13 - Bataille de Mühlberg (1547)

Mateo Flecha, le Vieux : Todos los buenos soldados (La Guerra);

14 - L'abdication (1556)

Cristóbal de Morales : Agnus-Dei de la Missa "Mille Regrets";

15 - Retraite à San Jerónimo de Yuste (1557)

J. des Prés / Luys de Narvaez : Mille Regretz "Canción del Emperador";

16 - Mort de Charles Quint (1558)

Cristóbal de Morales : Circumdederunt me gemitus mortis.

 

 

 

  

  Genèse de l'enregistrement

 

L'année 2000 est l'année de l'anniversaire de la naissance de Charles Quint (1500-1558). Rappeler en seulement 75 minutes de musique les étapes essentielles de la vie de Charles Quint et, en même temps, nous approcher de moments transcendants de notre histoire moderne, sont des objectifs que nous ne pouvons atteindre qu'à travers les musiques les plus significatives parmi celles qu'entendirent et aimèrent les protagonistes de ces époques. Comme le dit Elías Canetti, "la musique est la véritable histoire vivante de l'humanité, on y adhère sans résistance car son langage relève du sentiment, et sans elle, nous ne détiendrions que des parcelles mortes".

 

Ce sont donc les musiques de cour, les musiques religieuses et aussi les musiques populaires qui nous éclaireront sur les ombres et les lumières d'une période marquée par l'Humanisme et la Renaissance, par les grandes Découvertes et les Guerres. Il s'agira par conséquent de musiques provenant de Flandres, de Bourgogne, d'Allemagne, d'Espagne et d'Italie, car Charles Quint, Roi d'Espagne et - rappelons-le - dernier Empereur d'Occident était né en territoire bourguignon, avait été élevé aux Pays Bas, porta la couronne d'Allemagne, fut Empereur des romains et eut de constantes relations avec les Italiens il parlait donc couramment l'espagnol, le français, le hollandais et l'allemand.

 

Parmi toutes ces musiques, nulle autant que la chanson "Mille regretz" de Josquin, dénommée "Canción del Emperador" (Chanson de l'Empereur) ne pouvait exprimer et synthétiser avec davantage d'à-propos le caractère profondément mélancolique et le sentiment marqué de tristesse qui, malgré une foi totale et une grande confiance en Dieu, avaient envahi, dans les dernières années de sa vie, l'âme de celui que nous pouvons considérer comme le premier et le dernier grand Empereur de l'Europe.

 

Carlos V - Le Titien - Prado

Tiziano Vecellio ou Tiziano Vecelli ou Tiziano da Cador, plus communément appelé Titien ou Le Titien en français - L’empereur Charles Quint, à cheval, à Mühlberg - 1548 - oil canvas - 335 x 283 cm - Musée Prado à Madrid.

 

 

"Aussi bien l'idée que le titre qui ont inspiré le déroulement de ce programme sont nés du souvenir de l'émouvant discours d'abdication que Charles Quint prononça le 25 Octobre 1556 dans la grande salle du Château de Bruxelles. Suivant seulement quelques notes succinctes jetées sur un bout de papier l'Empereur passa en revue les moments les plus importants de sa vie: du souvenir de la déclaration de sa majorité qui avait eu lieu dans cette même salle, à la succession de ses deux grands-pères Ferdinand d'Espagne et Maximilien du Saint Empire, en passant par ses différentes préoccupations, luttes, batailles et autres voyages, et jusqu'à la douloureuse constatation de n'avoir pu laisser sa maison et ses états dans la paix qu'il avait inlassablement essayé de construire tout au long de son règne.

 

Ses derniers mots furent les plus émouvants: jamais il n'avait volontairement blessé le droit des personnes; et si cela était arrivé il en demandait pardon. Ce renoncement prend encore plus de relief si l'on tient compte de ce que Charles Quint était au zénith d'un nouvel Empire qu'il avait créé au-delà des frontières de l'Europe et dont l'horizon politique s'étendait des Amériques à l'Extrême-Orient." Lire la suite...

 

 

 

  

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  Commentaires

 

  Monumental. Passé le dernier morceau, un motet de Cristobal de Morales
     censé illustrer la mort de Charles Quint, on s'étonne de ne pas être mort
     avec lui, tant est déchirante la musique dont Savall a recouvert sa vie...

 

  Chaque nouvelle parution signée par Jordi Savall est pour nous
     l'assurance d'une découverte. Ce Mille Regrets n'échappe pas à la règle.
     Dans ce nouvel enregistrement, le gambiste et chef d'orchestre nous
     entraîne dans l'Espagne chevaleresque, celle qui célébrait l'empereur.
     Dès les premières mesures, on ressent les inspirations ibériques,
     dominées par la couleur et le rythme. Jordi Savall exulte dans ces
     partitions qu'il découvre avec invariablement le même appétit, la même

     passion.  Pierre Massé 

 

  Goldberg - Ivan Moody - Il s'agit de l'un des classiques voyages de
     l'imagination d'Hespèrion, dont l'objectif est, selon Jordi Savall, de
     "rappeler en l'espace de 75 minutes de musique les expériences
     essentielles de la vie de Charles Quint, et en même temps de nous
     rapprocher d'une époque qui a eu une importance si profonde pour
     notre propre histoire moderne".
     Une musique représentative a donc été choisie pour marquer les
     événements importants de la vie du monarque et même de l'époque
     antérieure - nous commençons en 1459, au temps de l'Empereur
     Maximilien (Charles Quint naquit en 1500). Il s'agit là bien sûr d'un
     support artificiel pour bâtir ce programme, et pour qu'un tel artifice
     fonctionne, il faut que la musique soit très bien choisie et organisée, ce
     qui est tout à fait le cas ici. Lire la suite...

 

  Classica - Stéphan Perreau - "On pourra à juste titre considérer ce
     nouveau disque de Jordi Savall à la fois comme un portrait musical de
     Charles Quint et comme une synthèse de l'art de l'interprète. De Juan
     del Enzina à Cristobal de Morales, en passant par Josquin des Prés ou
     Antonio de Cabezon, tous les compositeurs présents au programme ont
     déjà été visités avec bonheur par le musicien catalan dans de
     mémorables disques.

 

     Savall frappe juste, avec retenue et poésie, en mêlant tradition et
     modernité dans l'instrumentarium: cloches, sacqueboutes, harpes et
     violes célèbrent les différentes étapes de la vie de Charles V. Élevé aux
     Pays-Bas dans un milieu culturel propice à l'éclosion d'un goût artistique,
     le futur monarque hérita de la couronne d'Espagne en 1516.

 

     Abordant cette terre inconnue, il eut à subir la révolte des comuneros
     visant à rétablir les prérogatives nationales méprisées par le jeune roi.
     Charles en tira des leçons qui le menèrent à plus de clémence et à une
     ouverture européenne avant l'heure en héritant du titre d'Empereur du
     Saint-Empire romain germanique à la mort de Maximilien 1er en 1519.
     Exacte synthèse du souverain médiéval conservateur et du chef d'État
     moderne aux frontières de la Renaissance, Charles V a toujours su
     s'entourer des meilleurs musiciens de son temps.

 

     S'appuyant sur une équipe de tous soupçons, Savall effectue dans ce
     disque un pont historique parfait. Le célèbre Tourdion Quand je bois du
     vin clairet est époustouflant de vérité grâce à l'interprétation du
     contre-ténor Carlos Mena . On retrouve avec bonheur une fièvre
     catalane tout à fait de bon ton dans Vecchie Lettrose, "Villanesca alla
     napolitana" de Willaert, avant de se laisser submerger par la polyphonie
     savante des pièces de Morales (Missa Mille Regretz et Motets). Vous ne
     ressortirez pas indemne de cette écoute.

 

  Classicstoday - David Preise - Jordi Savall has brought us yet another

     treasure on his own Alia Vox label, this time a mixed bag of music by
     Reformation Era composers and a handful of slightly earlier works. It's all
     taken from a concert program Savall gave last year under the aegis of
     "greatest hits of the court of Charles V".

 

     The composers presented are mostly court musicians for that Holy
     Roman Emperor, but Josquin and Heinrich Isaac also are included, the
     latter as a nod to Charles' grandfather, Maximilian I, who was responsible
     for getting Charles the crown. Savall combines his first-rate instrumental
     ensemble, updated to Hespèrion XXI, with his own vocal group, La
     Capella Reial de Catalunya. The results are captivating. Savall's musicians
     are tops in the field, and their collective talents, constantly on display in
     this varied program, are simply a joy to hear. Lire la suite...

 

 

Armoiries du Comtat Venaissin Coat of arms of the Carmelite order

 

 

Tourisme en Vaucluse Provence - ADDRT 84 Vaucluse en Provence - ADDRT 84