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Librairie FONTAINE Luberon
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Choix d'Alain Vauprès de FONTAINE Luberon
Un crime en Provence au XVe siècle
Lieu-dit le Pas de la Boissière, seigneurie de Goult (Vaucluse)
Photo satellite avec Géoportail, cliquer - ici -
Ce roman historique est tiré d'un précédent ouvrage de Françoise Gasparri paru en 1988, aux Éditions Du Léopard d'Or, sous le titre Crimes et châtiments en Provence au temps du roi René - Procédure criminelle au XVe siècle (cf. Publications de Françoise Gasparri).
Le document utilisé par Françoise Gasparri est le procès-verbal d'une procédure criminelle, engagée en 1439 par la justice du roi René à Apt contre des brigands, tueurs de grands chemins et proxénètes, qui sévirent dans toute la vallée du Rhône et les Alpes de Haute Provence, mais principalement entre Avignon et Apt.
La plus grande partie des crimes s'étant produits dans les seigneuries de Goult et des Beaumettes, toutes deux vassales de la seigneurie de Sault, c'est Raymond d'Agoult, seigneur de Sault, qui terminera la procédure et c'est, pour cette raison, au château de Sault que ce document prendra place dans le trésor des chartes seigneuriales.
Il y resta pendant plus de trois siècles. Pendant la Révolution française il échappa miraculeusement à la destruction massive des archives de ce château qui furent brûlées volontairement en 1794. Il demeura ensuite aux archives de la mairie de Sault jusqu'au début de notre siècle où il passa, dans des conditions inconnues, dans une collection privée régionale, puis fut mis en vente, dans les années 1970.
Après être passé entre les mains de marchands régionaux puis nationaux, ce document quitta Paris et traversa, de vente en vente, deux frontières, pour aboutir et prendre place dans une autre collection privée aux Pays Bas, d'où, par le plus grand des hasards, il est tombé entre ses mains.
*
* *
Le 9 juin 1439, un homme est arrêté à Goult, en Provence, accusé de proxénétisme. Son arrestation et ses révélations vont mettre au jour tout un réseau de brigands, tueurs de grands chemins, voleurs et proxénètes que la justice du roi René, décidé à assainir le pays au lendemain de la guerre de Cent Ans, va traquer impitoyablement.
Tiré d'un procès criminel, document exceptionnel découvert par Françoise Gasparri et remarquablement mis en scène, c'est un tableau complet de la vie provençale au moment le plus sombre de son histoire que dresse ce récit: misère, délinquance, insécurité, corruption.
Toutes les catégories du corps social sont atteintes. Et surtout, à travers les deux principaux accusés, se dessine l'image du malfaiteur pris dans un filet d'alibis et de mensonges qui, d'aveux sous la torture en rétractations, témoigne d'un état de la société particulièrement dégradé.
Avec la fin de ce procès exemplaire, c'est tout un monde qui disparaît, de ténèbres et de violence, de peur et de désordre, pour faire place à une ère nouvelle qu'on appellera Renaissance.
Un crime en Provence au XVe siècle
Auteur : Françoise Gasparri
Préface : Régine Pernoud
Éditeur : Albin Michel
Date de parution : avril 1991
Code ISBN : 2-226-04830-8
Format : 14,5 cm x 22,5 cm, 250 pages, broché
Prix : 13.97 € (2013)
Préface
IMPOSSIBLE de se trouver davantage dans l'Histoire, au cœur de la grande comme de la petite Histoire: impossible de vivre de plus près une "histoire vécue", d'être mieux mêlé à la vérité d'une "histoire vraie"...
L'ouvrage de Françoise Gasparri me paraît être de ceux qui méritent par excellence le beau titre de: "Livre d'Histoire".
Au départ, un document; et il n'y a pas d'autre départ possible pour un "Livre d'Histoire". Mais ce document, il a fallu en comprendre d'emblée l'intérêt, le contenu vivant.
Or, comme aiment à le dire nos jeunes générations, cela n'était pas "évident": une liasse de papiers, grisâtres et compacts, couverts d'une écriture terne; ni titre accrocheur, ni illustration aguichante; pas la moindre allusion à un quelconque "mystère des Templiers" ou "épopée des Cathares", voire à un drame qu'on puisse tout au moins qualifier d'occitan...
Rien qui réponde à la loi du genre. De l'histoire vraie, sous la forme d'une masse de feuillets anonymes. Il fallait une chartiste de la qualité de Françoise Gasparri pour en apprécier le contenu. Il s'agissait d'un procès - un procès au temps du roi René, mené dans la région provençale.
Une Provence qui ne ressemble ni à celle de Pagnol ni à celle d'Alphonse Daudet. Un pays qui a ses âpretés et ses mystères, et ne se laisse pas si facilement découvrir. Une terre accidentée, avec des à-pics déconcertants, des sautes d'humeur aussi bien dans les chemins que dans le climat, des ruisseaux que l'hiver transforme en torrents et l'été en carrières de galets.
Une Provence austère, avec ses bories de pierres sèches, ses chênes verts, ses buissons odorants, ses touffes d'épineux. Les routes y sont sinueuses à souhait et l'on a souvent l'impression, en dépit du chant des cigales, que ce rocher haut dressé, ce fourré odorant pourraient aussi bien dissimuler des ombres menaçantes. Certaines de ces petites routes ont aujourd'hui encore une mauvaise réputation tenace.
Or, l'époque à laquelle se déroule l'histoire qui nous est ici racontée est bien l'une des plus inquiétantes que notre pays ait connue, même en Provence.
C'est à cette époque que l'on devrait réserver la fâcheuse appellation de "Moyen Âge" qui continue, en France, à évoquer guerres, famines et épidémies; elle serait dès lors justifiée; car, du milieu du XIVe au milieu du XVe siècle, il est certain que notre terroir a connu l'une de ses périodes les plus sombres: temps d'infortunes et de misères, traversé par la peste noire de 1348 avec des retours sporadiques qui n'en finissaient plus, tandis que les ravages des gens de guerre, mercenaires pillards et avides, plus redoutables en temps de paix parce qu'ils ne sont plus soldés et vivent sur l'habitant, sévissent ici et là, au hasard de leurs sinistres randonnées.
Au mois de juin 1439, où commence ce procès, il y a huit ans que Jeanne la Pucelle est morte sur le bûcher de Rouen; elle qui, la première, émue de "la grande pitié" du peuple de France, a réussi à faire prendre les armes contre l'envahisseur, et a mené le roi à Reims pour le faire sacrer, a dû payer de sa jeune vie l'élan qu'elle a su imprimer au royaume. Son sacrifice n'a pas été vain.
Le roi légitime enfin reconnu a pu entreprendre une action efficace; il a su réconcilier, voici quatre ans, les factions ennemies, Armagnacs et Bourguignons; Paris a été libérée, voici deux ans; et l'on parle aujourd'hui du retour du duc d'Orléans, Charles, dans sa ville; plus discrète, la mesure que le roi vient de prendre, cette même année 1439, en jetant les bases d'une armée permanente à son service, permettra peut-être enfin la libération complète des campagnes: le paysan pourra se remettre à labourer, semer et espérer la moisson, sans avoir à redouter, d'une heure à l'autre, l'arrivée d'une de ces troupes de routiers pires que les sauterelles, ne laissant rien derrière elles sinon la désolation...
En Provence, celui que nous appelons le roi René va entreprendre, lui aussi, de rétablir l'ordre. Le procès ici retracé est un exemple entre bien d'autres de l'effort qui commence: d'abord rendre au petit peuple la sécurité.
"Que les pauvres gens ès dites villes puissent gagner leur pain en paix", comme l'écrivait jadis le sire de Beaumanoir, compagnon de Saint Louis.
Et il suffit de parcourir les pages de cette pièce juridique, si convaincante dans sa sobriété, pour comprendre que le mal était profond: à côté des criminels notoires, ceux qui tuent pour une pièce d'or - comme les deux tristes héros de l'affaire, un Maltostens au surnom savoureux ("Mauvais en tout temps"), un Pierre Archilon -, il y a, en effet, tous les comparses, et parmi eux nombre de jeunes nobles insoucieux de leurs devoirs; et combien de femmes, victimes plus ou moins complices; les jeux de hasard, dés et cartes, la fête crapuleuse, la prostitution, rien ne manque au tableau, rien n'échappe aux interrogatoires, dans leur sécheresse significative. Et l'on croit entendre les cris des victimes, comme ceux des condamnés.
Aucun besoin, pour cela, d'effets de style. L'impression est d'autant plus forte qu'elle laisse place aux seules formules d'une langue juridique restée claire.
Le talent de l'auteur aura surtout consisté à nous mettre, nous lecteurs, au centre d'une action qui se déroule, à son rythme; mais elle est d'autant plus dramatique qu'on la sent, dès le début, implacable.
Au moment où on la saisit, le dénouement est proche; il n'y a plus de doute sur les crimes commis, non plus que sur leurs auteurs. Il ne s'agit plus que de détailler le faisceau des preuves, et de faire avouer ceux qui, déjà, sont dans l'engrenage d'une justice dure, mais soucieuse de vérité, comme d'équité.
Elle nous apparaît plus dépouillée que celle que nous connaissons, plus familière, s'accommodant d'un simple banc pour siéger; surtout; elle agit à découvert: une justice en plein vent; peut-être le climat de Provence favorise-t-il cette allure simplifiée: nul besoin de prévoir une salle d'audience fermée, meublée, prête à l'entrée solennelle d'une Haute Cour.
Reste que, à travers la narration, les devoirs et les droits de chacun apparaissent bien nettement: limites de juridiction, rôles du sergent; du notaire, du juge lui-même; et; à les entendre tour à tour, on apprécie le caractère de chacun d'eux: en particulier de ce Raymond Tesseyre qui visiblement s'acquitte d'une charge plutôt qu'il n'use d'un pouvoir; il veut, il recherche la justice; à ce monde qui tue et terrorise, il oppose sa fermeté, qui est le dernier recours des petites gens.
À la silhouette d'un Pierre ArchiIon, armé des pieds à la tête, l'arbalète en main, on associe, par contraste, celle du malheureux clerc à la démarche traînante, ou du petit berger couvert de son manteau. Le juge est là pour rétablir un équilibre qui est celui même de la justice.
Bientôt ceux qui semaient la terreur sur les routes ne seront plus que de lamentables ombres achevant de se déliter sur le gibet, dressé au pas de la Boissière, là même où les crimes furent commis, où furent entendus les derniers appels des victimes des victimes. Et le val du Calavon en gardera jusqu'à nos jours une réputation inquiétante...
"La pluie nous a débués et lavés
Et le soleil desséchés et noircis
Pies, corbeaux nous ont les yeux cavés,
Et arraché la barbe et les sourcils.
Puis çà, puis là, comme le vent varie
Jamais nul temps nous ne sommes assis
Puis çà, puis là, comme le vent varie
À son plaisir sans cesser nous charrie,
Puis çà, puis là, comme le vent varie
Plus de becquetés d'oiseaux que dés à coudre.
Ne soyez donc de notre confrérie;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre!"
Ils datent du même temps, les vers de François Villon. Un temps où il fallait bien qu'à ces gens de sac et de corde que la guerre et le malheur des temps avaient suscités, succèdent quelques Raymond Tesseyre pour rendre à notre Provence, sous l'égide du roi René, son visage accueillant, ses manières bienveillantes à l'étranger, aux petites gens, aux bergers et aux clercs!
Et cette dure histoire, en fin de compte, annonçait un réveil.
Régine Pernoud
Extrait (p. 47 à 50)
Il nous fallut une heure à peine pour atteindre le pas de la Boissière. Maltostens avait été installé sur une jument, pieds et poings liés, encadré par une troupe de sergents en armes. Une grande foule s'assembla autour de notre cortège; chacun voulait voir le prisonnier, non parce qu'on l'aimait ou le détestait, mais parce que le destin s'était abattu sur lui.
Cela rend intéressant le plus insignifiant des hommes, et ceux qui le contemplent me font songer aux chœurs de la tragédie antique, aréopage d'anonymes, commentant ce qu'ils ne vivront jamais. Maltostens se redressa sur sa monture, fier peut-être de susciter une telle attention.
Le Camin Romieu suit le Calavon, qu'il traverse au pont Julien, que construisirent jadis les Romains. Puis il longe les collines de Bonnieux, de Lacoste. Forêts profondes à main gauche, riches plaines à main droite, d'un côté la vie sauvage, de l'autre la volonté de traverser le temps, paisiblement, sans payer son tribut de mort à n'importe quel fauve qui passe. D'un côté les prédateurs, de l'autre ceux qui préfèrent échanger que tuer.
À Marican (autrefois Malicamp), lieu de triste réputation peuplé de fantômes et de démons, si l'on en croit de vagues légendes que l'on ose à peine chuchoter tant elles sont incertaines, le Camin Romieu s'accroche à la pente, s'enfonce à travers des buissons, des arbres qui dévalent d'à-pic en à-pic, jusqu'à la rivière.
C'est la Valmasque, la vallée des sorcières. Le soleil frappe fort sur les feuilles vernissées, fait vibrer la terre tantôt ocre, tantôt rouge, tantôt blanche comme neige là où elle se mêle de cailloux, débris de falaises lointaines apportés ici par les pluies d'hiver.
Des odeurs fusent, âcres ou douces, vapeurs de térébinthes, senteurs de myrtes. Des cigales invisibles crissent à l'infini, soudain s'arrêtent; alors les yeux fouillent les murailles vertes qui longent le chemin, et une inquiétude naît, car la luxuriance de ces plantes qui partent à l'assaut les unes des autres ne s'accommode pas du silence.
L'esprit supplée à cela en imaginant des cris et des pleurs qui l'affolent. Mais comme par magie, les cigales reprennent leur vacarme, qui roule de colline en colline jusqu'à l'horizon, et le pays redevient aimable.
Les sabots de nos chevaux résonnaient sur les dalles posées par les légionnaires d'antan. Nul ne les entretient plus, elles commencent à se disjoindre, car d'été en hiver la terre travaille, entraîne toute chose vers le Calavon. Nous l'entendions couler en contrebas, caché par les branches.
Soudain, il apparut, vert et clair, qui s'enroulait autour d'une avancée de rochers blancs, au bord desquels on avait bâti une sorte de murette, sans doute pour y poser des filets et capturer ainsi des poissons. Un peu plus loin, un bief avait été ménagé afin d'éviter ces petits rapides, car les bateaux remontent le courant jusqu'à Apt, chargés de marchandises qui viennent de la vallée du Rhône, et de plus loin encore.
La pente devint raide, le chemin se frayait un passage entre les chênes et les yeuses, les branches hérissées de pointes, écorces rudes prêtes à déchirer. Et soudain, la forêt s'ouvrit à l'approche du dernier virage, à main gauche, avant de redescendre vers la plaine.
Nous apercevions l'auberge des Beaumettes, trapue et carrée au bord des champs, une porte ouvrant sur un sentier qui rejoint le Camin Romieu. Derrière, les falaises blanches de Goult barraient l'horizon, rayées de verdure, bordées en leur sommet de quelques masures.
Ici mourut un jeune clerc, en plein jour, peut-être à l'un de ces moments inquiétants où les cigales se taisent. Son angoisse en a été décuplée; les hommes l'ont attaqué, il a crié, le visage tourné vers l'auberge et ses habitants, elle semble si proche. Mais nul ne l'a entendu, et il a eu la certitude que c'était lâcheté et mauvais vouloir.
Dans le danger, on imagine qu'on est vu par ce que l'on voit soi-même. Les cigales ont repris leur crissement furieux, tandis qu'on le frappait, il a entendu la nature entière hurler de sa douleur, il a imaginé, alors que le sang brouillait sa vue et que la terreur le déchirait, que ces gens là-bas l'entendaient, que le monde entier l'entendait, mais que nul ne se dérangeait pour le secourir…
À nos pieds, le Calavon chantait.
Maltostens donna le signal de l'arrêt, au bord du Calavon.
- C'est ici? demanda le lieutenant.
- Exactement. Archilon l'a frappé sur la tête, il est tombé mort. Avec
l'aide
du Camus, il l'a
tiré par les
pieds sur la rive pour l'enterrer.
- Où donc?
- Auprès de ces deux grands cytises.
- Va sur les lieux, nous verrons si nous retrouvons les ossements.
- Comment le pourrais-je? J'ai les pieds liés ... Espérait-il qu'on le
libérerait de
ses entraves pour
s'échapper? Il connaissait la région comme sa poche,
nous perdre eût été un jeu
d'enfant. Noble Nicolas d'Augerolles fit signe à
un de ses hommes
qui prit
Maltostens à bras-le-corps, le transporta
jusqu'aux arbres.
On lui donna une
houe, il se mit à creuser le sol.
- Pourtant, c'était bien ici! dit-il au bout de quelques minutes de
vaine
recherche.
- Avez-vous creusé une véritable fosse?
- Moi, je faisais le guet sur une murette là-bas. Les autres ont
recouvert le
cadavre de branches et
d'herbes, le terrassier a jeté de la terre là-dessus
avec sa faux...
- Où est le bâton que tu as utilisé pour frapper ce pauvre garçon?
- Chez moi, à Goult. Mais je ne l'ai pas battu, parce qu'il a fait
demi-tour dès
qu'il m'a vu.
Le lieutenant réfléchit un instant, puis il donna l'ordre du retour.
Françoise Gasparri
•
Diplômée de l'École Nationale des Chartes -
Promotion 1961.
Mémoire: L'écriture des actes de Louis
VI, Louis VII et
Philippe Auguste
(MM. Tessier et Perrat).
• Membre de l'École Française de Rome - élève diplômée de la Section.
• Directeur de recherche au CNRS (IRHT).
Publications de Françoise Gasparri
► Regesta Imperii - Liste chronologique de 1961 à 2001 - ici -
► Bibliothèque de l’Institut de Recherche et d’Histoire des Textes - ici -
Œuvres, Tome II : Lettres de Suger - Chartes de Suger
Œuvres, Tome II : Lettres de Suger - Chartes de Suger
Vie de Suger par le moine Guillaume
2001
Grand personnage du royaume tant au niveau religieux que politique, l'abbé Suger (v. 1081 ✝ 1151), conseiller des rois Louis VI et Louis VII.
Dévoué à l'église comme à la royauté qu'il considérait comme la protectrice de l'Église, ce religieux, petit, frêle, d'une intelligence vive, précise, concrète, était un esprit, juste, pondéré, plein de bon sens, qui répugnait aux excès d'ascétisme ou de réformisme.
Travailleur infatigable, Suger conseilla Louis VI avec prudence, l'engageant à guerroyer dans le royaume contre les brigands et les vassaux infidèles, tout en le réconciliant avec ses ennemis extérieurs.
Louis VII le prit comme conseiller avant de le nommer régent lors de son départ pour la croisade (1147-1149). Pendant l'absence du roi, il conserva intact le domaine royal, le faisant fructifier. Au retour du roi, il s'efforça d'empêcher la rupture de l'union royale. Suger mourut à Saint-Denis le 13 janvier 1151.
Œuvres, Tome II : Lettres de Suger - Chartes de Suger
Vie de Suger par le moine Guillaume
Texte établi, traduit du latin et commenté par : Françoise Gasparri
Éditeur : Les Belles Lettres
Date de parution : 2001
Code ISBN : 2-251-34052-1
Format : 12,5 cm x 19,5 cm, 422 pages, broché
Prix : 43,42 € (2013)
► Œuvres complètes de Suger par A. Lecoy de la Marche - ici -
► Découverte d'une dix-septième charte rédigée par Suger - ici -
► Persée : Françoise Gasparri - L'abbé Suger de Saint-Denis - ici -
Œuvres, Tome I : Mémoire sur la consécration de Saint-Denis
L'Œuvres administrative - Histoire de Louis VII
1996
L'abbé Suger est l'auteur de deux livres fondamentaux pour l'histoire de l'Art du Moyen Âge, dans lesquels il expose son administration de l'abbaye de Saint-Denis dont il était l'abbé depuis 1122 (doc. Suger est fait abbé de Saint-Denis) .
Inspiré par les thèses du Pseudo-Denis l'aréopagite que l'on confondait alors avec saint Denis, Suger justifie dans ses écrits les travaux qu'il fait réaliser dans son abbaye par le fait que la contemplation de biens précieux transcendait l'âme humaine et la rapprochait de Dieu.
Œuvres, Tome I : Mémoire sur la consécration de Saint-Denis
L'Œuvres administrative - Histoire de Louis VII
Texte établi, traduit du latin et commenté par : Françoise Gasparri
Éditeur : Les Belles Lettres
Date de parution : 1996
Code ISBN : 2-251-34048-3
Format : 13 cm x 20 cm, 265 pages, broché
Prix : 37,62 € (2013)
► Découvrir l'ancienne abbaye royale de Saint-Denis - ici -
Le XIIe siècle. Mutations et renouveau en France
dans la première moitié du XIIe siècle
1994
Table des matières :
Présentation, par Michel Pastoureau.
Avant-propos et Introduction, par Françoise Gasparri.
Naissance du capitalisme, par Alain Derville.
L'usage du sceau au XIIe siècle, par Jean-Luc Chassel.
La naissance des armoiries, par Michel Pastoureau.
Une étape dans le renouveau scolaire du XIIe siècle, par Jacques Verger.
Advertising the New Science of the Stars (circa 1120-1150), par Charles Burnett.
Philosophy and Theology (1100-1150). The Search of Harmony, par Constant J. News.
Livres et bibliothèques dans les monastères français au XIIe siècle, par Donatella Nebbiai-Dalla Guarda.
Où ont été fabriqués les livres de la glose ordinaire dans la première moitié du XIIe siècle? Par Patricia Stirnemann.
Le tournant littéraire du milieu du XIIe siècle, par Pascale Bourgain.
Liturgie et musique au XIIe siècle en l'abbaye de Saint-Evroult, par Annie Dennery.
Le XIIe siècle. Mutations et renouveau en France dans la première moitié du XIIe siècle
Auteurs :
Françoise Gasparri, Alain Derville, Jean-Luc Chassel, Michel Pastoureau, Jacques Verger, Charles Burnett, Constant J. News, Donatella Nebbiai-Dalla Guarda, Patricia Stirnemann, Pascale Bourgain, Annie Dennery.
Éditeur : Cahiers du Léopard d'Or (dirigés par Michel Pastoureau)
Date de parution : 1996
Code ISBN : 2-86377-123-X
Format : 16 cm x 24 cm, 354 pages, broché
Prix : 39.00 € (2013)
► Qu’est-ce que la paléographie? - ici -
Introduction à l'histoire de l'écriture
1994
Note de l'Éditeur : L'objectif du présent ouvrage, qui prend en compte l'Occident médiéval pendant la période qui sépare l'Empire romain de la fin du moyen âge et de l'invention de l'imprimerie, est de considérer l'écriture comme inscrite dans l'histoire générale, de la situer dans l'activité culturelle, de la voir comme l'expression d'un travail à la fois intellectuel et manuel.
Dans ce volume sont étudiées les conditions d'apprentissage de l'écriture, comme un chapitre fondamental de l'histoire de l'enseignement et donc de l'École, les conditions matérielles de sa pratique et des techniques qu'elle met en jeu, et donc les instruments, les supports et les méthodes manuelles et artisanales de maîtrise d'une activité qui débordera peu à peu le cadre de l'Église pour devenir professionnelle et privée.
L'écriture peut être aussi la manifestation extérieure d'idées politiques ou de concepts liés au contenu des textes écrits: c'est le cas des documents issus des chancelleries.
Elle est enfin, dans la deuxième partie du Moyen Âge, le reflet significatif de la diffusion de l'instruction dans le monde laïque, au moment où s'ouvrent les écoles urbaines offrant aux enfants l'instruction élémentaire désormais nécessaire à leur activité professionnelle.
Jacques Stiennon - Persée - Cahiers de civilisation médiévale - Année 1999 - Volume 42 - Numéro 42-165 - pp. 98-99
Françoise Gasparri s'est fait connaître dans le domaine de l'histoire de l'écriture, par des travaux qui font autorité, qu'il s'agisse de scriptoria, de terminologie, d'écriture diplomatique ou de pédagogie de l'acte d'écrire.
Toutes ses recherches sont marquées au coin d'une grande rigueur de pensée, d'une liberté contrôlée du jugement et, pour tout dire, d'une vaste expérience acquise au contact d'une énorme documentation.
Ces qualités, on les retrouve dans cette Introduction à l'histoire de l'écriture - entendez: de l'écriture latine du moyen âge. Plus qu'une propédeutique, qu'une approche expérimentale, cet ouvrage est aussi plus qu'un manuel, même s'il en a la présentation.
Nous sommes en présence d'une réflexion approfondie sur l'évolution de l'écriture latine au moyen âge, qui ne laisse de côté aucun des problèmes auxquels le spécialiste et l'honnête homme sont confrontés lorsqu'ils prennent contact avec ce phénomène à la fois si simple et si complexe de tracer des lettres, de les lier avec un ductus, sur des supports variés, et pour des objectifs le plus souvent diversifiés.
Dans un style clair, qui sert opportunément une dialectique souvent serrée, l'auteur aborde cet aspect passionnant de l'aventure humaine avec une parfaite connaissance du sujet.
On notera tout spécialement le chapitre V (p. 79-93) sur la minuscule caroline dans lequel Françoise Gasparri remet en question la pertinence d'une origine précise de ce type d'écriture.
Et l'on recommandera une lecture attentive du chapitre IX (p. 113-135) sur l'enseignement et la pratique de l'écriture aux XIIIe-XVe siècles.
Ces deux contributions substantielles résument excellemment l'incontestable valeur d'un livre utile à la fois au maître et à l'étudiant.
Introduction à l'histoire de l'écriture
Auteur : Françoise Gasparri
Éditeur : Brepols Publishers
Date de parution : 1994
Code ISBN : 2-503-50394-2
Format : 16 cm x 24 cm, 240 pages, broché
Prix : 14,20 € (2013)
Les registres de la chancellerie de Philippe Auguste
1992 collectif
Les registres originaux de Philippe Auguste sont au nombre de trois:
•
Registre A, Bibl. Vaticane, Ottoboni, lat, 2796 (compile en
1204-1205,
avec
suppléments jusqu’en 1212);
•
Registre C, Arch. nat. JJ 7 (compilé en 1212, avec
suppléments jusqu’en
1220);
•
Registre E, Arch. nat. JJ 26 (compilé en 1220, avec
suppléments
jusqu’en 1276).
Les registres de la chancellerie de Philippe Auguste
Collection : Recueil des historiens de France
Auteurs : John W. Baldwin et le concours de Françoise Gasparri, Michel Nortier et Elisabeth Lalou
Éditeur : Imprimerie Nationale - diffusion de Boccard
Date de parution : 1992
Code ISBN :
Format : 607 pages, broché
Prix :
Un crime en Provence au XVe siècle
1991
Un crime en Provence au XVe siècle
Auteur : Françoise Gasparri
Préface : Régine Pernoud
Éditeur : Albin Michel
Date de parution : avril 1991
Code ISBN : 2-226-04830-8
Format : 14,5 cm x 22,5 cm, 250 pages, broché
Prix : 13.97 € (2013)
Crimes et châtiments en Provence au temps du roi René
1989
Le 9 juin 1439 un homme est arrêté dans un village de Haute-Provence: un réseau de malfaiteurs est aussitôt dévoilé. Dès lors, la justice du roi René se met en marche. C'est par un très important coup de filet, depuis Avignon jusqu'aux Alpes, que se dessine, à travers dépositions et témoignages, tout un monde de truands, tueurs et proxénètes, ribauds et rufians, organisés en société marginale parallèle, fort dangereuse, depuis Orange jusqu'à Gênes.
Une péripétie dans la vie provençale du XVe siècle? La conscience et l'extrême probité du juge royal d'Apt, poussant au bout toutes les enquêtes, superposant tous les interrogatoires, sondant tous les secrets de la psychologie humaine, révèlent un monde profondément malade, ravagé par les épidémies et par la guerre de Cent Ans qui vient de se terminer.
Jeanne d'Arc a été exécutée voilà huit ans déjà, mais les soldats, mercenaires et routiers des Grandes Compagnies, à peine démobilisés, "travaillent" pour leur compte. Les nobles, tombés le plus souvent dans la misère et la corruption, se font mutuellement une guerre de règlements de comptes, utilisant, comme "main-d'œuvre", comme ouvriers agricoles aussi, cette cohorte de brigands et de criminels.
La petite justice et la police, composées elles-mêmes de délinquants, participent à la déroute générale. L'église aussi est atteinte: les Frères Mendiants et surtout les Franciscains, dans leur souci de pastorale populaire, "s'encanaillent" et, victimes parfois de leur propre inculture, participent gravement à la haute délinquance.
Dans ce monde de violence, quel était le destin des femmes?
Elles sont partout présentes dans cette fresque de misère humaine, avec tout le cortège des drames personnels: données ou vendues à un très jeune âge par des familles en proie à la famine à des "coquins", souteneurs sans feu ni lieu, elles traînent sur les routes, "conduites" par leurs maîtres, comme du bétail, travaillant ici et là pour eux, en proie à des fièvres continuelles, prêtées, offertes, louées ou vendues, au gré des caprices et des intérêts de leurs patrons, le plus souvent placées par eux dans des bordels privés ou municipaux, où elles continueront à rapporter quelque argent: éternelles victimes de la pègre sociale.
Comment intervient alors le pouvoir? Trois lettres inédites du roi René révèlent sa volonté centralisatrice et sa détermination à "nettoyer" le pays en s'attaquant au "milieu", à ces brigades de criminels organisés en maffia dans toutes les régions de la Provence.
Tel est le tableau que présente cet extraordinaire document de procédure criminelle, contre deux grands truands: un chef de bande et son acolyte. Il est un témoin exceptionnel de l'action judiciaire, de la procédure et de la répression dans le midi de la France au XVe siècle.
Offrant le texte dans sa version originale - latine - avec une traduction très fidèle, assorti d'une abondante introduction historique, suivant une méthode érudite rigoureuse, cet ouvrage ressuscite brutalement la vie d'un peuple de pauvres gens, en proie à la violence, l'angoisse, la misère, la peur et le désordre moral, mais aussi vibrant d'un nouvel élan d'espoir, de foi en un monde meilleur et résolu à l'atteindre, par le choix délibéré de la justice, du respect des hommes, d'une nouvelle lumière que l'on nomme déjà Humaniste.
Une société vieille de cinq cents ans et pourtant si proche de la nôtre...
Crimes et châtiments en Provence au temps du roi René
Auteur : Françoise Gasparri
Éditeur : Le Léopard d'Or
Date de parution : mars 1989
Code ISBN : 2-86377-083-7
Format : 16 cm x 24 cm, 492 pages, broché
Prix : 35 € (2013)
► Persée - ici -
La principauté d'Orange au Moyen Âge : fin XIIIe - XVe siècle
1985
Créée au milieu de XIIe siècle, et par une femme, la comtesse Tiburge, la principauté d'Orange fut, pendant les deux derniers siècles du Moyen Âge, une réalité politique et stratégique, placée au point de rencontre du royaume de France, de l'Empire, de la Provence et du Comtat.
C'est donc l'image multiforme d'une société méditerranéenne, aux prises avec les troubles et les calamités de la guerre de Cent Ans, enrichie de listes de noms - Orangeois, Italiens et Juifs - où historiens et généalogistes trouveront leur compte, et qui, en tout cas, constituent un chapitre inédit de l'anthropologie et de l'onomastique de la Provence médiévale.
La principauté d'Orange au Moyen Âge : fin XIIIe - XVe siècle
Auteur : Françoise Gasparri
Éditeur : Le Léopard d'Or
Date de parution : 1985
Code ISBN : 2-86377-045-4
Format : 21 cm x 27 cm, 280 pages, broché
Prix : 46 € (2013)
L'écriture des actes de Louis VI, Louis VII et Philippe Auguste
1973
Extrait du rapport sur l'activité de l'École française de Rome pendant l'année 1972-1973; lu dans la séance du 23 novembre 1973:
Mlle Françoise Gasparri est une spécialiste de la paléographie. À Rome elle a travaillé à la Bibliothèque Vaticane au Catalogue des manuscrits datés entrepris sous l'égide du Comité international de Paléographie.
Son mémoire est une étude d'un ordre différent. D'autre part, en vue d'un livre sur "La vie urbaine à Orange au XIVe siècle, elle a dépouillé 115 registres des archives notariales de la Principauté que conserve la Bibliothèque Vaticane.
Des fiches qu'elle a accumulées elle a tiré la matière d'un mémoire sur "Juifs et Italiens à Orange au XIVe siècle (1311-1390) que M. Bataillon a examiné.
Sans pour autant isoler ces deux communautés du reste de la population, elle a montré leur comportement avec beaucoup de précision. Les Juifs y étaient, comme ailleurs, marchands, ou banquiers, médecins ou tailleurs.
Les Princes les contrôlaient strictement, ainsi que l'opinion publique l'exigeait et leur libéralisme avait des limites.
Moins fouillée a paru à M. Bataillon l'étude des Italiens, moins nombreux que les Juifs et plus facilement intégrés à la population locale. Ils ne sont point des réfugiés, mais des gens d'affaires qui étaient déjà des notables dans leurs patries d'origine, le Piémont et la Toscane.
À Orange ils sont des banquiers ou des agents des Princes. "Chez eux point de médecins mais quelques apothicaires, des iurisperiti, des notaires, qui tous investissaient en terres leurs bénéfices." M. Bataillon, qui a été "sensible à la richesse des analyses fondées sur une méthode scrupuleuse, y a reconnu la promesse d'un ouvrage solide et important".
Avant-propos: La paléographie étant une des sciences fondamentales enseignées à l'École des Chartes, je n'ai pas cru m'égarer hors des voies traditionnelles en étudiant l'écriture des actes royaux pendant les trois règnes consécutifs de Louis VI, Louis VII et Philippe Auguste, c'est-à-dire de 1108 à 1223, époque à la fois importante et attachante en raison de l'évolution de la société et de la royauté elle-même, dont le prestige ne cesse de s'accroître tout au long du douzième siècle, couronné par la politique conquérante de Philippe Auguste.
Les historiens de cette période sont célèbres mais peu nombreux et pour la plupart déjà anciens. A. Luchaire a étudié les deux premiers règnes, L. Delisle s'est attaché plus spécialement à celui de Philippe Auguste; je me suis appuyée essentiellement sur leurs ouvrages ainsi que sur les publications faites par H.F. Delaborde, Ch. Petit-Dutaillis, puis MM. J. Monicat et J. Boussard dans la collection des Chartes et diplômes.
► Lire la suite dans une reproduction partielle de cette étude - ici -
Institut de Recherche et d'Histoire des Textes (IRHT)
Section paléographie latine
Créée en 1985 en tant que secrétariat du Comité international de paléographie latine (CIPL), la section a longtemps mené le recensement des manuscrits portant une indication de date, de lieu ou de copiste (dits "manuscrits datés") pour la France.
Cette entreprise vise à établir le corpus de témoins fiables, indispensable au progrès des recherches les écritures du Moyen Âge. Elle a évolué vers un programme de collaboration et de formation (IRHT, ENC, EPHE, MCC) et porte actuellement sur les fonds de Saint-Omer.
La section a mené un programme de catalogage des reliures médiévales des bibliothèques publiques de France, arrêté par manque de personnel. Elle s’est orientée plus récemment vers la recherche exploratoire en paléographie numérique.
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Bibliothèque virtuelle des manuscrits médiévaux (BVMM)
La Bibliothèque virtuelle des manuscrits médiévaux (BVMM), est élaborée par l’Institut de recherche et d’histoire des textes (IRHT-CNRS). Elle permet de consulter la reproduction d’une large sélection de manuscrits, du Moyen Âge jusqu’au début de la Renaissance, conservés dans des fonds patrimoniaux dispersés sur tout le territoire français, hormis ceux de la Bibliothèque nationale de France. Elle est enrichie par des apports extérieurs, comme les reproductions d’une centaine de manuscrits de la Staatsbibliothek de Berlin.
L’IRHT, avec le soutien du Ministère de la Culture (Service du Livre et de la Lecture) et du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (Mission de l’information scientifique et technique et du réseau documentaire), effectue les campagnes photographiques. Le corpus est mis en ligne sur la BVMM, en accord avec les ministères concernés et les bibliothèques détentrices des fonds.
La BVMM fait également partie d’un bouquet de ressources produites par l’IRHT, en étant reliée à MEDIUM, la base de gestion des reproductions de manuscrits dont elle dépend, et à INITIALE, le catalogue IRHT de manuscrits enluminés.
Les recherches dans la BVMM se font uniquement à partir de la cote du manuscrit. D'autres possibilités de recherches sur les manuscrits et leurs reproductions sont offertes par la base MEDIUM ou par INITIALE.
Types de reproductions accessibles dans la BVMM:
•
manuscrit ou incunable dans son intégralité en couleur
(numérisation
directe) ou en noir et blanc (numérisation des microfilms);
• éléments de décor des manuscrits et des incunables.
► Accès au site - ici -