Abbaye Saint-Hilaire

  Les peintres majeurs du Quattrocento

  et les musées français qui les exposent

 

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Dans cette sélection d'œuvres du Quattrocento, nous avons apporté le plus grand soin à minimiser les différences de colorimétrie entre les originaux et les reproductions présentées (infos). Enfin, les liens vers les sites Web doivent être considérés comme des indications du fait de l'évolution constante de ces données.

 

Chaque œuvre présentée dispose d’une fiche technique accessible en survolant le document avec le pointeur de votre souris.

 

 

 ► Version PDF complétée - 295 pages - ici -

 

 

  

  Table des matières - ici -

 

 

Le Quattrocento, contraction de millequattrocento en italien, correspond au XV^e siècle italien. Au début de ce siècle interviennent dans les pays les plus développés (Italie et Flandre) des bouleversements majeurs dans l’histoire de la pensée et de l’art, dus en grande partie à la réinterprétation de la pensée et de l’art antiques. Cette "Première Renaissance" marque l’invention de la perspective et la découverte de la peinture à l’huile.

 

Au début du Quattrocento les cités italiennes jouent un rôle culturel (rôle éminent attribué à l'étude des humanae litterae), économique et politique important en Europe. Dirigées par des familles princières: les Médicis à Florence, les Sforza à Milan, les Montefeltre à Urbino, les Gonzague à Mantoue, les Este à Ferrare ou Venise, celles-ci rivalisent pour produire ce qu'il peut y avoir de plus beaux pour exprimer leur puissance.

 

 

 

 

C'est dans ce contexte et celui du roman-byzantin des "Primitifs" (infos) que s'exprimeront à Florence les premiers peintres de la Première Renaissance dont les chefs-d'œuvre conservent, en dépit des changements de modes et de mœurs, de l'évolution de la culture et du déroulement de l'histoire, une surprenante actualité.

 

Pour les amoureux de la lecture, ces deux romans pour se glisser dans la peau de Fra Filippo Lippi:

 

 ► La passion Lippi - Sophie Chauveau - ici -

 

 ► La tentation de Fra Lippi - Alain Chapellier - ici -

 

 

 

  

  Outils de recherche

 

  

  Base de données Joconde

 

Créée en 1975 et accessible au public depuis 1995 sur Internet, cette base gérée par le Ministère de la Culture français, répertorie les collections des musées français. En 2004, elle intègre les bases de données: Archéologie et Ethnologie.

 

 ► Recherche de documents avec l'Agence photographique - ici -

 

 ► Accès direct au moteur de recherche de documents - ici -

 

 

 

  

  Réunion des Musées Nationaux (RMN)

 

La RMN-Grand Palais met un large choix de ressources à votre disposition pour approfondir vos connaissances: catalogues en lignes, films, reportages, conférences... Découvrez l’histoire de l’art et l’actualité culturelle de multiples façons!

 

 ► Accès au site - ici -

 

 ► Recherche de documents avec l'Agence photographique - ici -

 

La RMN-Grand Palais s’attache à publier régulièrement les travaux des spécialistes de l’histoire de l’art au sujet des collections nationales. Dans les domaines de la peinture, de la sculpture, des arts graphiques, des arts décoratifs, de l’architecture..., ces catalogues "scientifique" en ligne contribuent à constituer la mémoire des collections publiques.

 

 ► Catalogues en ligne, titres en accès libre - ici -

 

 

 

  

  Institut de recherche et d’histoire des textes - CNRS

 

L'Institut de recherche et d’histoire des textes est une unité propre de recherche du CNRS (Institut des sciences humaines et sociales). L’IRHT a pour objet la recherche fondamentale sur le manuscrit médiéval et la transmission des textes de l’Antiquité à la Renaissance.

 

Coproduite par le Service du livre et de la lecture et l'institut de recherche et d'histoire des textes (CNRS), liés par un programme conjoint depuis 1979, la base Enluminures propose la consultation gratuite de plus de 120.000 images, sous forme de vignette et de plein écran, reproductions numériques des enluminures et éléments de décor de plus de 5.000 manuscrits médiévaux conservés dans une centaine de bibliothèques municipales françaises.

 

 ► Base de données Enluminures - ici -

 

 

 

  

  Catalogue SUDOC

 

Le catalogue du Système Universitaire de Documentation est le catalogue collectif français réalisé par les bibliothèques et centres de documentation de l'enseignement supérieur et de la recherche. Il comprend plus de 10 millions de notices bibliographiques qui décrivent tous les types de documents (livres, thèses, revues, ressources électroniques, documents audiovisuels, microformes, cartes, partitions, manuscrits et livres anciens...)

 

Le catalogue SUDOC décrit également les collections de revues et journaux d'environ 2.000 établissements documentaires hors enseignement supérieur (bibliothèques municipales, centres de documentation...) Enfin, il a pour mission de recenser l'ensemble des thèses produites en France.

 

Une recherche dans le catalogue SUDOC permet:

 

•   d'obtenir la description bibliographique du document;

•   d'accéder au texte intégral du document si celui-ci est accessible en
     ligne;

•   de localiser un document dans une des bibliothèques du réseau SUDOC
     afin de pouvoir le consulter, en demander le prêt ou la reproduction.

 

 ► Catalogue SUDOC - ici -

 

 

 

  

  Fondation Federico Zeri

 

Federico Zeri, historien de l’art, est considéré comme le successeur et l'égal de Bernard Berenson (infos). Décédé en octobre 1998, il a légué à l’université de Bologne sa bibliothèque et sa photothèque (env. 500.000 clichés), ainsi que sa résidence de Mentana, dans le Latium.

 

 ► Bases de données photographiques - ici -

 

 

 

  

  Giorgio Vasari

  Historien de l'Art de la Renaissance

 

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Giorgio Vasari, peintre, architecte, écrivain italien de la Renaissance (1511 † 1754), passe à bon droit non seulement pour l'historien par excellence de l'art italien, mais encore pour le créateur de l'Histoire de l'Art, à qui on a reproché d'avoir sacrifié les artistes des différentes parties de la Péninsule à la gloire des Florentins, trouve des paroles éloquentes pour louer Jean van Eyck, Rogier, Memling, Dürer, Lucas de Leyde et tant d'autres "oltremontani".

 

Il a entendu parler de Jehan Fouquet, qu'il qualifie de très célèbre peintre: "assai lodato pittore". Les estampes de Martin Schoen, qu'il a étudiées en détail, lui semblent de toute beauté, quoiqu'il constate dans celles de Dürer une science du dessin, une puissance d'invention, plus grandes.

 

À ses yeux l'étranger n'est pas un ennemi, comme il devait le devenir dans la suite pour la plupart de ses compatriotes: hospes, hostis. Il ne connaît pas de frontières en matière d'art et admire le talent sous quelque latitude qu'il se manifeste.

 

Suite de l'article d'Eugène Müntz - ici -

 

 ► Recueil biographique sur les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et 

     architectes (d'après la première édition de 1550) - ici -

 

 ► Recueil biographique sur les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et 

     architectes (seconde édition de 1568) - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 ► Liste et iconographie des œuvres - ici -

 

 

 

  

  Brunelleschi, Masolino da Panicale, Masaccio

 

  

  Filippo di Ser Brunellesco Lippi (Brunelleschi)

 

Sculpteur et architecte italien (1377 † 1446 - infos), étroitement lié à la bourgeoisie marchande florentine: les Albizzi, les Médicis, les Capponi, les Rucellai, dont il reçoit à partir de 1417, d'importantes commandes. Il est l'un des premiers avec Piero della Francesca (1412-1420 † 1492) et Alberti (1404 † 1472) à mettre en place les bases de la perspective.

 

 

 

 

Il est considéré comme le fondateur de l'architecture de style renaissance.

 

Statue en pierre de Luigi Pampaloni (1791 † 1847) représentant Filippo Brunelleschi, le regard dirigé vers le dôme de la cathédrale de Florence. 

 

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Œuvre majeure :

•   Dôme de la cathédrale Santa Maria del Fiore, 
     Florence (la sphère de six mètres de diamètre qui couronne la lanterne
     est de Verrocchio), Italie.

 

Œuvre en France :

Pas d'œuvre recensée dans les bases Joconde et du Louvre, catalogues collectifs des collections des musées de France.

 

Document publié sur Persée :

•   La fonction architecturale (texte).

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 

 

  

  Tommaso di Cristoforo Fini, dit Masolino da Panicale

 

Peintre italien (1383/1384 † v. 1440 - infos). Bien que plus âgé de dix-huit ans, il deviendra l'ami de Masaccio et collaborera avec lui à la décoration de la chapelle de Felice Brancacci dans l'église Santa Maria del Carmine.

 

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Œuvre majeure :

•   Fresques de la chapelle Brancacci de l'église Santa Maria del Carmine,
     Florence, Italie.

 

Œuvre en France :

Pas d'œuvre recensée dans les bases Joconde et du Louvre, catalogues collectifs des collections des musées de France.

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 

 

  

  Tommaso di Giovanni Cassai, dit Masaccio

 

Peintre italien (1401 † v. 1428 - infos), héritier de Giotto, ami de Brunelleschi. Autoportrait, dans la chapelle Brancacci à Florence, Masaccio s'est représenté dans la foule qui entoure Saint Pierre dans la scène de Saint Pierre en Chaire (au centre):

 

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Il peint, au cours d'une carrière aussi brève que fulgurante, une série de tableaux d'églises et de fresques qui marquent un tournant dans l'art occidental par l'usage novateur et résolu qu'il fait de la perspective, par le réalisme des mises en scènes et des décors, et l'extraordinaire intensité des sentiments qu'il exprime.

Masaccio n'hésita pas à représenter la laideur sur le visage d'Ève chassée du Paradis en compagnie d'Adam.

 

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Le tableau censuré par l'ajout de branches d'oliviers cachant la nudité d'Adam et celle d'Ève fut restauré entre 1984 et 1988, sous la direction conjointe d'Umberto Baldini et d'Ornella Casazza, et grâce au mécénat de la firme Olivetti.

 

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Œuvres majeures :

•   Fresques de la chapelle Brancacci de l'église Santa Maria del Carmine,
     (v. 1428), Florence, Italie.

•   La Trinité,
     (v. 1428), église Santa Maria Novellade, Florence, Italie.

 

Œuvre en France :

Pas d'œuvre recensée dans les bases Joconde et du Louvre, catalogues collectifs des collections des musées de France.

 

Document publié sur Persée :

•   L'art italien et le rôle personnel de saint François (texte).

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 ► Liste et iconographie des œuvres - ici -

 

Grâce au mécénat de la firme Olivetti, les fresques concernent la vie de saint Pierre et celle du péché originel furent restaurées entre 1984 et 1988 sous la direction conjointe de Umberto Baldini et d'Ornella Casazza (la fresque de la voûte: La remise du scapulaire à saint Simon Stock, Prieur général des Carmes, est de Vincenzo Meucci, 1694 † 1766).

 

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Au même moment, s'ouvre l'imposant chapitre de la peinture flamande (grosso modo la Belgique actuelle). Son importance et l'étendue de son influence sont telles qu'elles justifient en partie l'idée générale selon laquelle toute la scène européenne du début du XV^e siècle est occupée par deux grands pôles artistiques, le pôle italien et le pôle flamand.

 

Tous deux mettent fin à l'interprétation hautement lyrique et décorative du gothique; bien qu'avec des langages profondément différents, ils expriment le besoin profond d'une approche nouvelle et directe de la réalité.

 

 

 

  

  Trois Maîtres de l'Ars Nova

 

La révolution picturale novatrice qui s'opère dans les anciens Pays-Bas à partir des années 1420, dans une phase tout à fait parallèle à la Renaissance florentine, a été baptisée "ars nova" par Erwin Panofsky en 1953, en référence au renouveau musical du XIV^e siècle.

 

 

 

 

 

  

  Jan van Eyck ou Johannes de Eyck

 

Peintre flamand (v. 1390 † 1441 - infos). S'il n'est pas "l'inventeur" de la peinture à l'huile (infos), il n'en est pas moins indéniable que sa façon de peindre, fondée sur une lente élaboration de couches successives de couleurs et de glacis, qui jouent en transparence l'un sur l'autre, paraît à son époque, nouvelle et géniale.

 

Autoportrait dissimulé? Sur le cadre, comme sur de nombreuses œuvres, une inscription authentifie le tableau peint en 1433 par van Eyck, mais, au contraire d'autres portraits, elle n'indique pas le nom du modèle. C'est ainsi que, pour plusieurs experts, il s'agit d'un véritable autoportrait:

 

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Œuvres majeures :

•   Retable de Gand,
     Cathédrale Saint-Bavon, Gand, Belgique.

•   La Vierge au chanoine van der Paele,
     Groeningemuseum, Bruges, Belgique.

 

Œuvres en France :

•   Détail d'architecture gothique, - ici - Vierge au chanoine van der Paele,
     Musée des Arts Décoratifs, Paris.

•   Portrait d'un moine, - ici -
     Musée Ingres, Montauban (Tarn-et-Garonne).

•   Le Chancelier Rolin en prière devant la Vierge,
     dit La Vierge du chancelier Rolin, Musée du Louvre, Paris - ici -

     •   Saint Christophe passant l'Enfant-Jésus, 
          dessin (attribué à), - ici -

     •   Portrait d'homme coiffé d'un chaperon à patte pendante,
          dessin, - ici -

 

Document publié sur Persée :

•   Jan van Eyck entre l'Italie et la France (texte).

 

 ► Biographie et inventaire photographique des œuvres - ici -

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 ► Liste et iconographie des œuvres - ici -

 

 

 

  

  Robert Campin, dit le Maître de Flémalle

 

Orfèvre, peintre flamand (~1378 † 1445 - infos). Son apport semble avoir été déterminant dans le développement de la renaissance flamande. Il s'éloigne du style gothique international et contribue à définir une peinture réaliste. Il innove dans la narration d'épisodes religieux en les intégrant directement dans le quotidien; il enrichit la palette d'un jaune profond qui remplacera la dorure, et travail sur la réflexion de la lumière sur les matières.

 

Autoportrait dissimulé? Septembre 2008 - C'est l'hypothèse avancée par l'archéologue Mirko Gutjahr du "Landesmuseum für Vorgeschichte" en Allemagne après avoir découvert l'image d'un homme portant une barbe se reflétant dans la pierre de la bague portée par le modèle du tableau Portrait d'une femme, vers 1430-1435, National Gallery, Londres - Grande-Bretagne:

 

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Il s'agit d'un petit détail, car la bague fait 0,5 cm.

 

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Œuvre majeure :

•   La Vierge au pare-feu,
     National Gallery, Londres, Grande-Bretagne.

 

Œuvres en France :

•   La Vierge en gloire entre saint Pierre et saint Augustin, vénérée par un
     donateur, (v. 1430-1435),
     Musée Granet, Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).

•   La Nativité, - ici -
     Musée des Beaux-Arts, Dijon (Côte d'Or).

 

Document publié sur Persée :

•   Le problème Maître de Flémalle - Rogier van der Weyden (texte).

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 ► Liste et iconographie des œuvres - ici -

 

 

 

  

  Rogier van der Weyden ou Rogier de la Pasture

 

Ou Roger de la Pasture, peintre flamand (v. 1399/1400 † 1464 - infos), fut apprentis dans l'atelier de Robert Campin de 1427 à 1432 et aura comme élève Hans Memling. En 1435, il devient le peintre officiel de la cité de Bruxelles.

 

Portrait de Rogier van der Weyden par Cornelis Cort, 1572.

 

Son art exprime un sentiment religieux intense, voire pathétique ou bouleversant (comme dans son chef-d'œuvre, "La Descente de Croix" de 1435), rendu avec une plénitude sculpturale. Ses tonalités sont saturées, mais souvent claires.

 

Grâce à la perfection de sa technique, Rogier van der Weyden a joui d'une notoriété internationale de son vivant. Son style raffiné et empli d'émotion influença profondément de très nombreux peintres flamands et étrangers, en particulier allemands.

 

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Ce portrait représenterait Élisabeth Goffart, l'épouse du peintre.

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Œuvres majeures :

•   La Crucifixion,
     Koninklijk Museum voor Schone Kunste, Anvers, Belgique.

•   La Déposition de la Croix,
     Musée du Prado, Madrid, Espagne.

 

Œuvres en France :

•   Polyptyque du Jugement dernier,
     œuvre capitale de la peinture flamande de la fin du Moyen Âge,
     commandée par Nicolas Rodin, chancelier du duché de Bourgogne 
     (v. 1450), Hôtel-Dieu, Beaune, Côte-d'Or.

•   La Vierge à l'Enfant, volet d'un diptyque, - ici -

     Musée des Beaux-Arts, Caen, Calvados.

•   Un religieux recevant les ordres, dessin, - ici -
     Musée des Beaux-Arts, Lille, Nord.

•   Portrait de Jean le Belliqueux, premier duc de Clèves,

     Musée du Louvre, Paris- ici -

     •   L'Annonciation,
          vraisemblablement le panneau central d'un triptyque, - ici -

     •   Triptyque de la famille Braque, - ici -

     •   Tête de la Vierge, dessin, - ici -

     •   Le Christ porté au Tombeau, dessin, - ici -

 

Document publié sur Persée :

•   Inscription du retable attribué à Rogier van der Weyden (texte).

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 ► Liste et iconographie des œuvres - ici -

 

 

 

  

  La "peinture de lumière"

 

  

  Antonello de Messine

 

Peintre italien (v. 1430 † 1479 - infos), il est tout à la fois l'un des plus grands interprètes des idéaux de forme et d'espace du Quattrocento et le peintre qui a le mieux assimilé la poésie du réalisme micrographique flamand.

 

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Cette Vierge de l'Annonciation, peinture sur bois (45 cm x 34,5 cm) - Galleria Regionale della Sicilia à Palerme, est reconnue comme son chef-d'œuvre absolu, parfaite synthèse de la perspective et de la forme, à la limite de l'abstraction.

 

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Antonello de Messine s’est confronté de manière quasi obsessionnelle au problème du portrait du Christ dans l’Ecce Homo. Depuis la découverte en 1981 d’un extraordinaire petit panneau (15 cm x 10 cm), la critique contemporaine admet cinq tableaux consacrés par l’artiste à ce "thème".

 

La réalisation de cet Ecce Homo du Collegio Alberoni à Piacenza, précède celui de la collection Ostrowsky, déposé en 1931 au Kunsthistorisches Museum de Vienne et perdu depuis.

 

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Ecce Homo o Cristo alla Colonna, cliquez  ici 

 

Œuvres majeures :

•   Salvador mundi,
     National Gallery, Londres, Grande-Bretagne.

•   Le Retable de saint Cassien,
     Kunsthistorishes Museum, Vienne, Autriche.

•   Saint Jérôme dans sa cellule,
     National Gallery, Londres, Grande-Bretagne.

•   Ecce Homo,
     Collegio Alberoni, Piacenza, Italie.

 

Œuvres en France :

•   Portrait d'homme, dit Le Condottiere, - ici -
     Musée Condé, Chantilly, Oise.

•   Le Christ à la colonne,
     Musée du Louvre, Paris, - ici -

     •   Groupes de femmes en conversation devant des maisons à terrasses,
          dessin, - ici -

 

 ► Informations complémentaires - ici -

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 ► Liste et iconographie des œuvres - ici -

 

 

- - - oOo - - -

 

En Flandre, la force de l'héritage des grands fondateurs: van Eyck et Rogier van der Weyden se fait sentir sur les deuxième et troisième générations d'artistes. Elle s'étend aussi à des terres situées plus au nord, correspondant aux Pays-Bas actuels, où s'affirme vers la fin du XV^e siècle un courant pictural sensiblement différent, plus populaire et plus caché.

 

 

 

  

  Barthélemy d'Eyck, van Eyck ou d'Eyck

 

Enlumineur, peintre, français (v. 1420 † après 1470 - infos). Au service du roi René (1409 † 1480), figure extraordinaire, presque légendaire, de lettré raffiné et de mécène. Ses qualités de paysagiste, de narrateur plein de fantaisie, son attention à la lumière provençale font de lui un des peintres les plus originaux et les plus attachants de son époque.

 

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Le Triptyque de l'Annonciation d'Aix autrefois conservé dans la cathédrale Saint-Sauveur d'Aix-en-Provence, est aujourd'hui démembré en 6 panneaux dispersés entre 3 musées: Musée Boijmans van Beuningen de Rotterdam, Musée royal d'art ancien de Bruxelles, Rijksmuseum d'Amsterdam et Musée du Vieil-Aix (rue Gaston de Saporta) d'Aix-en-Provence.

 

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Œuvre majeure :

•   L'Annonciation,
     Musée Estienne de Saint-Jean (ex-Musée du Vieil-Aix), Aix-en-Provence,
     Bouches-du-Rhône

 

Œuvres en France :

•   L'Annonciation, panneau central du triptyque, - ici -
     commande Pierre Corpici, drapier et consulaire de la ville d'Aix.
     Musée du Vieil-Aix, Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône.

•   Christ en croix, - ici -
     Musée du Louvre, Paris.

 

Document publié sur Persée :

•   Barthélémy d'Eyck avant 1450 (texte).

 

 ► Le retable de l’Annonciation d’Aix - ici -

 

 

 

  

  Bartolomé de Cárdenas, dit Bartolomé Bermejo

 

Peintre espagnol (v. 1440 † v. 1500 - infos), joue un rôle essentiel dans la peinture espagnole et illustre le passage d'un goût flamand-ibérique à un sens de la forme et de l'espace influencé par l'Italie.

 

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Œuvre majeure :

•   San Domingo de Silos,
     (partie centrale d'un retable peint pour la cathédrale de Daroca en
     Aragon), musée du Prado, Madrid, Espagne.

 

Œuvre en France :

•   Chevalier en armure, - ici -
     Musée du Petit-Palais, Paris.

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 

 

  

  Dieric Bouts, dit Dirk Bouts le Vieux

 

Peintre néerlandais (v. 1415 † 1475 - infos). Ses premières œuvres témoignent de l'influence de van der Weyden. En 1468, il est nommé peintre officiel de la ville de Louvain.

 

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Œuvres majeures :

•   La Déposition,
     National Gallery, Londres, Grande-Bretagne.

•   La Cène,
     (panneau central de triptyque du Saint Sacrement,
     église Saint-Pierre, Louvain, Belgique.

 

Œuvres en France :

•   La Chute des damnés,
     Musée des Beaux-Arts, Lille, Nord, - ici -

     •   Le Chemin du Ciel, - ici -

•   La Déploration du Christ,
     Musée du Louvre, Paris, - ici -

     •   La Vierge assise avec l'Enfant, - ici -

     •   Saint Joseph et deux bergers, - ici -

     •   La Vierge de douleur, (atelier de), - ici -

 

Document publié sur Persée :

•   L'art du geste à la Renaissance (texte).

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 

 

  

  Enguerrand Quarton

 

Peintre, enlumineur, maître de la peinture sur bois, peintre verrier (?) français (v. 1415 † 1466 - infos). Actif en Provence (Aix-en-Provence, Arles, Avignon), ses visages individualisés et ses paysages évoquent l'influence de l'art flamand.

 

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Œuvres majeures :

•   Le Couronnement de la Vierge.

•   Pietà de Villeneuve-lès-Avignon.

 

Œuvres en France :

•   Le Retable Requin, - ici -
     Musée du Petit Palais, Avignon, Vaucluse.

•   Le couronnement de la vierge entre saint Siffrein et saint Michel
     triptyque, attribué à...,

     Cathédrale Saint-Siffrein, Carpentras, Vaucluse.

•   La Vierge de miséricorde de la famille Cadart, - ici -
     Musée Condé, Chantilly, Oise.

•   La Pietà de Villeneuve-lès-Avignon, - ici -
     Musée du Louvre, Paris, France.

•   Le Couronnement de la Vierge, - ici -
     Musée Pierre de Luxembourg, Villeneuve-lès-Avignon, Gard.

 

Document publié sur Persée :

•   Le couronnement de la Vierge d'Enguerrand Quarton (texte).

 

 ► Informations complémentaires - ici -

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 

 

  

  Geertgen Tot Sint Jans

 

Peintre hollandais (v. 1460 † 1490 - infos), appartenant à la confrérie de l'Ordre monastique de Saint-Jean Baptiste de Haarlem (Hollande).

 

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Œuvres majeures :

•   Saint Jean Baptiste au désert,
     Museen Preussischer Kulturbesitz, Berlin, Allemagne.

 

Œuvre en France :

•   La Résurrection de Lazare, avec un couple de donateurs et leur fillette
     en prière, - ici -
     Musée du Louvre, Paris.

 

Document publié sur Persée :

•   La Renaissance et la nuit (texte).

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 ► Liste et iconographie des œuvres - ici -

 

 

 

  

  Guido di Pietro, en religion Fra Angelico

 

Ou Fra Giovanni (v. 1400 † 1456 - infos), religieux Dominicain italien. En 1436, Fra Angelico s’installe dans le nouveau couvent de San Marco à Florence qu'il décore grâce au mécénat des Médicis. Ayant acquis une renommée internationale, Fra Angelico est appelé à Rome par le pape Eugène IV, pour peindre la chapelle du Saint-Sacrement de la basilique Saint-Pierre.

 

Il sera béatifié par le pape Jean-Paul II en 1984 et proclamé saint patron des artistes.

 

 ► L'artiste - ici -

 

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Œuvres majeures :

•   La Déposition de la croix,
     Musée du couvent de San Marco, Florence, Italie. 

     •   Décoration des cellules.

•   Le Couronnement de la Vierge,
     Musée du Louvre, Paris, France.

 

Œuvres en France :

•   Le Jugement dernier, - ici -
     Musée du Petit Palais, Avignon, Vaucluse.

     •   Saint Marc, - ici -

     •   Saint Matthieu, - ici -

•   Saint Benoît en extase dans le désert, - ici -
     Musée Condé, Chantilly, Oise.

•   La Conversion de saint Augustin, - ici -

     Musée Thomas-Henry, Cherbourg, Manche.

•   Le Calvaire, (1440-1445), Musée du Louvre, Paris, - ici -

•   La Décollation de saint Jean Baptiste et le Banquet d'Hérode, - ici -

     •   Le Couronnement de la Vierge, - ici -

     •   Le Christ bénissant, (v. 1425-1430), - ici -

     •   Ange en adoration, tourné vers la droite, (v. 1430-1440?), - ici -

     •   Ange en adoration, tourné vers la gauche, (v. 1430-1440?), - ici -

     •   Le martyre des saints Cosme et Damien, (1438-1443), - ici -

     •   Six personnages de l'Ancien Testament, - ici -

     •   Le Christ de la Résurrection, - ici -

     •   Étude de perspective bifocale pour la chapelle du Saint Sacrement de
          Rome, dessin, - ici -

     •   La vocation de saint Pierre et saint André, dessin, - ici -

 

Documents publiés sur Persée :

•   La dissemblance des figures selon Fra Angelico (texte).

•   Note sur un tableau de Fra Angelico, la Roue symbolique (texte).

•   Un "Miracle de la jambe noire", de Fra Angelico ou de son école (texte).

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 ► Liste et iconographie des œuvres - ici -

 

 

 

  

  Hans Memling

 

Peintre, enlumineur, allemand puis flamand (v. 1435 † 1494 - infos), dont l'œuvre se présente comme la dernière grande synthèse de la tradition flamande antérieure.

 

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Cette châsse datant d'avant 1489 est la première œuvre que les historiens - et plus précisément Karel van Mander, plus de cent ans après la mort de Memling - ont attribuée à Memling. L'inauguration de cette châsse se déroula le 21 octobre 1489 dans cette église. En ce jour de fête de la sainte Ursule, une partie des reliques, que l'hôpital conservait dans la petite châsse plus ancienne, ont été transférées dans cet exemplaire, plus magistral.

 

La châsse reliquaire de Memling illustre le pèlerinage mythique et la mort en martyre de sainte Ursule. Lorsque cette princesse bretonne fut obligée de se marier avec le prince païen Eutherius, elle accepta en posant la condition suivante: se rendre tout d'abord en pèlerinage à Rome avec 11.000 vierges.

 

Durant son voyage, elle s'arrêta à Cologne, Basel et arriva enfin à Rome, étapes représentées de manière très réaliste sur les différents panneaux qui, dans le cas de Cologne, illustrent des parties très reconnaissables de la ville.

 

Les deux derniers panneaux illustrent la triste fin d'Ursule et de ses compagnes, assassinées par les Huns à Cologne, lors de leur retour. Sur les côtés transversaux, on peut voir respectivement la Vierge à l'enfant ainsi qu'Ursule et plusieurs vierges (infos).

 

Le lien avec l'hôpital Saint-Jean apparaît également très clairement ici: la sainte était invoquée pour soigner les maux de tête et pour une mort sereine et y était particulièrement vénérée.

 

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Œuvres majeures :

•   Portrait d'homme à la médaille,

     Koninklijk Museum voor Schone Kunsten, Anvers, Belgique.

•   Reliquaire de sainte Ursule,

     Memlingsmuseum, Bruges, Belgique.

•   Les saints Christophe More et Gilles,

     (panneau central de triptyque Moreel), 
     Musée communal des Beaux-Arts, Bruges, Belgique.

•   Portrait d'homme à la lettre,

     Galerie des Offices, Florence, Italie.

 

Œuvres en France :

•   La Vierge et l'Enfant apparaissant à Jeanne de France et le Calvaire, - ici -
     Musée Condé, Chantilly, Oise.

•   Portrait d'une femme âgée, Musée du Louvre, Paris, - ici -

     •   Portrait d'un vieillard, - ici -

     •   Ange tenant un rameau d'olivier, - ici -

     •   La Vierge et l'Enfant entre saint Jacques et saint Dominique, - ici -

     •   Triptyque de la Résurrection du Christ, - ici -

     •   Diptyque de Jan du Cellier, bourgeois de Bruges, - ici -

     •   La Fuite en Égypte, - ici -

     •   La Vierge entre les vierges, ou "La Vierge aux raisins", - ici -

     •   La Vierge de Jacques Floreins,- ici -

     •   Saint Jean-Baptiste, - ici -

     •   Sainte Madeleine, - ici -

     •   Tête de saint, avec une fourrure noire autour du cou, dessin, - ici -

•   Vierge à l'enfant avec un ange et un donateur, - ici -
     Musée du Petit-Palais, Paris.

•   Allégorie de la Chasteté (v.1470-1475),
     Musée Jacquemart-André, Paris.

•   Triptyque La Vanité terrestre et la rédemption céleste (v. 1485),
     Musée des Beaux-Arts, Strasbourg, Bas-Rhin.

 

Document publié sur Persée :

•   L'image du Noir dans l'art européen (texte).

 

 ► Biographie et inventaire photographique des œuvres - ici -

 

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 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 ► Liste et iconographie des œuvres - ici -

 

 

 

  

  Hieronymus van Aken, dit Jérôme Bosch

 

Peintre néerlandais d'origine allemande (v. 1450 † v. 1516 - infos). Si l'héritage des fondateurs passe chez tous les peintres flamands de la seconde moitié du XV^e siècle comme une continuité tangible, la peinture de Jérôme Bosch, elle, se présente avec seulement 20 tableaux et neuf dessins attribués, solitaire et inaccessible, comme une île sur le fleuve de la tradition. Portrait: Hieronymus Bosch par Dutch School:

 

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La nature énigmatique de ses créations a suscité un flot de spéculations sur Bosch lui-même. Il apparaît tantôt comme un catholique pieux, tantôt comme un précurseur de la réforme; comme un gnostique ou encore comme un adamite, c'est-à-dire un hérétique nudiste. D'après certains, son œuvre s'inscrit rigoureusement dans le cadre de la doctrine de l'Église, alors que d'autres y voient une source de sagesse occulte.

 

Il faudra deux générations avant que Pierre Bruegel l'Ancien reprenne en partie et sous une autre forme la charge allusive et symbolique de cette peinture.

 

 

 

 

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Le panneau de gauche représente le donateur Pieter Bronckhorst (à genoux) avec saint Pierre et celui de droite, son épouse, Agnes Bosshuyse (à genoux) avec Sainte Agnès. Les trois panneaux constituent une scène unique scindée en triptyque, ce qui différencie cette œuvre des autres triptyques de la même époque qui comportent trois scènes distinctes.

 

Depuis plus d'un siècle, les historiens de l'art essaient d'introduire quelque chronologie dans l'œuvre de Jérôme Bosch. Les attributions et les datations ne varient pas seulement d'un expert à l'autre, mais parfois chez le même spécialiste au fil des années. Ceci tient au fait qu'aucune œuvre n'est datée, et qu'aucune ne peut être attribuée à Bosch avec une entière certitude. Cependant, depuis le catalogue critique de Gerd Unverfehrt (1980), il existe une certaine unanimité sur l'authenticité de vingt-cinq à trente œuvres.

 

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Voici cinq siècles que l’art de Jérôme Bosch attire et égare dans le labyrinthe de l’interprétation. Le triptyque conservé au musée du Prado de Madrid sous le titre de Jardin des délices suscite une fascination particulière: si le panneau de gauche représente Adam et Ève au jardin d’Éden et le panneau de droite les damnés dans les flammes de l’enfer, que signifie l’image du panneau central? Des centaines de corps nus se mêlent et s’hybrident à des fruits, des animaux et des chimères, sans que l’on parvienne à décider si cette mêlée colorée est surtout angoissante ou érotique.

 

 ► Visite interactive de l'œuvre - ici -

 

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Œuvres majeures :

•   Adam et Ève au paradis,

     (panneau central du Triptyque du Jardin des délices),
     Musée du Prado, Madrid, Espagne.

     •   Adoration des mages.

•   Tentation de saint Antoine,
     Museu Nacional de Arte Antiga, Lisbonne, Portugal.

•   La Nef des fous,
     Musée du Louvre, Paris , France.

•   Le fils prodigue,
     Musée Boymans van Beuningen, Rotterdam, Pays-Bas.

 

Œuvres en France :

•   Le Christ aux outrages, - ici -
     Musée Magnin, Dijon, Côte-d'Or.

•   Le concert dans l'œuf, - ici -
     Palais des Beaux-Arts, Lille, Nord.

•   La Nef des fous, Musée du Louvre, Paris, - ici -

     •   Les vierges folles ou Les sorcières, plume et bistre,

     •   Étude de la nef des fous, grisaille (années 1490).

•   L'Escamoteur, (1496-1516),
     Musée municipal, Saint-Germain-en-Laye, Yvelines.

•   Saint Jacques et le magicien Hermogène. Un prieuré antonin, - ici -
     Musée des Beaux-Arts, Valencienne, Nord.

 

Documents publiés sur Persée :

•   Jérôme Bosch et ses symboles (texte).

•   Jérôme Bosch : vers une culture perturbatrice des codes de pensée
     connus (texte).

•   Jérôme Bosch, Par-delà l'envers et l'endroit, éd. de la différence (texte).

•   Jérôme Bosch : entre vie populaire et culture urbaine (texte).

•   Le problème de l'incroyance au XVI^e siècle (texte).

•   Les Primitifs flamands : Le Musée communal de Bruges (texte).

 

Ouvrage :

•   Hieronymus Bosch. L'Œuvre complet: Les dimensions de l’ouvrage de
     Stefan Fischer, spécialiste de Bosch et de la peinture néerlandaise du XV^e
     au XVII^e siècle, permettent de jouir totalement de l’art du peintre,
     tellement foisonnant, grâce à des reproductions en très grand format,
     parfois avec des pages dépliables, et des inserts sur de nombreux détails.
     Ces derniers sont des tableaux à eux seuls. C’est la première fois que
     l’œuvre du grand homme bénéficie d’une telle qualité d’édition avec un
     respect des couleurs inégalé, et un texte qui offre les lumières d’un
     spécialiste sur un des artistes les plus mystérieux.

 

     Hieronymus Bosch. L'Œuvre complet - Stefan Fischer
     Relié avec pages dépliantes, 29 x 39,5 cm, 300 pages
     Éditions Taschen - 99,99 euros

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 ► Liste et iconographie des œuvres - ici -

 

 

 

  

  Hugo van der Goes

 

Peintre flamand (vers 1440 † 1482 - infos), génie mélancolique, persuadé jusqu'à sa mort d'être damné, intègre en qualité de frère convers l'abbaye de Rouge-Cloître à Auderghem en Belgique.

 

 

 

 

 

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Détails, cliquez  ici  et  ici 

 

Le Triptyque Portinari doit son nom à son commanditaire, le banquier florentin Tommaso Portinari (1432 † 1501). Vivant à Bruges, où il représentait la banque Médicis, c’est à un artiste flamand que ce riche bourgeois passa commande d’un triptyque de grand format, destiné à orner le maître-autel de l’église familiale de Sant’Egidio située dans l’hôpital Santa Maria Nuova à Florence (fondé par la famille Portinari).

 

Volet gauche: saint Thomas et saint Antoine avec Tommaso Portinari et ses deux fils aînés, Antonio (né en 1472) et Pigello (né en 1474).

Volet de droite: Marie Madeleine et sainte Marguerite d'Antioche avec la femme de Tommaso Maria Maddalena Baroncelli (née en 1454) et sa fille Maria (née vers 1471).

 

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Détails, cliquez  ici  et   ici 

 

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Œuvres majeures :

•   L'Adoration de l'Enfant,

     (panneau central du Triptyque Portinari,

     Galerie des Offices, Florence, Italie.

•   Le Péché originel,

     Kunsthistorisches, Vienne, Autriche.

 

Œuvre en France :

Pas d'œuvre recensée dans les bases Joconde et du Louvre, catalogues collectifs des collections des musées de France.

 

Document publié sur Persée :

•   Récentes découvertes relatives à des œuvres de Hugo van der Goes
     (texte).

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 ► Liste et iconographie des œuvres - ici -

 

 

 

  

  Jean Fouquet

 

Peintre et enlumineur français (v. 1420 † 1478/1481 - infos). Considéré comme le plus grand peintre français du XV^e siècle. Formé à la peinture gothique il a développé un nouveau style en intégrant les fortes tonalités chromatiques du gothique, avec la perspective et les volumes italiens ainsi que du réalisme des Flamands. On lui attribue d'être le premier artiste à avoir fait son autoportrait en tant qu'œuvre à part entière.

 

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Fouquet a ici représenté la Vierge sous les traits d'Agnès Sorel (vers 1422 † 1450), maîtresse royale de Charles VII de Valois (1403 † 1461).

 

Les diverses composantes du tableau sont visiblement régies par un canevas géométrique précis, dont les lignes de force sont apparentes dans la forme triangulaire du groupe central, bien soulignée à gauche par la ligne oblique du manteau. Suite du texte - ici -

 

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Œuvres majeures :

•   La Vierge à l'Enfant,

     (panneau droit du Diptyque de Melun),

     Koninklijk Museum voor Schone Kunsten, Anvers, Belgique.

•   Livre d'Heures d'Étienne Chevallier.

•   Pietà.

•   Portrait de Guillaume Jouvenel des Ursins.

•   Antiquités judaïques de Flavius Josèphe.

 

Œuvres en France :

•   Livre d'Heures d'Étienne Chevallier, miniatures (entre 1452-1460),
     Musée Condé, Chantilly, Oise.

     •   La Vierge à l'Enfant.

•   Pietà de Nouans, - ici -
     Église paroissiale Saint Martin, Nouans-les-Fontaines, Indre-et-Loire.

•   Heures de Charles de France (avant 1465),

     Bibliothèque Mazarine, Paris.

•   Livre d'Heures d'Étienne Chevallier, miniatures (entre 1452-1460),,
     Bibliothèque nationale de France, Paris.

     •   Heures à l'usage d'Angers, miniatures (v. 1455),

     •   Grandes Chroniques de France, miniatures (v. 1450-1460),

     •   Flavius Joseph - Les Antiquités Judaïques, miniatures (v. 1465),

     •   Statuts de l'ordre de Saint-Michel, miniatures (1469?),

     •   Tite-Live de Rochechouard, miniatures (v. 1470-1480),

     •   Heures d'Anne de Baudricourt, miniatures (v. 1470-1480).

•   Livre d'Heures d'Étienne Chevallier, miniatures (entre 1452-1460),
     Musée Marmottant, Paris.

•   Autoportrait (v. 1450), Musée du Louvre, Paris, - ici -

     •   Guillaume Jouvenel des Ursins, (v. 1465), - ici -

     •   Charles VII, roi de France (v. 1445 ou v. 1450), - ici -

     •   Histoire ancienne jusqu’à César, miniatures (après 1470).

•   Rondel au monogramme LG, - ici -
     Musée national du Moyen Âge, Paris.

•   Flavius Josèphe, Antiquités Judaïques, miniatures (v. 1465),
     Bibliothèque Nationale, Paris.

 

Documents publiés sur Persée :

•   Jean Fouquet et son temps (texte).

•   Le livre d'heures peint pour Philippe de Commynes (texte).

•   Les heures d'Étienne Chevalier (texte).

 

 ► Informations complémentaires - ici -

 

 ► Les Heures d'Étienne Chevalier (exposition BNF) - ici -

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 ► Liste et iconographie des œuvres - ici -

 

 

 

  

  Leon Battista Alberti

 

Architecte italien (1404 † 1472 - infos), est plus connu pour ses écrits que pour les ouvrages de sa main. Biographe des peintres de la Renaissance, auteur des Vite.

 

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 ► Photos de l'église Santa Maria Novella à Florence - ici -

 

Œuvre majeure :

•   Palais Rucellai, Florence, Italie.

 

Œuvre en France :

Pas d'œuvre recensée dans les bases Joconde et du Louvre, catalogues collectifs des collections des musées de France.

 

Documents publiés sur Persée :

•   L'idée de nature chez Leon Battista Alberti (texte).

•   Studi su Leon Battista Alberti (texte).

 

Livre :

•   On Alberti and the Art of Building (texte).

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 

 

  

  Maître d'Antoine de Bourgogne

 

Le Maître d'Antoine de Bourgogne (? † ?) est un nom de convention attribué par l'historien de l'art allemand Friedrich Winkler (1888 † 1965), désignant un enlumineur actif en Flandre et plus particulièrement à la cour des ducs de Bourgogne, des années 1460 aux années 1480.

 

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Œuvre majeure :

Livre d'heures noir dit de Galeazzo Maria Sforza de Charles le Téméraire,

Bibliothèque nationale, Vienne, Autriche.

 

Œuvre en France :

Pas d'œuvre recensée dans les bases Joconde et du Louvre, catalogues collectifs des collections des musées de France.

 

Documents publiés sur Persée :

•   Le livre d'heures noir de Charles le Téméraire (texte).

 

 

 

  

  Maître viennois de Marie de Bourgogne

 

Le Maître viennois de Marie de Bourgogne est un maître anonyme enlumineur actif en Flandre des années 1460 à 1480. Il doit son nom à un Livre d'heures de Marie de Bourgogne (Codex Vindobonensis 1857), actuellement conservé à la Bibliothèque nationale autrichienne à Vienne. Il doit être distingué d'un maître anonyme, auteur des enluminures d'un autre livre d'heures exécuté pour Marie de Bourgogne et conservé à Berlin, appelé Maître berlinois de Marie de Bourgogne.

 

L'une de ses techniques caractéristiques consiste à représenter une scène à travers une fenêtre, d'où le nom d'effet-fenêtre.

 

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Œuvre majeure :

•   La Déposition de croix, Livre de prière de Charles le Téméraire,
     J. Paul Getty Museum, Los Angeles, USA.

•   Livre d'heures de Marie de Bourgogne,
     Bibliothèque nationale autrichienne, Vienne, Autriche.

•   Heures d'Englebert de Nassau,
     Bibliothèque bodléienne, Oxford, Grande-Bretagne.

•   Heures Voustre demeure, en collaboration avec le Maître du Livre de

     prières de Dresde,
     Bibliothèque nationale d'Espagne, Madrid, Espagne.

•   Livre de prière de Charles le Téméraire (1 miniature, en collaboration

     avec Liévin van Lathem),
     J. Paul Getty Museum, Los Angeles, USA.

•   Heures Trivulziano (1 miniature, en collaboration avec Liévin van Lathem),
     Bibliothèque royale, La Haye, Pays-Bas.

•   Bréviaire de Rouge-Cloître de 1477,
     Bibliothèque royale de Belgique, Bruxelles.

 

Œuvre en France :

•   Liber Floridus (1 miniature),
     Musée Condé, Chantilly, Oise.

•   Histoire d'Alexandre de Quinte-Curce (10 miniatures réalisées pour

     Charles le Téméraire),
     Bibliothèque nationale de France, Paris.

 

Livre :

•  Flemish Manuscript Painting in Context: Recent Research - ici -

 

 ► The J. Paul Getty Museum - ici -

 

 ► Liste et iconographie des œuvres - ici -

 

 

 

  

  Nicolas Froment

 

Peintre français (v. 1435 † v. 1486 - infos), représentant de la seconde école d'Avignon.

 

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Le roi René d'Anjou (1409 † 1480), accompagné de Jeanne de Laval, sa seconde épouse, s'installe en Provence en 1471, au terme d'une longue errance occasionnée par la perte de ses territoires. Âgé, il met en ordre ses dernières volontés et, afin d'assurer son salut, établit une fondation dans une chapelle de l'église des Carmes d'Aix-en-Provence. Pour en surmonter l'autel, il fait exécuter vers 1475 un monumental retable à la gloire de la Vierge révélée dans l'épisode du "Buisson ardent" relaté dans le Livre de l’Exode, chapitre 3.

 

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Autre document, cliquez - ici -

Détails, cliquez - ici -   et    - ici -

 

 ► Dossier de presse des travaux de restauration du Buisson ardent - ici -

 

À cette occasion, le Centre des Monuments Nationaux a édité une monographie "Le Roi René dans tous ses États" richement illustrée par huit historiens, qui redonne sa place dans l’histoire de France à ce prince aussi renommé que méconnu, à travers différents chapitres présentant le prince, l’homme de foi, le lettré. Ils y étudient ses apanages successifs, ses rapports à l’Italie, ainsi que son œuvre en Provence.

 

 ► Le roi René dans tous ses États - ici -

 

Œuvres majeures :

•   Triptyque du Buisson ardent.

•   Diptyque des Matheron.

 

Œuvres en France :

•   Le Buisson ardent, - ici -

     Cathédrale Saint-Sauveur, Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône.

•   Saint Siffrein, évêque de Carpentras, - ici -
     Musée Lapidaire, Avignon, Vaucluse.

•   La vision des animaux impurs, le baptême du centurion Corneille,

     l'emprisonnement de saint Pierre sur l'ordre d'Hérode, tapisserie, - ici -

     Cathédrale Saint-Pierre, Beauvais, Oise.

•   Diptyque des Matheron, portrait de Jeanne de Laval, épouse du roi
     René, comte de Provence, roi de Sicile, - ici -
     Musée du Louvre, Paris.

     •   Diptyque des Matheron, portrait de René, duc d'Anjou, comte de

          Provence, roi de Sicile, - ici -

 

Documents publiés sur Persée :

•   Nicolas Froment et l'école avignonnaise au XV^e siècle (texte).

•   Jacques Daret et Nicolas Froment cartonniers de tapisseries (texte).

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 ► Liste et iconographie des œuvres - ici -

 

- - - oOo - - -

 

À partir de la quatrième décennie du XV^e siècle, donc encore du vivant de Campin et de van Eyck, on assiste à un vaste phénomène de diffusion de la nouvelle peinture flamande. Il s'agit d'un processus généralisé de circulation culturelle, qui, en atteignant telle ou telle région, donne chaque fois naissance à un style local.

 

Dans certaines régions, c'est le cas de la Provence et de Naples pendant les cinquième et sixième décennies du siècle, des convergences culturelles se produisent, au point que l'on peut alors parler d'un "seul grand pont jeté depuis les Flandres jusqu'à la Provence et à Naples en passant par la Bourgogne", véritable poutre maîtresse d'une période essentielle de circulation culturelle.

 

 

 

  

  Nuno Gonçalves

 

Peintre portugais (? † ? - infos). Peintre du roi Alphonse V d'Aragon (1394 † 1458).

 

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Œuvre majeure :

•   Polyptyque de saint-Vincent,
     Museu Nacional de Arte Antiga, Lisbonne, Portugal.

 

Œuvre en France :

Pas d'œuvre recensée dans les bases Joconde et du Louvre, catalogues collectifs des collections des musées de France.

 

Document publié sur Persée :

•   Le polyptyque de saint Vincent à Lisbonne (texte).

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 

 

  

  Petrus Christus

 

Peintre flamand (v. 1410 † 1475/1476 - infos), élève et disciple le plus fidèle de van Eyck, il aurait achevé certains de ses tableaux ("Le Saint-Jérôme" du musée de Detroit, par exemple).

 

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Œuvres majeures :

•   Pietà,
     The Metropolitan Museum of Art, New-York, USA.

•   Portrait d'une jeune fille, (surnommée la Joconde du Nord),
     Museen Preussischer Kulturbesitz, Berlin, Allemagne.

•   Portrait d'un chartreux, - ici -
     The Metropolitan Museum of Art, New-York, USA.

•   Un orfèvre dans sa boutique, peut-être saint Éloi, - ici -
     The Metropolitan Museum of Art, New-York, USA.

 

Œuvres en France :

•   Portrait de femme à mi-corps coiffée d'un hennin, de trois quarts à

     gauche, dessin, - ici -
     Musée du Louvre, Paris.

     •   Pietà (entourage de), - ici -

     •   La déploration du Christ, - ici -

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 ► Liste et iconographie des œuvres - ici -

 

 

 

  

  Piero della Francesca ou Pietro Borghese

 

Peintre et mathématicien italien (v. 1412 † 1492 - infos). Moins d'une trentaine d'œuvres nous est parvenue, à des degrés divers de conservation mais qui suffit pourtant à témoigner de ses apports: introduction d'une lumière neuve, éclat des couleurs, maîtrise parfaite des perspectives.

 

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Dans la fresque la "Résurrection du Christ", destinée à l'origine à orner l'antique façade du Palazzo Civico de Sansepolcro en Toscane, la tradition veut voir un autoportrait de Piero della Francesca dans le deuxième soldat en partant de la gauche.

 

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Les travaux de restauration réalisés à partir de 2015 ont été conduits par Paola Ilaria Mariotti et Umberto Senserini. Le coût de 140.000 € a été financé à hauteur de 100.000 € par un don d'Aldo Osti, ancien dirigeant de Buitoni (infos).

 

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Œuvres majeures :

•   La Flagellation,

     Galleria Nazionale delle Marcha, Urbino, Italie.

•   L'Annonciation,

     cimaise du Polytriptyque de saint-Antoine,

     Galleria Nazionale dell'Umbria, Pérouse, Italie.

•   La Vierge et l'Enfant entre deux anges, - ici -

     Galleria Nazionale delle Marche, Urbino, Italie.

 

Œuvres en France :

•   La Vierge et l'Enfant, - ici -
     Musée du Louvre, Paris.

     •   Sigismondo Pandolfo Malatesta, - ici -

 

Documents publiés sur Persée :

•   Vicissitudes récentes de la monographie d'art (texte).

•   Madonna del Parto, par Piero della Francesca: une saisie ethnographique
     (texte).

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 

 

 

 

- - - oOo - - -

 

Les premiers échos de la peinture flamande étaient parvenus en leur temps dans le sud de la France, dès les années trente du XV^e siècle, surtout à travers la présence d'œuvres de Robert Campin. En Provence, on peut parler, à partir de 1450, d'une véritable floraison artistique due à une génération de peintres locaux ou, plus souvent encore venus d'ailleurs. Elle s'élève sur le souvenir encore vif du grand passé avignonnais.

 

 

 

  

  L'Art à Florence au temps de Laurent le Magnifique

 

Quand il succède à son père Piero en 1469, Laurent de Médicis (1449 † 1492) n'a que vingt et un ans. Mais ce n'est qu'après avoir renforcé sa position politique bien au-delà des confins de Florence, qu'il s'engage dans le mécénat artistique et commence une activité littéraire, deux domaines qui lui vaudront l'épithète de Magnifique. La longue durée de son gouvernement, jusqu'en 1492, imprime à la culture florentine un caractère fortement unitaire, dans tous les secteurs. Le ciment de cette culture est évidemment le retour à l'antique.

 

 

 

  

  Alessandro di Mariano, dit Sandro Botticelli

 

Peintre italien de l'école florentine (1445 † 1510 - infos). Fait ses débuts dans le sillage du vieux Filippo Lippi. En 1481, il est appelé à Rome par le pape pour décorer les murs de la chapelle Sixtine. Mécontent que son talent ne soit pas mieux reconnu, l’artiste retourne à Florence et réalise, dans la décennie qui suit, une série de tableaux mythologiques qui font sa renommée actuelle.

 

Le Printemps (1482), dont la signification n’est toujours pas pleinement élucidée, est peint pour le mariage d’un cousin de Laurent de Médicis. Autoportrait dans son "Adoration des Mages" de la Galerie degli Uffizi de Florence, la tradition veut voir un autoportrait de Sandro Botticelli dans le visage de ce personnage situé dans l'angle droit:

 

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Les mêmes qualités de dessin et de complexité allégorique se retrouvent dans La Naissance de Vénus (1485), dont le nu central sera une source d’inspiration incontournable pour de nombreux peintres jusqu’au XX^e siècle. Peintre du nu féminin et d’allégories mythologiques (La Calomnie d’Apelle, 1495), Botticelli est en réalité surtout un peintre de madones et de scènes religieuses, dont le magnifique Pleurs sur le Christ mort (1490), et un portraitiste d’une grande délicatesse.

 

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Œuvre commandée par les 2 frères Médicis: Lorenzo et Giovani di Pierfrancesco (infos).

 

 

 

 

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Œuvres majeures :

•   Le Printemps, - ici -

     Galerie des Offices, Florence, Italie.

     •   La Naissance de Vénus, - ici -

•   La Nativité, la seule œuvre signée et datée (1501) de Botticelli, - ici -

     National Gallery, Londres, Grande-Bretagne.

•   Scènes de la vie de saint Zénobie, quatre panneaux répartis entre

     Londres, Dresde et New-York, - ici -

 

Œuvres en France :

•   Vierge à l'Enfant soutenu par un ange, - ici -
     Musée Fesch, Ajaccio, Corse-du-Sud.

•   La Vierge à l'Enfant avec le petit saint Jean, - ici -
     Musée du Petit Palais, Avignon, Vaucluse.

     •   La Vierge et l'Enfant avec un ange, - ici -

•   La Vierge et l'enfant avec un ange, - ici -
     Musée Condé, Chantilly, Oise.

•   La Vierge et l'enfant, avec le concours de Filipepi Alessandro, - ici -
     Musée des Beaux-Arts, Lille, Nord.

•   Vénus et les Trois Grâces offrant des présents à une jeune fille, fresque
     (v. 1483-1485), - ici -
     Musée du Louvre, Paris.

     •   Portrait de jeune homme, - ici -

     •   Portrait de jeune homme, (1480-1485), - ici -

     •   La Vierge et l'Enfant, dite Madone des Guidi de Faenza, - ici -

     •   La Vierge et l'Enfant avec le jeune saint Jean-Baptiste, - ici -

     •   La Vierge et l'Enfant entourés de cinq anges, (v. 1470), - ici -

     •   Scènes de la vie d'Esther, avec le concours de Filippino Lippi, - ici -

     •   Vénus et trois putti, - ici -

     •   Un jeune homme présenté par Vénus (?) aux sept Arts libéraux,
          fresque (v. 1483-1485), - ici -

•   Vierge à l'Enfant, - ici -
     Musée Jacquemart-André, Paris.

•   Tête d'ange, dessin, - ici -
     Musée des Beaux-Arts, Rennes, Ille-et-Vilaine.

•   La Vierge à l'Enfant et deux anges, - ici -
     Musée des Beaux-Arts, Strasbourg, Bas-Rhin.

 

Document publié sur Persée :

•   Les cadres ronds de la Renaissance florentine (texte).

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 ► Biographie et inventaire photographique des œuvres - ici -

 

 

 

 

 

  

  Alesso ou Alessio Baldovinetti

 

Peintre italien (1425 † 1499 - infos), formé auprès de la culture et des maîtres du premier Quattrocento, notamment auprès de Filippo Lippi.

 

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Œuvres majeures :

•   Nativité,

     cloître de l'église de la Santissima Annunziata, Florence, Italie.

•   Portrait d'une femme en jaune, - ici -

     National Gallery, Londres, Grande-Bretagne.

 

Œuvres en France :

•   La Vierge en adoration, - ici -
     Musée Grobet-Labadie, Marseille, Bouches-du-Rhône.

•   La Vierge et l'Enfant au chardonneret, - ici -
     Musée du Louvre, Paris.

     •   La Vierge et l'Enfant, - ici -

 

Document publié sur Persée :

•   L'œil du Quattrocento (texte).

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 

 

  

  Andrea di Michele di Cione, dit Le Verrocchio

 

Peintre, sculpteur et orfèvre italien (1435 † 1488 - infos). Presque tous les acteurs de la peinture florentine du dernier quart du Quattrocento se forment dans son atelier: c'est le cas de Botticelli, de Ghirlandaio, de Léonard de Vinci et du Pérugin.

 

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Œuvres majeures :

•   L'Incrédulité de saint Thomas, sculpture, - ici -
     Chiesa di Orsanmichele, Florence, Italie.

•   David, sculpture, - ici -
     Museo del Bargello, Florence, Italie.

•   Bartolomeo Colleoni, sculpture, - ici -

     Fratelli Alinari, Florence, Italie.

 

Œuvres en France :

•   Études d'enfants jouant, vus en frise, dessin,
     Palais des Beaux-Arts, Lille, Nord.

•   Tête de femme, les yeux baissés, dessin, - ici -
     Musée du Louvre, Paris.

     •   Deux anges volants, terre cuite, - ici -

     •   Deux anges volants, terre cuite, - ici -

 

Yale Univeristy Press :

•   Le Christ et saint Thomas (texte).

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 

 

 

 

 

 

 

  

  Andrea Mantegna

 

Peintre italien (v. 1431 † 1506 - infos), établit à Mantoue. Autoportrait, Mantegna a dissimulé son autoportrait dans les rinceaux d'un pilastre des fresques de la Camera degli Sposi du Castello di San Giorgio à Mantoue:

 

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Le retable polyptyque commandé par l'abbé et protonotaire Gregorio Correr pour le maître-autel de l'abbaye bénédictine de San Zeno, à Vérone, occupe aujourd'hui encore son emplacement d'origine. Le panneau central expose une Vierge trônant entourée d'anges musiciens, les deux panneaux latéraux, dans la continuité d'un même espace perspectif, exposent à gauche: Pierre, Paul, Jean l'évangéliste et Zénon (saint-patron de Vérone) et à droite: Laurent, Grégoire et Jean le Baptiste.

 

Les trois panneaux de la prédelle se trouvent répartis entre le Louvre: La Crucifixion dit le Calvaire, le musée des Beaux-Arts de Tours: La prière au jardin des oliviers et La Résurrection.

 

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 ► Exposition au Louvre du 26.12.2008 au 05.01.2009 - ici -

 

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Brera Pinacoteca, cliquez - ici -

 

Google Art Project, pour agrandir le document, cliquez - ici -

Version exposée au musée du Louvre, cliquez - ici -

 

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Pinacothèque de Brera, cliquez - ici -

 

Œuvres majeures :

•   La Chambre des Époux : la Cour assemblée, - ici -
     Camera degli Sposi au Palazzo Ducale, Mantoue, Italie.

•   Le Christ mort, - ici -

     Pinacoteca di Brera, Milan, Italie.

•   Martyr et transport du corps de saint Christophe,
     Église des Eremitani, Padoue, Italie.

•   Pala de San Zenon : Vierge à l'Enfant entourée de saints, - ici -

     Basilica de San Zeno Maggiore, Vérone, Italie.

•   La prière au jardin des Oliviers, - ici -

     National Gallery, Londres, Grande-Bretagne.

 

Œuvres en France :

•   La Flagellation, estampe, - ici -
          Musée du Louvre, Paris.

     •   Mars et Vénus, dit Le Parnasse, - ici -

     •   Minerve chassant les Vices du jardin de la Vertu, - ici -

     •   La Crucifixion, - ici -

     •   La Vierge de la Victoire, - ici -

     •   Le Calvaire, - ici -
          Partie centrale d'une prédelle dont les deux autres fragments sont à
          Tours.

     •   Saint Sébastien, - ici -

     •   La Vierge à l'Enfant et trois saints

•   Le Christ aux outrages
     Musée Jacquemart-André, Paris.

     •   La Vierge, estampe, - ici -

•   Collection de dessins,
     Musée municipal, Pithiviers, Loiret.

•   La Résurrection (1459),

     panneaux latéraux de la prédelle du grand retable de San Zeno de
     Vérone,
     Musée des Beaux-Arts, Tours, Indre-et-Loire.

     •   Le Christ au jardin des oliviers,

 

Documents publiés sur Persée :

•   Andrea Mantegna et le motto Ab Olympo (texte).

•   Fresques de la chapelle des Pellegrini à Sant'Anastasia de Vérone
      (texte).

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

  Cosmè Tura ou Cosimo Tura

 

Peintre italien (v. 1430 † 1495 - infos), établit à Ferrare cité des Este, fondateur de l'école ferraraise avec Francesco del Cossa et Ercole Roberti. Son heure de gloire se situe jusque vers 1490, c’est-à-dire principalement sous le règne du prince Borso (1413 † 1471) qui cultiva particulièrement la notion de "magnificence" utilisant les arts pour célébrer sa personne. On peut s’en rendre compte dans l’énigmatique cycle astrologique qu’il fit peindre sur les murs de son palais de Schifanoia, synthèse des thèmes aristocratiques, humanistes et politiques de son temps.

 

Tura recevra la tonsure cléricale en 1460, ce qui, parallèlement à sa carrière de peintre courtisan, lui permettra d’obtenir de nombreuses commandes de l’église.

 

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Cette lunette, jadis au sommet de ce polyptyque qui ornait jadis la chapelle de la famille Roverella, dans l’église San Giorgio fuori le mura de Ferrare, est conservée au Musée du Louvre de Paris, tandis que:

•   le retable central montrant une Madone avec des anges est aujourd’hui à
     la National Gallery de Londres;

•   le volet de gauche représentant saint Pierre et saint Georges avec
     Lorenzo Roverella agenouillé frappant à la porte du Paradis est presque
     détruit et ce qui reste est à la Fine Arts Gallery de San Diego;

•   le volet de droite désignant Niccolò Roverella avec les saints Maurélius et
     Paul se trouve à la Galleria Colonna de Rome.

 

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Œuvres majeures :

•   La Vierge à l'Enfant et des anges musiciens,

     (partie centrale de la pala Roverella),

     National Gallery, Londres, Grande-Bretagne.

•   Une Muse (Calliopé?),

     (partie centrale de la pala Roverella),

     National Gallery, Londres, Grande-Bretagne.

•   La Pietà,

     (lunette de la Pala Roverella),
     Musée du Louvre, Paris, France.

 

Œuvres en France :

•   Vierge et l'Enfant entourée de saint Jérôme et une sainte martyre, - ici -
     Musée Fesch, Ajaccio, Corse-du-Sud.

•   Saint Jacques, - ici -
     Musée des Beaux-Arts, Caen, Calvados.

•   Saint Nicolas de Bari, - ici -
     Musée des Beaux-Arts, Nantes, Loire-Atlantique.

•   Saint Antoine de Padoue lisant, - ici -
     Musée du Louvre, Paris.

     •   La Pietà, - ici -

 

Yale University Press :

•   Cosmè Tura of Ferrara (texte).

 

 ► Informations complémentaires - ici -

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 

 

  

  Ercole Ferrarese ou Ercole de' Roberti

 

Peintre italien (v. 1450 † 1496 - infos), école de Ferrare. Il a repoussé les limites du style de Cosmè Tura et Francesco del Cossa, fondateurs de l'École de Ferrare, dont il fut l’un des plus hauts représentants.

 

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Walters Art Museum, cliquez - ici -

 

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Salon des mois avec Google Street View, cliquez - ici -

 

 ► Lecture des mois par Marco Bertozzi et Alessandra Pedersoli - ici -

 

 

 

 

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Œuvres majeures :

•   Le Mois de Septembre,
     Palais Schifanoia, Ferrare, Italie.

     •   La Dernière Cène.

•   La récolte de la Manne,

     National Gallery, Londres, Grande-Bretagne.

•   Pala portuaire,

     Pinacothèque Nationale de Brera, Milan, Italie.

 

Œuvres en France :

•   Saint Michel, estampe, - ici -
     Musée du Louvre, Paris.

     •   Sainte Apolline, estampe, - ici -

 

Yale University Press :

•   Exchanges, and Associations in the Italian Courts (1450-1500) (texte).

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 

 

  

  Filippino Lippi

 

Peintre italien de l'école florentine (1457 † 1504 - infos), fils de Fra Filippo Lippi. Autoportrait, Filippino s'est représenté parmi les personnages de la "Dispute avec Simon le Mage", fresque de la chapelle Brancacci de Santa Maria del Carmine à Florence:

 

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Détail, cliquez - ici -

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Œuvres majeures :

•   La Vierge Annoncée,
     Museo Civico de San Gimignano, Italie.

•   La Résurrection de Drusiana, - ici -

     Chapelle Santa Maria Novella, Florence, Italie.

•   Fresques de la chapelle Filippo Strozzi,
     Santa Maria Novella, Florence, Italie.

•   Fresques de la chapelle Carafa,
     Santa Maria sopra Minerva, Rome, Italie.

•   Prédication et faits de l'Antéchrist, - ici -
     Duomo, Orvieto, Italie.

 

Œuvres en France :

•   Le Christ, - ici -
     Musée des Beaux-Arts, Besançon, Doubs.

•   Esther choisie par Assuérus, - ici -
     Musée Condé, Chantilly, Oise.

•   La Mise au tombeau,
     Musée Thomas-Henry, Cherbourg-Octeville, Manche.

•   Tête de jeune homme, de trois quarts, dessin, - ici -
     Musée du Louvre, Paris.

     •   La Vierge et l'Enfant avec deux anges, ou Vierge à la grenade, - ici -

     •   Scènes de l'histoire de Virginie, - ici -

     •   Trois scènes de l'histoire d'Esther, - ici -

     •   Le Couronnement de la Vierge au milieu d'anges, réalisé avec
          Berruguete Alonso, - ici -

     •   Pietà, la Vierge tenant le corps du Christ, entre saint Antoine et saint
          Paul, dessin, - ici -

 

Yale University Press :

•   halamus Virginis (texte).

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 

 

  

  Fra Filippo Lippi, dit Fra Filippo del Carmine

 

Peintre italien de l'école florentine (1406 † 1469 - infos), père de Fra Filippo Lippi. Autoportrait - À Spoleto, dans le panneau représentant la "Mort de la Vierge Marie", la tradition veut voir un autoportrait de Fra Filippo Lippi dans le visage de ce personnage:

 

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Détail, cliquez - ici -

 

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National Gallery of Art, cliquez - ici -

 

Détail, cliquez - ici -

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National Gallery of Art, cliquez - ici -

 

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National Gallery of Art, cliquez - ici -

 

Œuvres majeures :

•   Vierge d'humilité,
     dite "Madone Trivulzio",

     Castello Sforzesco, Milan, Italie.

•   Vierge à l'enfant, avec saints et anges (1437),
     dit "Retable Barbadori",
     Musée du Louvre, Paris, France.

•   Fresques de la cathédrale de Prato (sa ville natale),
     Prato, Italie.

•   Fresques de la cathédrale de Spolète,

     Spolète, Italie.

 

Œuvres en France :

•   La Vierge entre les saints Frediano et Augustin, - ici -
     Musée du Louvre, Paris.

•   Figure agenouillée, dessin, - ici -
     Musée des Beaux-Arts, Rennes, Ille-et-Vilaine.

 

Yale University Press :

•   Fra Filippo Lippi, the Carmelite Painter (texte).

 

 ► Fra Filippo Lippi - ici -

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Biographie et inventaire photographique des œuvres - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 ► Diaporama Flickr : cathédrale Santa Maria, Spoleto - ici -

 

 ► Diaporama Flickr : cathédrale Santo Stefano, Prato - ici -

 

 

 

 

 

  

  Francesco del Cossa

 

Peintre italien de l'école ferraraise (v. 1436 † 1477/1478 - infos), disciple de Cosmè Tura.

 

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Polyptyque Griffoni:

•   Saint Vincent Ferrer (1473), National Gallery, London;

•   Saint Peter (1473), Pinacoteca di Brera, Milan;

•   Saint John the Baptist (1473), Pinacoteca di Brera, Milan;

•   Saint Florian (1473), National Gallery of Art, Washington;

•   Saint Lucy (1473), National Gallery of Art, Washington;

•   The Crucifixion (1473), National Gallery of Art, Washington;

•   Saint Petronius (1473), Palazzo dei Diamanti, Ferrara;

•   11 autres petits panneaux (1473, ?, ?).

 

 ► Reconstruction du Polyptyque Griffoni - ici -

 

Pinacothèque de Brera, cliquez - ici -

 

Pinacothèque de Brera, cliquez - ici -

 

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National Gallery of Art, cliquez - ici -

 

Œuvres majeures :

•   Salle des Mois : mois de mars, avril et mai, - ici -

•   Salle des Mois : mois de mars, triomphe de Minerve, - ici -

•   Salle des Mois : Mois d'avril - Triomphe de Vénus, - ici -
     Palais Schifanoia, Ferrare, Italie.

 

Œuvre en France :

Pas d'œuvre recensée dans les bases Joconde et du Louvre, catalogues collectifs des collections des musées de France.

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 

 

  

  Francesco Squarcione

 

Peintre italien, établit à Padoue (1396/1397 † 1468 - infos). Son atelier le plus couru de Padoue formera Mantegna.

 

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Œuvre majeure :

•   La Vierge de Lazare,

     Staatliche Museen, Berlin, Allemagne.

 

Œuvre en France :

Pas d'œuvre recensée dans les bases Joconde et du Louvre, catalogues collectifs des collections des musées de France.

 

 

 

  

  Ghirlandaio ou Domenico di Tommaso

 

Peintre italien de l'école florentine (1449 † 1494 - infos). Ghirlandaio entre dans l'atelier du peintre et mosaïste Alesso Baldovinetti et, plus tard, avec l'aide de ses frères (David, Ridolfo il crée son propre atelier dans lequel étudieront Michel-Ange et Francesco Granacci. Autoportrait dans la fresque "Joachim expulsé du temple", à Santa Maria Novella de Florence, Domenico s'est représenté lui-même dans le groupe de quatre hommes proche de la baie:

 

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 ► Fresques de la chapelle Tornabuoni, Florence - ici -

 

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Détail, cliquez - ici -

 

Si l'on compare la scène des funérailles de saint François de Santa Trinita, de la chapelle Sassetti (Florence), avec la scène équivalente de la Collegiata, chapelle de Santa Fina, (San Gimignano), on constate aisément les progrès réalisés par Ghirlandaio. Derrière le catafalque placé au centre, l'abside est sensiblement la même mais, dans le cycle de saint François, elle est prolongée par une rangée de colonnes surmontée de poutres sculptées à la manière de Giuliano da Sangallo.

 

L'espace du premier plan et du plan intermédiaire gagne ainsi en profondeur et en lisibilité. Le point de fuite est légèrement plus haut dans la chapelle Sassetti, de sorte que les personnages ne sont pas écrasés mais au contraire, remplissent entièrement l'espace.

 

Bien qu'ils soient inférieurs en nombre et surtout moins tassés, les gestes sont plus amples et les attitudes plus variées. Elles ont déjà la majesté et l'équilibre que l'on retrouvera dans le chœur de la chapelle Tornabuoni, au centre de la basilique de Santa Maria Novella, Florence - Italie.

 

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Détails: cliquez - ici -  et  - ici -

 

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Thyssen-Bornemisza, cliquez - ici -

 

 

 

 

Œuvres majeures :

•   L'Adoration des bergers,

     chapelle Sassetti, Florence, Italie.

•   Giovanna Tornabuoni,

     Fondation Thyssen, Madrid, Espagne.

•   Portrait du Vieillard avec un enfant,
     Musée du Louvre, Paris, France.

•   Les Scènes de la vie de saint François (1483-1485),

     chapelle Sassetti, S. Trinità, Italie.

     •   Les cycles de fresques pour les familles Sassetti et Tornabuoni.

•   Scènes de la vie de la Vierge (1486-1490),
     pour Giovanni Tornabuoni,
     chœur de la chapelle S. Maria Novella, Florence, Italie.

 

Œuvres en France :

•   Le Couronnement de la Vierge avec six saints, - ici -

     Musée du Petit Palais, Avignon, Vaucluse.

•   Le couronnement de la Vierge, dessin, - ici -
     Musée Bonnat, Bayonne, Pyrénées-Atlantiques.

•   Vierge à l'Enfant avec Saint Jean-Baptiste, - ici -
     Musée Mangin, Dijon, Côte-d'Or.

•   Tête de jeune homme, vue de face, coiffée d'une calotte, dessin, - ici -
     Musée du Louvre, Paris.

     •   Portrait d'un vieillard et d'un jeune garçon, - ici -

     •   Portrait d'un jeune homme, (entourage de), - ici -

     •   La Vierge et l'Enfant, - ici -

     •   Vierge à l'Enfant, - ici -

     •   La Vierge et l'Enfant avec le jeune saint Jean-Baptiste
          et trois anges, - ici -

     •   La Visitation entre Marie-Jacobie et Marie-Salomé, - ici -

     •   Étude de draperie, dessin, - ici -

•   Femme vue de dos, draperie, dessin, - ici -
     Musée des Beaux-Arts, Rennes, Ille-et-Vilaine.

 

Documents publiés sur Persée :

•   Pour une sociologie de la perception (texte).

•   Pour une anthropologie des singularités formelles (texte).

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 

 

  

  Leonardo di ser Piero da Vinci, dit Léonard de Vinci

 

Peintre, inventeur, visionnaire, mathématicien, philosophe, ingénieur, italien de l'école florentine (1452 † 1519 - infos), fils naturel d'une paysanne nommée Caterina et de Ser Piero da Vinci, notaire à Vinci en Toscane. Ses premiers travaux importants sont réalisés au service du duc Ludovic Sforza à Milan. Il œuvre ensuite à Rome, Bologne et Venise et passe les dernières années de sa vie en France, à l'invitation du roi François I^er. Autoportrait, ce dessin est unanimement jugé autographe, bien que l'on doute qu'à la date de l'œuvre (1512) Vinci ait pu paraître si vieux - Sanguine - 33 x 21 cm, Biblioteca Reale de Turin:

 

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Après avoir travaillé dans l'atelier d'Andrea Verrocchio, Léonard, à vingt ans, figure en 1472 parmi les membres de la Guilde de Saint-Luc de Florence. L'année suivante, le 5 août, premier dessin signé par Léonard: un paysage. Léonard collabore, pour la tête d'un ange et le fond du paysage de gauche, au tableau de Verrocchio "Le baptême du Christ":

 

The Yorck Project - Pour agrandir le document, cliquez - ici -

 

 

 

 

Veit Probst directeur de la bibliothèque de l'Université de Heidelberg, a annoncé, le mardi 15 janvier 2008, que des écrits confirment que Léonard de Vinci a peint entre 1503 et 1506, un portrait de Lisa del Giocondo, l'épouse d'un marchand de soieries florentin, Francesco del Giocondo. Selon ce communiqué, ce sont des notes écrites en 1503 par un fonctionnaire florentin, Agostino Vespucci, dans les marges d'un incunable conservé à la bibliothèque qui permettent de confirmer l'existence de ce tableau.

 

Ces notes, découvertes par un expert, Armin Schlechter, permettent de dater exactement le tableau du maître italien de la Renaissance, et confirmeraient définitivement la thèse de l'Italien Giorgio Vasari (1511 † 1574 - infos), qui était jusqu'alors le seul à avoir donné un nom à la Joconde, celui de Lisa del Giocondo, dans un livre paru en 1550.

 

Mais ce tableau, dont on perd la trace après que Léonard de Vinci l'ait donné à l'un de ses élèves avant son départ vers la France, n'est pas celui qui est la pièce maîtresse du Louvre.

 

En l'état des connaissances actuelles, ce portrait de composition, est une commande de Julien de Médicis (1478 † 1516), pour Ippolito (1511 † 1535), fils illégitime, en mémoire de sa mère morte en couche.

 

La découverte du 13^e portrait de Léonard de Vinci:

 

 

 

 

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National Gallery of Art, cliquez - ici -

 

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Metropolitan Museum of Art, cliquez - ici -

 

Pour l'exécution entre 1495 et 1497 de "La Cène" du réfectoire de Sainte-Marie-des-Grâces à Milan, Léonard délaisse la technique dite a fresco, pour employer une technique personnelle pour la détrempe sur mur sec: une base résistante constituée de plâtre, de poix et de mastic, capable de tenir à l'humidité et offrant une surface appropriée pour la peinture.

 

Malheureusement, la conception de cet enduit s'est très rapidement avérée totalement inappropriée, et la peinture a commencé à s'écailler quelques années seulement après son achèvement.

 

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National Gallery, cliquez - ici -

 

Œuvres majeures :

•   La Joconde (1503-1506),
     Musée du Louvre, Paris, France.

•   La Cène (1495-1498),
     Église Santa Maria delle Grazie, Milan, Italie.

•   La Bataille d'Anghiari, (1505),
     les restes de cette fresque ont été découverts dans le Hall du Salone dei

     Cinquecento du Palazzo Vecchio, Florence, Italie.

•   Ginevra de' Benci (v. 1476)

     National Gallery of Art, Washington, USA.

•   La Vierge aux Rochers (1483-1486),
     Musée du Louvre, Paris, France.

•   La Vierge aux Rochers, deuxième version (1495-1508),
     National Gallery, Londres, Grande-Bretagne.

•   Traité de la peinture,
     reconstitué à partir de tous les manuscrits par Francesco Melzi,
     Conservé à la Bibliothèque du Saint-Siège sous la référence Codex
     Urbinas latinus 1270, Vatican.

 

Œuvres en France :

•   40 maquettes réalisées par IBM,
     Le Clos-Lucé, Amboise, Indre-et-Loire.

•   La Vierge aux rochers, - ici -
     Musée du Louvre, Paris.

     •   La Joconde, portrait de Lisa Gherardini, épouse de Francesco del
          Giocondo (v. 1503-1506), - ici -

     •   La Vierge à l'Enfant avec sainte Anne, - ici -

     •   Portrait de femme, dit La Belle Ferronnière (v. 1495-1499), - ici -

     •   L'Annonciation, (v. 1475-1478), l'attribution entre Léonard de Vinci

          ou Lorenzo di Credi n'est toujours pas tranchée, - ici -

     •   Saint Jean-Baptiste - Bacchus, atelier de Léonard de Vinci, - ici -

     •   Saint Jean-Baptiste, - ici -

•   Codices of the Institut de France (1492-1516), flight of birds, geometry,

     hydraulics, military art, optics,

     Institut de France, Paris.

     •   Codex Ashburnham (1489-1492),

 

Yale University Press :

•   Leonardo Da Vinci : Origins of a Genius (texte).

 

 ► Biographie et inventaire photographique des œuvres - ici -

 

 ► Carnets de notes appartenant à La British Library - ici -

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 

 

 

 

  

  Codex et éditions de fac-similés

 

•   Codex Arundel, conservé à la British Library de Londres;
     Florence: Giunti Barbèra, 1999. 34 x 48 cm, 2 vols, 156 plates (312
     facs), 480 pp.

 

This notebook is not a bound volume used by Leonardo, but was put together after his death from loose papers of various types and sizes. The first section was begun in Florence on 22 March 1508, but the remainder comes from different periods in Leonardo's life (1452-1519), covering practically the whole of his career. Leonardo's first intention seems to have been to gather material for a treatise on mechanics, although his relentless curiosity led him into numerous other topics from the movement of water to the flight of birds. The text is written in Leonardo's characteristic 'mirror-writing', left-handed and moving from right to left. The MS was probably acquired in Italy by Thomas Howard, Earl of Arundel (1586-1646), hence its name today, "Codex Arundel". Limited edition, supplied with leather covered clamshell case for the facsimiles and text volume in full leather. 

 

•   Codex Atlanticus (Codice Atlantico), conservé à la Bibliothèque
     Ambrosienne de Milan;
     Florence: Giunti Barbèra, 1975-1980. 44 x 60 cm, 12 vols (facs), 12 vols
     (commentary).

 

Assembled by the 16th-c. Italian sculptor and collector Pompeo Leoni, Codex Atlanticus–comprised of 1,286 items–represents the largest collection of Leonardo papers ever assembled. Included are spectacular drawings of technological innovations, of weapons and fortifications, of hydraulic devices, vessels and flying machines. Every aspect of Leonardo’s genius is present, showing his abiding interest in the mechanical sciences and mathematics, in astronomy, physical geography, botany, chemistry and anatomy. It also includes studies for paintings such as the “Adoration of the Magi”, “Leda” and the “Battle of Anghiari”. Each volume of the 12-volume facsimile is accompanied by a volume with the critical and diplomatic transcription edited by Augusto Marinoni. Limited edition of 998 copies consisting of a total of 24 leather bound volumes. 

 

•   Codex Forster, conservé au Victoria and Albert Museum de Londres;
     Florence: Giunti Barbèra, 1992. 25 x 36 cm, 3 vols.

 

The "Forster" codices, presented here in their original format, are 3 small notebooks dating from the end of the 15th to the beginning of the 16th c. Leonardo used them for jotting down annotations in his usual handwritting from right to left and for drawing his masterly sketches. They deal with a variety of scientific subjects–important geometry studies, hydraulic machinery projects, notes on physics and on the study of grammar. They also include cosmological themes, hints at fables and jokes, as well as numerous sketches of horses corresponding to the bronze equestrian monument commissioned by Francesco Sforza, Duke of Milan. Each codex is accompanied by a volume with the critical and diplomatic transcription edited by Augusto Marinoni. Limited edition of 998 copies consisting of 12 leather covered clamshell cases.

 

•   Codex Leicester, autrefois appelé Codex Hammer;
     Florence: Giunti Barbèra, 1987 34 x 48 cm, 72, 282 pp.

 

Codex "Hammer" (formerly "Leicester"), compiled about 1508-1510, is a synthesis of Leonardo’s views on nature as given visual shape in the backgrounds of this paintings, from "St. Anne" to the "Mona Lisa". It deals with hydrostatics, hydroldynamics, and then with river regulation and hydraulic engineering, encompassing every aspect of cosmology, from geology to paleontology and from astronomy to meteorlogy. Their are also items of autobiographical interest, the record of his work on the "great horse of Milan", the spectacular vision of a wind storm over Lake Maggiore, the vivid observations on the numerous localities of his wanderings in Tuscany and Lombardy. The 18 bibfolios of Leonardo’s dense compilation characterized by more than 350 marginal and textual illustrations are accurately reproduced in this facsimile, accompanied by a volume with the critical and diplomatic transcription edited by Carlo Pedretti. Limited edition of 998 copies supplied with leather covered clamshell case. (only available with the purchase of the complete set of the Edizione Nazionale dei Manoscritti e dei disegni di Leonardo da Vinci.

 

•   Codex Trivulzianus (Codice Trivulziano), conservé à la Bibliothèque
     Trivulzienne, au Castello Sforzesco de Milan;
      Florence: Giunti Barbèra, 1980. 25 x 36 cm, 55 plates, 138 pp.

 

Compiled about 1487-1490, Codex Trivulzianus records Leonardo’s attempt to organize and arrange the part of the Italian language which deals with science, philosophy and academic subjects in general. Many of the words collected here derive from Latin, and almost all of them are drawn from such famous Renaissance works as Roberto Valturius’ “De re militari” and Luigi Pulci’s "Vocabulista". This is an exceptional document for the study of that period of the Italian language when rules and spellings were not yet firmly established. In addition Codex Trivulzianus contains an important series of architectural drawings which are primarily studies pertaining to a competition held to complete the construction of the Milan cathedral. Accompanied by a volume with critical and diplomatic transcriptions by Anna Maria Brizio. Limited edition of 998 copies supplied with deluxe leather covered clamshell case.

 

•   Codex de Madrid, 2 Codex conservés à la Biblioteca Nacional de Madrid;
     Florence: Giunti Barbèra, 1974. 17 x 25 cm, 5 vols, 382, 316, 154, 536,
      336 pp.

 

These 3 rediscovered mss, in Leonardo’s hand, span from the principles of mechanics, with their numerous practical applications, to architetectural notes and sketches, painting, hydraulics and personal notations. The second volume ends with the extraordinary 36 pp dossier of notes and drawings on the project for the casting of te equstrian monument to Francesco Sforza. Edited by Ladislao Reti, the work includes a volume of introduction and commentary and two volumes of annotated transcriptions. Limited edition of 1,000 copies supplied with leather covered slip case.

 

•   Codex de Turin, ou Codex sur le vol des oiseaux, conservé à la
     Bibliothèque royale de Turin;
     Florence: Giunti Barbèra, 1976. 25 x 36 cm, facsimile + 90 pp.

 

Compiled between 1505 and 1506, Leonardo’s Codex on the Flight of Birds, reflects his preoccuupations as a painter at the height of his powers. The emphasis on precise observation, and the conception of natural phenomena as dynamic and complex processes–involving wind, motion, and anatomy–are readily apparent in Leonardo’s painting of this period. The codex also contains notes on mechanics as well as botany, architectural plans and water studies. Accompanied by a text volume by Augusto Marinoni containing introduction, diplomatic and critical transcriptions. Limited edition, supplied with deluxe leather covered clamshell case.

 

•   Manuscrits conservés à l'Institut de France : Manuscrits A, B, C, D, E, F,
     G, H, I, K, L, M.
     Florence: Giunti Barbèra, 1986-1990. 25 x 36 cm, 12 boxes, ca.2,000
     pp.

 

The 12 Leonardo manuscripts presented here in their original format and consisting of more than 2,000 pages, are exceptional documents for the study of the master’s life and work. The volumes focuses in turn upon geometrical problems, mechanical questions, technological ideas of daring conception, often interjecting autobiographical information and digressing into literary creations and artistic observations. The Leonard text is presented in diplomatic and critical transcriptions with annotations by Augusto Marinoni. Limited edition of 998 copies consisting of 12 leather covered clamshell cases.

 

 

 

  

  Niccolo dell'Arca

 

Sculpteur italien (1435/1440 † 1494 - infos), "maître de la terre cuite".

 

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Œuvre majeure :

•   Pietà,
     Église Santa Maria della Vita, Bologne, Italie.

 

Œuvre en France :

Pas d'œuvre recensée dans les bases Joconde et du Louvre, catalogues collectifs des collections des musées de France.

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 

 

 

 

  

  Piero di Cosimo, né di Lorenzo di Chimenti

 

Peintre italien de l'école florentine (1461/1462 † 1521 - infos), proche des humeurs bizarres et fantastiques de Filippino.

 

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Rijksmuseum, cliquez - ici -

 

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Rijksmuseum, cliquez - ici -

 

Détail, cliquez - ici -

 

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Œuvres majeures :

•   Portrait de Giuliano da Sangallo,

     Rijksmuseum, Amsterdam, Belgique.

•   Mort de Procris,

     National Galery, Londres, Grande-Bretagne.

 

Œuvres en France :

•   Tête d'homme, vue de face, dessin, - ici -
     Musée Bonnat, Bayonne, Pyrénées-Atlantiques.

•   Simonetta Vespucci, dessin, - ici -
     Musée Condé, Chantilly, Oise.

•   Saint Jean-Baptiste enfant, - ici -
     Musée du Louvre, Paris.

     •   La Vierge et l'Enfant à la colombe, (v. 1490), - ici -

 

Yale University Press :

•   Piero di Cosimo : Visions Beautiful and Strange (texte).

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 

 

  

  Pietro di Cristoforo Vannucci, dit Le Pérugin

 

Peintre italien (1448 † 1523 - infos), qui doit son surnom aux longs séjours qu'il a effectué à Pérouse, ville dont il sera nommé citoyen d'honneur en 1485. Autoportrait, les grands peintres italiens de la Renaissance ont réalisé assez peu d’autoportraits. Le premier est sans doute celui-ci du Pérugin vers 1500, au collège du Cambio à Pérouse.

 

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Il débute l’apprentissage de son art à Florence en étudiant différentes œuvres de Piero della Francesca puis en devenant l’élève de Verrocchio. Ces deux artistes influencent incontestablement sa peinture qui s’insère dans un courant classique en recherchant la beauté et l’harmonie de la composition finale. Les années 1500 et 1504 marquent le début de son amitié avec le jeune peintre Raphaël, qui vint auprès de lui se former à la technique picturale.

 

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Œuvres majeures :

•   Remise des clefs à Saint-Pierre,

     Chapelle Sixtine, Vatican.

•   Pietà,
     Palais Pitti, Florence, Italie.

•   Baptême du Christ,

     cathédrale Santi Gervasio e Protasio de Città della Pieve, Italie.

 

Œuvres en France :

•   La Vierge et l'enfant, - ici -
     Musée des Beaux-Arts, Ajaccio, Corse-du-Sud.

•   La Vierge en trône avec l'enfant entre saint Jérôme et saint Pierre
     (v. 1490), Musée Condé, Chantilly, Oise, - ici -

•   La Vierge avec l'Enfant bénissant, - ici -
     Musée Bonnet, Bayonne, Pyrénées-Atlantiques.

•   Le Mariage de la Vierge, - ici -

     exécuté pour la cathédrale de Pérouse,
     Musée des Beaux-Arts, Caen, Calvados.

•   Pythagore, dessin, - ici -
     Musée Condé, Chantilly, Oise.

•   Saint Sébastien et sainte Apolline, - ici -
     Musée de Grenoble, Isère.

•   Saint Sébastien et un saint franciscain, - ici -
     Musée des Beaux-Arts, Nantes, Loire-Atlantique.

     •   Le Prophète Isaïe, - ici -

     •   Le Prophète David, - ici -

•   Tête de Vierge, vue de face, dessin, - ici -
     Musée du Louvre, Paris.

     •   Saint Jérôme soutenant deux jeunes pendus, - ici -
          Jérôme ressuscitant le cardinal Andrea, (v. 1473-1475), - ici -

     •   La Vierge et l'Enfant entourés de deux anges, sainte Rose et sainte
          Catherine d'Alexandrie, (v.1490-1495), - ici -

     •   La Vierge et l'Enfant entre saint Jean-Baptiste et sainte Catherine
          d'Alexandrie, (v. 1500), - ici -

     •   Le Combat de l'Amour et de la Chasteté, (1505), - ici -

     •   Apollon et Marsyas, (1495-1500?), - ici -

     •   Saint Martin (?), (1495-1500?), - ici -

     •   Le Christ au tombeau, - ici -

     •   Saint Sébastien, (v. 1490-1500), - ici -

•   Saint Jean l'Évangéliste (?) et saint Augustin, - ici -
     Musée des Augustins, Toulouse, Haute-Garonne.

 

National Gallery - Technical Bulletin :

•   Renaissance Siena and Perugia 1490-1510 (texte).

 

University of South Florida - Theses and Dissertations :

•   Re-thinking the myth of Perugino and the Umbrian School: A closer look

     at the Master of the Greenville's Jonas Nativity panel (texte).

 

 ► Inventaire photographique des œuvres - ici -

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 ► Liste et iconographie des œuvres - ici -

 

 

 

  

  Romain Locatelli, dit Benozzo Gozzoli

 

Peintre italien (v. 1420 † 1497 - infos), associé à Fra Angelico jusqu'en 1448 (chapelle du pape Nicolas V au Vatican). L'un des artistes les plus estimés et les plus prolifiques de la Renaissance, est considéré aujourd'hui surtout comme un témoin privilégié de la vie florentine du Quattrocento. Autoportrait: à Florence, sur le mur est de la chapelle Palazzo Medici-Riccardi, dans la foule du "Cortège des Rois mages" (1459):

 

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 ► Chapelle des mages, mur est: cortège de Gaspard - ici -

 

 

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Détail, cliquez - ici -

 

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 ► Chapelle des mages, mur occidental: cortège de Melchior - ici -

 

 

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Il est aujourd'hui impossible de voir le Camposanto tel qu'il était lorsque Benozzo acheva les fresques de La malédiction de Cham, la construction de la Tour de Babel et L'ivresse de Noé, du fait de l'exposition des murs du cloître à l'air marin. À la différence de ses prédécesseurs du Trecento, qui travaillaient presque entièrement à fresque, Benozzo, fidèle à sa technique habituelle, combina la fresque et la tempera.

 

Ce procédé, destiné à produire si nécessaire une surface plus lumineuse, plus transparente, avec des effets de surface plus fins, s'avéra en fin de compte moins durable. De plus, au milieu du XVII^e siècle, les fresques subirent la première des nombreuses et peu judicieuses restaurations.

 

Enfin, le coup de grâce fut asséné le 27 juillet 1944 par une bombe incendiaire; le plomb du toit coula sur les murs et fit cuire littéralement les fresques qui se détachèrent de leur intonaco.

 

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Avec "La déposition de la Croix" (Musée de la Fondation Horne - Florence), ces deux tableaux peints avec ses collaborateurs au cours de l'année 1497, sont techniquement sans précédent dans son œuvre, et ce sont les seules huiles sur toile qu'on lui connaisse.

 

Son exploration des ressources de la peinture à l'huile s'accomplit en même temps que celle de plusieurs de ses contemporains: Léonard de Vinci, Verrochio, Baldovinetti, Botticelli, le Pérugin, Filippino Lippi et Ghirlandaio. Dans les deux tableaux, la palette d'une tonalité sombre sans précédent dénote chez Benozzo une sensibilité naissante aux innovations de Léonard (cf. "L'Adoration des Mages" de San Donato à Scopeto).

 

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Œuvres majeures :

•   Ancien Testament, fresques, Camposanto, Pise, Italie.

•   Cortège des Rois mages, fresques,

     chapelle Palazzo Medici-Riccardi, Florence, Italie.

 

Œuvres en France :

•   La bienheureuse Fina de Ciardi et sainte Madeleine, - ici -
     Musée du Petit Palais, Avignon, Vaucluse.

•   Le Triomphe de saint Thomas d'Acquin, - ici -
     Musée du Louvre, Paris.

 

 ► Vidéo - ici -

 

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 ► Biographie et inventaire photographique des œuvres - ici -

 

 

- - - oOo - - -

 

La dispersion des artistes florentins commence dès le début des années 1480. Le départ de Léonard pou Milan en 1482, précédé de celui de Bramante, auxquels s'ajoute la présence de Verrocchio à Venise de 1483 à 1486, semble indiquer que les artistes continuent à entretenir des rapports privilégiés avec l'Italie du Nord.

 

 

 

  

  L'Art en Lombardie sous les Sforza

 

L'art lombard s'attarda, pendant toute la première moitié du XV^e siècle et même au-delà, à cultiver les formules décoratives du gothique international.

 

 

 

  

  Ambrogio da Fossano, dit Bergognone

 

Peintre italien (v. 1453 † v. 1523 - (infos). Plus que tout autre artiste, c'est lui qui paraît recueillir dans une dernière synthèse les valeurs traditionnelles de la peinture lombarde du Quattrocento.

 

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•   Panneau gauche: saint Augustin et un donateur agenouillé (vers 1494),
     transposé de bois sur toile, 150 x 65 cm, des travaux de restauration ont
     révélé l'existence sur la droite d'un vêtement jaune et vert qui
     correspond à celui du saint Joseph de la Présentation au temple;

 

•   Panneau droit: saint Pierre martyr et une donatrice agenouillée (vers
     1494), transposé de bois sur toile, 150 x 65 cm.

 

Tous les personnages étaient initialement en pied comme saint Augustin et saint Pierre.

 

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Œuvres majeures :

•   Pietà,
     Villa Cagnola, Gazzada, Italie.

•   La Vierge à l'Enfant, sainte Catherine et un chartreux,

     Pinacothèque de Brera, Milan, Italie.

 

Œuvres en France :

•   La Tentation et la Pénitence de saint Benoît, - ici -
     Musée des Beaux-Arts, Nantes, Loire-Atlantique.

     •   La Prière de saint Benoît, Le Miracle du tamis, Le Départ pour
          Subiaco, - ici -

•   Saint Augustin et un donateur agenouillé, (v. 1494), - ici -
     Musée du Louvre, Paris.

     •   La Présentation au temple, (v. 1494?), - ici -

     •   Saint Pierre martyr et une donatrice agenouillée, (v. 1494?), - ici -

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 

 

  

  Carlo Braccesco ou Carlo da Milano

 

Peintre italien (? † 1501 - infos). Son travail qui peut être qualifié de gothique tardif, a cependant été influencé par les courants catalan et vénitien, et suggère une affinité avec Carlo Crivelli. Entre 1482 et 1484, il exécute une commande pour quatre vitraux d'une chapelle de la cathédrale de san Sebastiano à Gênes. 

 

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•   Panneau central: L'Annonciation faite à la Vierge Marie de sa maternité
     divine par l'archange Gabriel;

•   Panneau gauche: Saint Benoît et un évêque;

•   Panneau droit: Saint Etienne et saint Ange le carme.

 

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Œuvres majeures :

•   Les saints Benoît et Augustin,
     (panneaux latéraux de l'Annonciation),
     Musée du Louvre, Paris, France.

•   Polyptyque de saint André,
     Casa d'oro, Venise, Italie.

 

Œuvres en France :

•   La "manne" du tombeau de saint André, triptyque, - ici -
     Musée du Petit Palais, Avignon, Vaucluse.

•   L'Annonciation. Saint Benoît et un évêque. Saint Étienne et saint Ange
     le carme, triptyque, - ici -
     Musée du Louvre, Paris.

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

- - - oOo - - -

 

La présence simultanée de Bramante et de Léonard à Milan dans les deux dernières décennies du Quattrocento place la ville à l'avant-garde du débat artistique du moment et sert les ambitions de Ludovic le More, bien décidé à arracher l'hégémonie culturelle aux autres cours princières. Dans un premier temps, c'est surtout Bramante qui va exercer une profonde influence sur le milieu artistique lombard, en se montrant actif dans le domaine architectural essentiellement, mais aussi en peignant à fresque le cabinet du palais milanais de Gaspar Ambrogio Visconti.

 

 

 

  

  Di Angelo di Pascuccio, dit Donato Bramante

 

Architecte et peintre italien (1444 † 1514 - infos), maître et protecteur de Raphaël.

 

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Celui dessiné par Donato Bramante se situe au musée Pio-Clementino des musées du Vatican. Commandé par le pape Jules II en 1512 pour relier le palais du Belvédère d'Innocent VIII à la ville.

 

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Le projet du pape Jules II suscite un grand nombre de propositions émanant de nombreux architectes. C'est finalement le plan de Bramante qui est choisi pour la future basilique. Celui-ci est en rupture avec le plan de l'antique basilique. Le projet initial est un édifice en forme de croix grecque contenue au sein d'un cercle.

 

Le projet de Bramante comportait un dôme inspiré du plan du Panthéon de Rome, mais soutenu seulement par quatre piliers. L'actuelle coupole a été conçue par Michel-Ange.

 

 

 

 

Œuvre majeure :

•   Basilique Saint-Pierre,
     qui sera achevée et perfectionnée par Michel-Ange,
     Vatican.

 

Œuvre en France :

Pas d'œuvre recensée dans les bases Joconde et du Louvre, catalogues collectifs des collections des musées de France.

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 ► Diaporama Flickr : escalier de Giuseppe Momo - ici -

 

 ► Diaporama Flickr : basilique Saint-Pierre du Vatican - ici -

 

 

 

 

 

  

  Giovanni Bellini, dit Giambellino

 

Peintre italien (1432/1433 † 1516 - infos), considéré comme le précurseur de l'école vénitienne. Albrecht Dürer, dans une lettre datée du 7 février 1506, qu'il adressa lors de son second séjour à Venise, à son ami l'humaniste Willibald Pirckheimer, qui se trouvait à Nuremberg, sa ville natale, écrivait notamment, à propos de Giovanni Bellini: "Tous n'ont dit qu'il était un grand homme, ce qui est vrai, et je suis véritablement son ami. Il est très âgé, et demeure sans le moindre doute le meilleur des peintres."

 

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Pinacothèque de Brera, cliquez - ici -

 

 

 

 

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Œuvres majeures :

•   Pietà,

     Pinacothèque Nationale de Brera, Milan, Italie.

•   Saint François en extase,
     The Frick Collection, New York, USA.

•   Pala de Pesaro,
     Museo Civico, Pesaro (la cimaise est à Rome), Italie.

 

Œuvres en France :

•   Vierge à l'Enfant, - ici -
     Palais Fesch, musée des Beaux-Arts, Ajaccio, Corse-du-Sud.

•   La Vierge et l'Enfant entre saint Jean-Baptiste et saint Jérôme, - ici -
     Musée du Petit Palais, Avignon, Vaucluse.

•   Apôtre debout tenant un livre, dessin, - ici -
     Musée Bonnat, Bayonne, Pyrénées-Atlantiques.

•   L'Ivresse de Noé, - ici -
     Musée des Beaux-Arts, Besançon, Doubs.

•   Portrait d'homme en buste de profil vers la gauche, coiffé d'une calotte,

     dessin, - ici -
     Musée Condé, Chantilly, Oise.

•   Buste d'homme, sculpture, - ici -
     Musée du Louvre, Paris.

     •   Le Christ bénissant, - ici -

     •   La Vierge et l'Enfant entourés de saint Jean-Baptiste, sainte Marie-

          Madeleine (?), saint Georges, saint Pierre et un donateur, - ici -

     •   La Vierge et l'Enfant entre saint Pierre et saint Sébastien, - ici -

     •   Portrait d'homme, (v. 1490-1495), - ici -

     •   Le Calvaire, (v. 1465-1470), - ici -

     •   Saint Augustin, attribué à (v. 1470?), - ici -

     •   Saint Antoine abbé, attribué à (v. 1470?), - ici -

•   Pietà, dessin, - ici -
     Musée des Beaux-Arts, Rennes, Ille-et-Vilaine.

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 

 

 

 

 

 

  

  Vincenzo Foppa

 

Peintre italien (v. 1429 † 1519 - infos), un des premiers grands de l'école lombarde.

 

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Pinacothèque de Brera, cliquez - ici -

 

Œuvres majeures :

•   La guérison miraculeuse,
     Chapelle Portinari de San'Eustorgio, Milan, Italie.

•   Les Trois Crucifiés,
     Accademia Carrara, Bergame, Italie.

 

Œuvres en France :

•   Saint Sébastien, dessin, - ici -
     Musée du Louvre, Paris.

     •   Homme et femme à cheval, dessin, - ici -

 

Pour ouvrir la vidéo, cliquez - ici -

 

 ► Scholars Resource - ici -

 

 ► Notice documentaire IdRef, le référentiel des autorités Sudoc - ici -

 

 

 

  

  Exposition France 1500

  Entre Moyen Âge et Renaissance

  2010 - Grand Palais - Paris - France

 

L'extraordinaire variété des œuvres et des objets présentés en 2010 à l'exposition des Galeries nationales du Grand Palais de Paris fera sans doute naître une insatiable curiosité sur cette période si peu connue de l'histoire de France. Le catalogue de l'exposition permet de comprendre encore plus profondément ce que fut la France en 1500. On y apprend ce qu'était le statut de l'artiste, le rôle des mécènes, les rapports avec la Flandre et l'Italie, les techniques du vitrail, des émaux, des médailles. On y découvre aussi le fabuleux patrimoine de nos régions: Val de Loire, Picardie, Auvergne...

 

 ► Accès au site de l'exposition - ici -

 

 

 

  

  La Galerie des Offices - De Giotto à Botticelli

 

 

 

 

 ► Album photos de Jean-Louis Mazières - ici -

 

 

 

  

  Les pigments matériaux de la couleur

 

 ► Les pigments utilisés dans les fresques du XV^e siècle - ici -

 

 

 

  

  Ouvrages spécialisés

 

  

  L'histoire de Florence par la peinture

 

Synopsis : Située au centre géographique et intellectuel de l’Italie, Florence a été depuis le Moyen Âge et pendant plusieurs siècles le berceau et le carrefour de l’histoire, de la culture et des arts; elle a été l’étape obligée du "voyage d’Italie", entrepris d’abord par les marchands et les artistes, plus tard aussi par les intellectuels et les membres de la bonne société européenne, aristocratique et éclairée; tous s’y sont rendus à la recherche de cette excellence que Florence avait engendrée et qu’elle a incarnée durant de nombreux siècles.

 

La splendeur et la puissance de la cité médiévale, cœur des commerces et d’un artisanat apprécié à l’échelle de l’Europe, ne font que s’amplifier à l’aube de la modernité. Sous l’impulsion de quelques puissantes dynasties de financiers et de commerçants – les Médicis surtout, mais aussi les Strozzi, les Pitti et bien d’autres –, Florence devient le cœur de la Renaissance des arts, des lettres et des sciences, disputant la primauté à la République vénitienne et même à la cité des papes.

 

Florence est à l’image de sa peinture: riche, complexe, élevée. Innombrables sont les peintres – Italiens, Français, Hollandais, Anglais… – dont les œuvres éclairent l’histoire de cette cité particulière, de ses lieux emblématiques et de ses mythes : Cimabue, Giotto, Botticelli, Martini, Gozzoli, Lorenzetti, Gentile da Fabriano, Masaccio, Uccello, Fra Angelico, Verrocchio, Lippi, Leonardo di Vinci, Raphaël, Michel-Ange, Vasari, Bronzino, Pontormo, Bellotto, Rosso Fiorentino, van Wittel, Suttermans, Patch, Gauffier, Sargent, Corot, Signorini, Fattori, Lega, Degas, etc.

 

Feuilleter la brochure, cliquez - ici -

 

Auteurs : Antonella Fenech Kroke historienne de l’art, spécialiste de l’œuvre de Giorgio Vasari et des arts de la Renaissance italienne; elle est membre du Centre d’Histoire de l’Art de la Renaissance Cyril Gerbron est Docteur en histoire de l’art et enseigne à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Neville Rowley est historien de l’art, professeur invité à l’Université de Campinas, Brésil Stefano Calonaci est historien, spécialiste de la ville de Florence

 

Éditeur : Citadelles & Mazenod

Date de parution : novembre 2012

ISBN : 978 2 85088 532 7

Format : 42,4 cm x 29 cm, 496 dont 4 pages dépliantes pages, relié en soie sous coffret illustré

Prix : 460 € (2013)

 

 

 

  

  Léonard de Vinci (1452-1519)
  Tout l'œuvre peint et graphique

 

Taschen offre ici un ouvrage somptueux: l’édition la plus belle et la plus complète jamais publiée sur Léonard de Vinci.

 

Leonard de Vinci (1452-1519), au rôle et à l’influence incommensurables, fut l’un des plus grands esprits de tous les temps. Ce panorama d’ensemble en deux volumes moyen format est l’ouvrage le plus complet jamais consacré à ce peintre, sculpteur, architecte, ingénieur, scientifique et touche-à-tout italien de génie. Grâce aux détails des chefs-d’œuvre de Léonard, présentés pleine page et en grand format, cette édition tout à fait originale permet au lecteur d’inspecter les nuances les plus subtiles de son trait de pinceau.

 

•   La première partie parcourt la vie et l’œuvre de Léonard de Vinci en dix

     chapitres. Tous ses tableaux sont analysés en profondeur. L’Annonciation

     et La Cène sont reproduits sur double page.

•   La deuxième partie contient un catalogue raisonné des tableaux de

     Léonard de Vinci couvrant toutes les peintures qui subsistent, ainsi que

     celles qui ont disparu, accompagné de textes décrivant leur état de

     conservation.

•   La troisième partie comprend un catalogue exhaustif de tous ses dessins
     (qui se comptent par milliers et ne peuvent donc pas tous être
     reproduits dans un seul livre); 663 d’entre eux sont présentés, classés
     par catégorie (architecture, technique, anatomie, formes, proportion,
     cartographie, etc.).

 

Désormais disponible dans une édition en deux volumes à un prix irrésistible! "... livre d’art de l’année et monument dans l’édition de livres illustrés." — The Financial Times, Londres.

 

Johannes Nathan a étudié l’histoire de l’art à l’Université de New York et à l’Institut Courtauld de Londres, où il a obtenu son doctorat en 1995 avec une thèse portant sur les méthodes de travail de Léonard de Vinci. Activité d’enseignant à la New York University, ainsi qu’aux universités de Berne, Leipzig et Cologne. Nathan est l’auteur de nombreuses études en histoire de l’art et travaille comme marchand et historien d’art indépendant à Berlin.

 

Frank Zöllner a écrit sa thèse de doctorat de troisième cycle sur un motif antique dans la théorie de l’art et de l’architecture du Moyen Âge et de la Renaissance (1987), et sa thèse de doctorat d’État sur les études de mouvement de Léonard de Vinci (parue en 2010). Auteur de nombreuses publications sur l’art et la théorie de l’art de la Renaissance et sur l’art du XX^e siècle, il est depuis 1996 titulaire d’une chaire d’histoire de l’art médiéval et moderne à l’Université de Leipzig. Il est l’auteur chez Taschen des monumentales monographies Léonard de Vinci et Michel-Ange.

 

 

Léonard de Vinci (1452-1519) - Tout l'œuvre peint et graphique

Auteurs : Johannes Nathan, Frank Zöllner

Éditeur : Taschen

Date de parution : août 2011

ISBN : 978 3 8365 2974 7

Format : 22 cm x 29 cm, 700 pages, 2 vol., couverture souple

Prix : 18,99 € (2014)

 

Léonard de Vinci (1452-1519) - Tout l'œuvre peint et graphique

Auteurs : Johannes Nathan, Frank Zöllner

Éditeur : Taschen

Date de parution : mars 2003

ISBN : 978 3 8228 1733 9

Format : 29 cm x 44 cm, 696 pages, couverture rigide

Prix : 150 € (2014)

 

 

 

 

 

 

 

 

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